Lufthansa scelle sa collaboration avec Air China
Le groupe aérien allemand a signé un protocole d’accord en vue de former une coentreprise avec son concurrent chinois Air China. L’objectif est d’accroître leur coopération commerciale
Les patrons de Lufthansa et d’Air China «ont signé un protocole d’accord au cours de la visite de la chancelière en Chine afin d’approfondir leur coopération commerciale dans le cadre d’une coentreprise», a indiqué le transporteur lundi.
«Nous sommes heureux de pouvoir offrir à l’avenir à nos clients, particulièrement en Europe et en Chine, des liaisons aériennes et des services encore meilleurs», a commenté Carsten Spohr, à la tête du groupe allemand, maison mère de Swiss. Les deux sociétés sont toutes deux membres de l’alliance aérienne Star Alliance.
Cette coopération viendrait s’ajouter aux coentreprises que Lufthansa détient déjà avec United Airlines et Air Canada entre l’Europe et l’Amérique du Nord et avec ANA entre l’Europe et le Japon. Elle permettrait à Lufthansa «d’avoir un accès encore meilleur au deuxième plus gros marché aérien après les Etats-Unis». Le nouvel accord de partenariat devrait entrer en vigueur en octobre, précise le groupe.
AIR CHINA
Re: AIR CHINA
Bonne nouvelle. Ca ne peut que renforcer la ligne PEK-GVA.
Et peut-être même que comme par hasard, le vol ZRH-PEK trouvera un slot plus favorable à PEK... Enfin ce serait un pur hasard...
Et peut-être même que comme par hasard, le vol ZRH-PEK trouvera un slot plus favorable à PEK... Enfin ce serait un pur hasard...
Re: AIR CHINA
Article sur Air China a Geneve dans l'Agefi aujourd'hui, un entretien avec Fan Wang, directrice de Air China en Suisse.
Pour resumer rapidement:
- Geneve a ete choisi pour sa localisation centrale en Europe mais aussi pour ses ONG et organisation internationale.
- CA est en train de negocier de plus en plus d'accords avec ces societes comme l'ONU (conclu en mai), le CIO et bientot l'IATA;
- L'ouverture d'une ligne ZRH-Pekin ou ZRH-Shanghai est possible, rien n'est decide mais CA y songe;
- Le taux d'occupation serait de 85-90% pour la haute saison (decembre et ete) et de 65% autrement;
- La liaison serait profitable ceci dit, elle ne fermerait pas meme si elle n'etait pas rentable;
- CA envisage de passer a 5 vols par semaine puis a un vol quotidien mais la programmation n'est pas encore decidee.
Pour resumer rapidement:
- Geneve a ete choisi pour sa localisation centrale en Europe mais aussi pour ses ONG et organisation internationale.
- CA est en train de negocier de plus en plus d'accords avec ces societes comme l'ONU (conclu en mai), le CIO et bientot l'IATA;
- L'ouverture d'une ligne ZRH-Pekin ou ZRH-Shanghai est possible, rien n'est decide mais CA y songe;
- Le taux d'occupation serait de 85-90% pour la haute saison (decembre et ete) et de 65% autrement;
- La liaison serait profitable ceci dit, elle ne fermerait pas meme si elle n'etait pas rentable;
- CA envisage de passer a 5 vols par semaine puis a un vol quotidien mais la programmation n'est pas encore decidee.
Re: AIR CHINA
De très intéressante remarque, merci beaucoup ! J'ai vraiment l'impression que la locomotive Air China est en train de prendre de la vitesse à GVA... de multiples contrats, le voile d'un codeshare LX, une réelle volonté de s'installer... bref que du bons. Honnêtement un ZRH-PVG pourrait être un bon complément au vol de LX et au vol de CA à Genève. CA doit juste essayer de mieux remplir hors période pointe. Savez-vous si les augmentations de fréquences de CA sont dans une vision court terme ou plus long terme ? En tous cas, hâte de voir un quotidien qui fonctionne bien !
Re: AIR CHINA
Swiss sera intégrée à l’alliance entre Lufthansa et Air China
Servan Peca, Le Temps
La compagnie continuera d’assurer trois vols quotidiens vers la Chine depuis Zurich et pourrait voit son offre
Lufthansa adapte ses priorités. En pleine réflexion sur l’avenir de son offre transatlantique – l’annulation de certaines commandes d’avions n’est pas exclue –, la compagnie allemande se rapproche de l’Asie, et particulièrement de la Chine.
Le groupe, propriétaire de Swiss, a annoncé lundi la conclusion d’un partenariat avec Air China, afin «d’améliorer sa compétitivité» sur le 2e marché mondial. Selon les termes de cet accord, officialisé durant la visite en Chine d’Angela Merkel, Air China et Lufthansa vont créer une coentreprise, partager les recettes de certaines liaisons et commercialiser des billets l’une pour l’autre. Le partenariat débutera en octobre, mais hier, les analystes voyaient déjà cette opération comme une réponse à la concurrence des compagnies du Moyen-Orient sur les vols à destination de l’Asie.
«Il est prévu d’intégrer Swiss et Austrian Airlines dans le cadre d’un partenariat étendu, indique un porte-parole de la compagnie aérienne suisse, filiale de Lufthansa. Le but n’est pas de concurrencer les routes déjà exploitées, mais d’offrir des avantages aux passagers, en proposant des capacités et des prix attrayants.» Swiss assure déjà trois vols quotidiens vers la Chine, depuis Zurich (Pékin, Shanghai et Hongkong). Elle est en concurrence avec la Chinoise Hainan Airlines.
Depuis Genève, en revanche, il n’y a qu’Air China sur ce créneau. Les services suisses de la compagnie n’étaient hier pas en mesure de nous préciser les éventuelles conséquences de la nouvelle alliance germano-chinoise sur sa ligne vers Pékin.
En tout cas, les milieux entrepreneuriaux romands «apprécient beaucoup le fait qu’elle soit directe», témoigne Philippe Meyer, membre de la direction de la Chambre genevoise de commerce et d’industrie (CCIG). L’Airbus A330 qui fait le voyage 4 fois par semaine a transporté plus de 53 000 passagers, a indiqué la compagnie en mai, lors du 1er anniversaire de la liaison. «Cette ligne entre dans les habitudes. La réticence initiale, liée au fait qu’Air China était peu connue, a complètement disparu. Il faudra néanmoins un certain temps avant que cette alternative ne devienne un réflexe», poursuit le responsable de la CCIG.
Alors que l’accord de libre-échange entre la Suisse et la Chine vient d’entrer en vigueur, Air China compte sur une hausse des voyages d’affaires et du fret entre les deux villes. Dans L’Agefi , lundi, Fan Wang, la directrice générale pour la Suisse, révèle aussi avoir conclu un accord avec 14 agences de l’ONU, ainsi qu’avec le Comité international olympique (CIO). D’autres fédérations sportives et organisations internationales sont ciblées, indique-t-elle.
Si la trentaine de places en classe affaires est assez facilement écoulée, les 200 sièges à tarifs économiques le sont un peu moins, selon nos informations. L’enjeu, ce sont les programmes proposés par les tour-opérateurs. Le vol direct constitue en tout cas «clairement un atout, par rapport à d’autres villes concurrentes comme Zurich ou Berne», indique Kristelle Gentina, de Genève Tourisme. Avant, «Genève était une option ou une brève escale d’une journée. Aujourd’hui, c’est une ville de départ ou d’arrivée, cela garantit un certain nombre de nuitées supplémentaires».
Désormais, Air China promeut aussi la possibilité de rejoindre des destinations plus lointaines, en passant par Pékin. «Nous utiliserons cette ligne pour emmener une délégation au Japon en novembre. Les liaisons vers Osaka ou Tokyo sont excellentes», assure encore Philippe Meyer.
Le responsable de la CCIG ne voit qu’un seul défaut à cette offre: sa fréquence. «Un vol quotidien répondrait à beaucoup d’attentes», fait-il savoir. Dans L’Agefi , Fan Wang laisse entendre que ce n’est plus qu’une question de temps.
Servan Peca, Le Temps
La compagnie continuera d’assurer trois vols quotidiens vers la Chine depuis Zurich et pourrait voit son offre
Lufthansa adapte ses priorités. En pleine réflexion sur l’avenir de son offre transatlantique – l’annulation de certaines commandes d’avions n’est pas exclue –, la compagnie allemande se rapproche de l’Asie, et particulièrement de la Chine.
Le groupe, propriétaire de Swiss, a annoncé lundi la conclusion d’un partenariat avec Air China, afin «d’améliorer sa compétitivité» sur le 2e marché mondial. Selon les termes de cet accord, officialisé durant la visite en Chine d’Angela Merkel, Air China et Lufthansa vont créer une coentreprise, partager les recettes de certaines liaisons et commercialiser des billets l’une pour l’autre. Le partenariat débutera en octobre, mais hier, les analystes voyaient déjà cette opération comme une réponse à la concurrence des compagnies du Moyen-Orient sur les vols à destination de l’Asie.
«Il est prévu d’intégrer Swiss et Austrian Airlines dans le cadre d’un partenariat étendu, indique un porte-parole de la compagnie aérienne suisse, filiale de Lufthansa. Le but n’est pas de concurrencer les routes déjà exploitées, mais d’offrir des avantages aux passagers, en proposant des capacités et des prix attrayants.» Swiss assure déjà trois vols quotidiens vers la Chine, depuis Zurich (Pékin, Shanghai et Hongkong). Elle est en concurrence avec la Chinoise Hainan Airlines.
Depuis Genève, en revanche, il n’y a qu’Air China sur ce créneau. Les services suisses de la compagnie n’étaient hier pas en mesure de nous préciser les éventuelles conséquences de la nouvelle alliance germano-chinoise sur sa ligne vers Pékin.
En tout cas, les milieux entrepreneuriaux romands «apprécient beaucoup le fait qu’elle soit directe», témoigne Philippe Meyer, membre de la direction de la Chambre genevoise de commerce et d’industrie (CCIG). L’Airbus A330 qui fait le voyage 4 fois par semaine a transporté plus de 53 000 passagers, a indiqué la compagnie en mai, lors du 1er anniversaire de la liaison. «Cette ligne entre dans les habitudes. La réticence initiale, liée au fait qu’Air China était peu connue, a complètement disparu. Il faudra néanmoins un certain temps avant que cette alternative ne devienne un réflexe», poursuit le responsable de la CCIG.
Alors que l’accord de libre-échange entre la Suisse et la Chine vient d’entrer en vigueur, Air China compte sur une hausse des voyages d’affaires et du fret entre les deux villes. Dans L’Agefi , lundi, Fan Wang, la directrice générale pour la Suisse, révèle aussi avoir conclu un accord avec 14 agences de l’ONU, ainsi qu’avec le Comité international olympique (CIO). D’autres fédérations sportives et organisations internationales sont ciblées, indique-t-elle.
Si la trentaine de places en classe affaires est assez facilement écoulée, les 200 sièges à tarifs économiques le sont un peu moins, selon nos informations. L’enjeu, ce sont les programmes proposés par les tour-opérateurs. Le vol direct constitue en tout cas «clairement un atout, par rapport à d’autres villes concurrentes comme Zurich ou Berne», indique Kristelle Gentina, de Genève Tourisme. Avant, «Genève était une option ou une brève escale d’une journée. Aujourd’hui, c’est une ville de départ ou d’arrivée, cela garantit un certain nombre de nuitées supplémentaires».
Désormais, Air China promeut aussi la possibilité de rejoindre des destinations plus lointaines, en passant par Pékin. «Nous utiliserons cette ligne pour emmener une délégation au Japon en novembre. Les liaisons vers Osaka ou Tokyo sont excellentes», assure encore Philippe Meyer.
Le responsable de la CCIG ne voit qu’un seul défaut à cette offre: sa fréquence. «Un vol quotidien répondrait à beaucoup d’attentes», fait-il savoir. Dans L’Agefi , Fan Wang laisse entendre que ce n’est plus qu’une question de temps.
Re: AIR CHINA
L'interview en entire:Xorry_GVA a écrit :Article sur Air China a Geneve dans l'Agefi aujourd'hui, un entretien avec Fan Wang, directrice de Air China en Suisse.
L’envergure de la liaison aérienne Genève-Beijing
lundi, 07.07.2014
Air China. Le choix du vol direct entre les deux villes n’est pas économique mais d’abord politique.
L’accord de libre-échange entre la Suisse et la République populaire de Chine entrait en vigueur la semaine dernière. Mais le choix de Genève comme destination de la principale liaison entre la Chine et la Suisse ne répondait peut-être pas aux attentes car Zurich reste le principal hub du transport international aérien suisse. Toutefois, vu de Chine, ce choix est parfaitement raisonné comme l’explique Fan Wang, directrice générale d’Air China en Suisse.
Pourquoi avoir choisi Genève comme port de destination entre la Chine et la Suisse?
Parce que Genève est le centre de l’Europe. La ville accueille le siège européen des Nations-Unies, le Bureau International du Travail, le Comité international de la Croix-Rouge et bien d’autres agences encore dont l’Organisation Mondiale du Commerce. C’est le lieu de milliers de rencontre de très haut niveau, un centre névralgique de la politique mondiale. Le choix de cette liaison n’est pas seulement économique, il est d’abord politique et émane de la volonté d’établir un un lien direct avec le cœur politique international en l’Europe. La capitale de toutes les nations en quelque sorte.
Cette présence porte-t-elle des fruits?
Oui. Notre présence ici nous a permis de conclure en mai un accord avec l’ONU pour le transport vers la Chine. Cet accord inclut 14 agences. Les négociations ont été longues mais nous espérons dans le futur étendre l’agrément au transport vers l’Asie du sud et du sud-est. L’ONU n’est pas la seule entité avec laquelle nous avons conclu ce type d’arrangement. Nous avons également conclu un accord avec le Comité International Olympique à Lausanne - qui devrait s’étendre aux diverses fédérations sportives - ainsi qu’un autre avec l’Association internationale du transport aérien (IATA) dont le siège est à Montréal mais le centre exécutif à Genève.
Avec quelles retombées pratiques?
Celle, par exemple, d’assurer le transport des participants à la seconde édition des Jeux olympiques de la jeunesse à Nankin à partir du août, en partenariat avec Carlson. Une édition qui réunira entre 6000 et 8000 athlètes.
Il existait autrefois une ligne Zurich-Beijing
Effectivement et nous avons conservé un bureau dormant à Zurich. La ligne directe Zurich-Beijing, ouverte en mai 2011 et opérée par Hainan Airlines, a été fermée en octobre dernier et nous n’excluons pas de rouvrir notre ligne originale. Mais nous pourrions également ouvrir une liaison entre Zurich et Shanghai pour relier les principaux centres d’affaires de chaque pays. Rien n’est encore décidé.
Genève convient-il à une ligne de cette importance?
L’aéroport de Genève est petit mais il est très pratique. Et il nous offre énormément de soutien, en faisant un gros effort pour accueillir les passagers chinois et en mettant à disposition du personnel s’exprimant dans notre langue et une signalisation appropriée.
Que recherchent les touristes chinois en Suisse?
La Suisse n’était pas la première destination des Chinois en Europe. Son histoire et sa culture sont moins célèbres que celles de la France, de la Grande-Bretagne ou de l’Italie. Mais la richesse naturelle des paysages suisses et leur préservation sont de plus en plus appréciées par nos touristes. Ajoutez-y la renommée des montres suisses- le musée Patek Philippe est presque un lieu de pèlerinage - et celle des soins médicaux et de beauté - en particulier les traitements placentaires. Les Chinois voyagent chaque année davantage, en provenance des grands centres urbains mais aussi des villes d’importance secondaire. Les personnes âgées consacrent une partie importante de leur budget aux voyages et il n’y pas loin de 100 millions de touristes chinois qui se rendent à l’étranger. Si seuls 1% à 2% d’entre eux venaient en Suisse, cela suffirait à combler l’industrie touristique suisse. Sans oublier les liens culturels qui s’affirment entre les deux pays, surtout dans le domaine de la musique et, bien sur, les liens commerciaux.
La liaison Genève-Beijing remplit-elle ses promesses?
Oui. Nous avons transporté 53.000 passagers sur l’année et la charge est stable. Elle atteint 85 à 90% en haute saison (été et décembre) et 65% en basse saison. C’est une liaison profitable et notre siège la considère comme l’une des relations les plus riches car les prix ne sont pas réduits. Ceci dit, même si elle n’était pas rentable, ce m’impliquerait pas sa fermeture
Le fret aussi est en hausse?
Entre mai 2013 et mai 2014, 5000 tonnes de marchandises ont utilisé Air China. Essentiellement de l’équipement médical, des accessoires horlogers et des produits chimiques. Grâce en particulier à l’accord de libre-échange, nous nous attendons une progression stable du cargo - directement ou par le biais de Francfort ou d’Amsterdam reliés à Genève par camion. Evidemment nos volumes de fret sont conditionnés par le nombre de passagers dans la mesure où nous n’opérons pas de vols uniquement affectés au fret.
Avez-vous déjà prévu une expansion?
Nous envisageons passer à cinq vols par semaine et même à des vols quotidiens ce qui correspondrait à une croissance de 25% à 80%. La programmation n’est pas encore décidée et pourrait se moduler en fonction des saisons.
Interview: Nicolette de Joncaire
Re: AIR CHINA
Bonsoir à tous,
Est-ce que qqun a une idée de la performance du vol ces derniers temps? Comme nous sommes en saison-haute, j'espèrais une bonne performance.
Merci par avance
Est-ce que qqun a une idée de la performance du vol ces derniers temps? Comme nous sommes en saison-haute, j'espèrais une bonne performance.
Merci par avance
Re: AIR CHINA
Un article dans la Tribune de Geneve du jour sur une delegation genevoise a Pekin, petite mention du vol d'Air China.
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/16999451
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/16999451
Ca veut tout et rien dire. Est-ce que qqun a plus de detail sur les performances actuelles de la ligne?Une opportunité par ailleurs pour les représentants d’Air China de mettre en avant le direct Genève-Pékin, lancé il y a bientôt un an et demi. Dylan Fournier, directeur des ventes de la compagnie à Cointrin, ne cache pas qu’avec une moyenne de 75%, le taux de remplissage actuel est «satisfaisant», mais que la compagnie vise plus avec, comme objectif, une liaison quotidienne.
Re: AIR CHINA
Travelinside:
Air China ayant débuté sa deuxième année d’opération,Dylan Fournier se réjouit de pouvoir enfin bénéficier de données comparables. «Nous avons un taux de remplissage qui a plus souvent oscillé au-delà des 70% qu’en-dessous sur les mois de mai à septembre inclus. Sur cette même période, l’augmentation du nombre de passagers est de 12% par rapport à 2013, toutes classes confondues.» La compagnie opère à present selon l’horaire hivernal, avec trois vols par semaine: mardi, jeudi et samedi.
Air China ayant débuté sa deuxième année d’opération,Dylan Fournier se réjouit de pouvoir enfin bénéficier de données comparables. «Nous avons un taux de remplissage qui a plus souvent oscillé au-delà des 70% qu’en-dessous sur les mois de mai à septembre inclus. Sur cette même période, l’augmentation du nombre de passagers est de 12% par rapport à 2013, toutes classes confondues.» La compagnie opère à present selon l’horaire hivernal, avec trois vols par semaine: mardi, jeudi et samedi.
Re: AIR CHINA
Positif? 3/7 en hiver… J'ai du mal à savoir comment se porte cette ligne, et toujours pas de codeshare avec LX.
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Roman
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Re: AIR CHINA
L'hiver est difficile pour CA, tant que la compagnie ne parvient pas à fidéliser le segment business travel, c'est un long processus, et ils ont 2 commerciaux pour ceci. Il ne faut pas s'attendre à une rentabilité de la ligne après 12mois, sur du LC, c'est mission quasi impossible.juanito a écrit :Positif? 3/7 en hiver… J'ai du mal à savoir comment se porte cette ligne, et toujours pas de codeshare avec LX.
Concernant le code share LX, ça me parait très improbable à ce jour, en regard des relations tendues entre ZRH & PEK, je pense que LX ne facilitera pas cet accès tant qu'ils n'auront pas des meilleurs slots sur la capitale chinoise.
Ceci-dit, d'autres code-share fonctionnent bien, comme celui avec TP ainsi que SK, particulièrement pour les chinois qui font, à l'image des japonais, des circuits en Europe.
Re: AIR CHINA
Bonjour à tous,
J'ai un peu surfé sur le site d'Air China. Lorsqu'on veut réserver un GVA-PEK-GVA, la compagnie indique (comme UA ou AC par exemple) le plan des sièges dispo/réservés, en business et éco.
Est-ce en général un indicateur de remplissage ou non? Est-ce que cela peut nous donner une idée ou est-ce que l'on voit à l'écran n'a rien à voir avec le nombre de pax qui occuperont l'avion?
Merci et bonne journée!
J'ai un peu surfé sur le site d'Air China. Lorsqu'on veut réserver un GVA-PEK-GVA, la compagnie indique (comme UA ou AC par exemple) le plan des sièges dispo/réservés, en business et éco.
Est-ce en général un indicateur de remplissage ou non? Est-ce que cela peut nous donner une idée ou est-ce que l'on voit à l'écran n'a rien à voir avec le nombre de pax qui occuperont l'avion?
Merci et bonne journée!
Re: AIR CHINA
C'est un indicateur d'une tendance mais n'est plus correspondant à la réalité exacatement.
De plus en plus, les systèmes de réservation notamment deviennent de plus en plus "raffinés". En général, certains sièges sont bloqués de base et la grande tendance est à modifier le choix de siège en fonction du prix payé, à voir aussi des limitations dans les codes-share, des variabilités en fonction des statuts de voyageurs fréquents, etc...
Souvent, les "restrictions" sautaient lorsque les vols étaient ouverts au check-in, c'est de moins en moins le cas. Ceci reste donc variable en fonction des compagnies, des stations, etc aussi...
Mike
De plus en plus, les systèmes de réservation notamment deviennent de plus en plus "raffinés". En général, certains sièges sont bloqués de base et la grande tendance est à modifier le choix de siège en fonction du prix payé, à voir aussi des limitations dans les codes-share, des variabilités en fonction des statuts de voyageurs fréquents, etc...
Souvent, les "restrictions" sautaient lorsque les vols étaient ouverts au check-in, c'est de moins en moins le cas. Ceci reste donc variable en fonction des compagnies, des stations, etc aussi...
Mike
Re: AIR CHINA
Salut, merci pour la précision.
Sur le site de la compagnie, comme sur divers sites (ebookers ou autre), les vols directs d'Air China GVA-PEK ne sont pas programmés certains jeudis: par exemple le 22.01 et le 05.02… Réduction en période creuse? Bonne après-midi!
Sur le site de la compagnie, comme sur divers sites (ebookers ou autre), les vols directs d'Air China GVA-PEK ne sont pas programmés certains jeudis: par exemple le 22.01 et le 05.02… Réduction en période creuse? Bonne après-midi!
Re: AIR CHINA
Exact, cela va dans le sens des adaptations de plus en plus fines de la part des compagnies en fonction de l'évolution de la demande (sujet évoqué dans une autre discussion).Marco C. a écrit :Réduction en période creuse? Bonne après-midi!
Mike
Re: AIR CHINA
Si jamais, code-share LX sur le vol CA à GVA à partir du 10 avril prochain (et code-share CA sur le vol LX ZRH-PEK). Ceci devrait notamment drainer des connections à GVA en plus.
Mike
Mike
Re: AIR CHINA
Bonne nouvelle! CA et LX enterre la hache de guerre. Je pense que pour contrer les cies du Golfe, Europeens et Asiatiques ont tout interet a faire front commun.
Ça sera profitable au 2 acteurs et aux pax qui pourront combiner les routings.
Ça sera profitable au 2 acteurs et aux pax qui pourront combiner les routings.
Re: AIR CHINA
Oui bonne nouvelle pour combiner les routings par Zürich ou GVA. Cela dit, il n'y a pas tant de destinations LX en connexion il me semble. Le vol CA arrive vers 17h30 et repart pour 19h20, donc peut-être NCE, BCN, MAD, ou ZRH.
Re: AIR CHINA
Genève Aéroport se veut aussi «China friendly» (Le Temps)
Dejan Nikolic
Genève veut décrocher un label de qualité d’accueil de la clientèle chinoise. Population également cible pour Cointrin, la plateforme a déjà misé sur des auxiliaires parlant couramment le mandarin. Dispositif auquel s’ajoute une dernière campagne de recrutement lancée par Air China, qui a ouvert depuis dix-huit mois une ligne directe à destination de Pékin
Cherchons étudiants parlant couramment le mandarin, pour un mi-temps, disponibles en fin de journée pour l’enregistrement des passagers, le contrôle de leurs documents de voyage et l’assistance lors de l’embarquement, ainsi que les week-ends (maximum trois par mois). Salaire horaire: 23,75 francs. Voilà la récente annonce publiée par des agences de recrutement sous mandat Air China, compagnie ayant ouvert en mai 2013 une ligne directe – quatre fois par semaine – entre Genève et Pékin.
Contactée lundi, la plateforme aéroportuaire du bout du lac confirme s’être elle-même constituée ces dix-huit derniers mois une équipe d’auxiliaires capables de communiquer efficacement avec des touristes chinois – hypersensibles aux efforts consistant à parler leur langue –, particulièrement choyés à Genève. Cointrin est même allé plus loin en formant ses effectifs aux subtilités culturelles de cette population cible.
Promotion sur Weibo
Exemple de mesure en vigueur depuis près de deux ans à Genève Aéroport: ne jamais offrir de coucou suisse à un Chinois. Car le thème folklorique que renferme ce type d’horloge est considéré comme un oiseau de mauvais augure.
L’opération d’Air China viendrait ainsi compléter le dispositif déjà en place sur le tarmac genevois. Et renforce, indirectement, la quête récente de label «Chinese Tourism Welcome Destination Label», certifiant la qualité de l’accueil des visiteurs chinois, que convoite la Cité de Calvin. Des entreprises actives dans le secteur touristique ont suivi – ou sont depuis invitées à le faire –, des formations spécifiques pour décrocher ce sésame avant 2016.
Genève Tourisme & Congrès prévoit à ce titre d’accueillir un blogueur chinois influent pour qu’il s’active sur Weibo (le Twitter local) et organise des voyages promotionnels. Car pour l’économie genevoise, les Chinois sont devenus essentiels. Le nombre de leurs nuitées (plus de 90 000 par an) a presque triplé ces cinq dernières années. Une croissance record en Suisse.
Dejan Nikolic
Genève veut décrocher un label de qualité d’accueil de la clientèle chinoise. Population également cible pour Cointrin, la plateforme a déjà misé sur des auxiliaires parlant couramment le mandarin. Dispositif auquel s’ajoute une dernière campagne de recrutement lancée par Air China, qui a ouvert depuis dix-huit mois une ligne directe à destination de Pékin
Cherchons étudiants parlant couramment le mandarin, pour un mi-temps, disponibles en fin de journée pour l’enregistrement des passagers, le contrôle de leurs documents de voyage et l’assistance lors de l’embarquement, ainsi que les week-ends (maximum trois par mois). Salaire horaire: 23,75 francs. Voilà la récente annonce publiée par des agences de recrutement sous mandat Air China, compagnie ayant ouvert en mai 2013 une ligne directe – quatre fois par semaine – entre Genève et Pékin.
Contactée lundi, la plateforme aéroportuaire du bout du lac confirme s’être elle-même constituée ces dix-huit derniers mois une équipe d’auxiliaires capables de communiquer efficacement avec des touristes chinois – hypersensibles aux efforts consistant à parler leur langue –, particulièrement choyés à Genève. Cointrin est même allé plus loin en formant ses effectifs aux subtilités culturelles de cette population cible.
Promotion sur Weibo
Exemple de mesure en vigueur depuis près de deux ans à Genève Aéroport: ne jamais offrir de coucou suisse à un Chinois. Car le thème folklorique que renferme ce type d’horloge est considéré comme un oiseau de mauvais augure.
L’opération d’Air China viendrait ainsi compléter le dispositif déjà en place sur le tarmac genevois. Et renforce, indirectement, la quête récente de label «Chinese Tourism Welcome Destination Label», certifiant la qualité de l’accueil des visiteurs chinois, que convoite la Cité de Calvin. Des entreprises actives dans le secteur touristique ont suivi – ou sont depuis invitées à le faire –, des formations spécifiques pour décrocher ce sésame avant 2016.
Genève Tourisme & Congrès prévoit à ce titre d’accueillir un blogueur chinois influent pour qu’il s’active sur Weibo (le Twitter local) et organise des voyages promotionnels. Car pour l’économie genevoise, les Chinois sont devenus essentiels. Le nombre de leurs nuitées (plus de 90 000 par an) a presque triplé ces cinq dernières années. Une croissance record en Suisse.
Re: AIR CHINA
Genève Aéroport se veut aussi «China friendly» (Le Temps)
Dejan Nikolic
Genève veut décrocher un label de qualité d’accueil de la clientèle chinoise. Population également cible pour Cointrin, la plateforme a déjà misé sur des auxiliaires parlant couramment le mandarin. Dispositif auquel s’ajoute une dernière campagne de recrutement lancée par Air China, qui a ouvert depuis dix-huit mois une ligne directe à destination de Pékin
Cherchons étudiants parlant couramment le mandarin, pour un mi-temps, disponibles en fin de journée pour l’enregistrement des passagers, le contrôle de leurs documents de voyage et l’assistance lors de l’embarquement, ainsi que les week-ends (maximum trois par mois). Salaire horaire: 23,75 francs. Voilà la récente annonce publiée par des agences de recrutement sous mandat Air China, compagnie ayant ouvert en mai 2013 une ligne directe – quatre fois par semaine – entre Genève et Pékin.
Contactée lundi, la plateforme aéroportuaire du bout du lac confirme s’être elle-même constituée ces dix-huit derniers mois une équipe d’auxiliaires capables de communiquer efficacement avec des touristes chinois – hypersensibles aux efforts consistant à parler leur langue –, particulièrement choyés à Genève. Cointrin est même allé plus loin en formant ses effectifs aux subtilités culturelles de cette population cible.
Promotion sur Weibo
Exemple de mesure en vigueur depuis près de deux ans à Genève Aéroport: ne jamais offrir de coucou suisse à un Chinois. Car le thème folklorique que renferme ce type d’horloge est considéré comme un oiseau de mauvais augure.
L’opération d’Air China viendrait ainsi compléter le dispositif déjà en place sur le tarmac genevois. Et renforce, indirectement, la quête récente de label «Chinese Tourism Welcome Destination Label», certifiant la qualité de l’accueil des visiteurs chinois, que convoite la Cité de Calvin. Des entreprises actives dans le secteur touristique ont suivi – ou sont depuis invitées à le faire –, des formations spécifiques pour décrocher ce sésame avant 2016.
Genève Tourisme & Congrès prévoit à ce titre d’accueillir un blogueur chinois influent pour qu’il s’active sur Weibo (le Twitter local) et organise des voyages promotionnels. Car pour l’économie genevoise, les Chinois sont devenus essentiels. Le nombre de leurs nuitées (plus de 90 000 par an) a presque triplé ces cinq dernières années. Une croissance record en Suisse.
Dejan Nikolic
Genève veut décrocher un label de qualité d’accueil de la clientèle chinoise. Population également cible pour Cointrin, la plateforme a déjà misé sur des auxiliaires parlant couramment le mandarin. Dispositif auquel s’ajoute une dernière campagne de recrutement lancée par Air China, qui a ouvert depuis dix-huit mois une ligne directe à destination de Pékin
Cherchons étudiants parlant couramment le mandarin, pour un mi-temps, disponibles en fin de journée pour l’enregistrement des passagers, le contrôle de leurs documents de voyage et l’assistance lors de l’embarquement, ainsi que les week-ends (maximum trois par mois). Salaire horaire: 23,75 francs. Voilà la récente annonce publiée par des agences de recrutement sous mandat Air China, compagnie ayant ouvert en mai 2013 une ligne directe – quatre fois par semaine – entre Genève et Pékin.
Contactée lundi, la plateforme aéroportuaire du bout du lac confirme s’être elle-même constituée ces dix-huit derniers mois une équipe d’auxiliaires capables de communiquer efficacement avec des touristes chinois – hypersensibles aux efforts consistant à parler leur langue –, particulièrement choyés à Genève. Cointrin est même allé plus loin en formant ses effectifs aux subtilités culturelles de cette population cible.
Promotion sur Weibo
Exemple de mesure en vigueur depuis près de deux ans à Genève Aéroport: ne jamais offrir de coucou suisse à un Chinois. Car le thème folklorique que renferme ce type d’horloge est considéré comme un oiseau de mauvais augure.
L’opération d’Air China viendrait ainsi compléter le dispositif déjà en place sur le tarmac genevois. Et renforce, indirectement, la quête récente de label «Chinese Tourism Welcome Destination Label», certifiant la qualité de l’accueil des visiteurs chinois, que convoite la Cité de Calvin. Des entreprises actives dans le secteur touristique ont suivi – ou sont depuis invitées à le faire –, des formations spécifiques pour décrocher ce sésame avant 2016.
Genève Tourisme & Congrès prévoit à ce titre d’accueillir un blogueur chinois influent pour qu’il s’active sur Weibo (le Twitter local) et organise des voyages promotionnels. Car pour l’économie genevoise, les Chinois sont devenus essentiels. Le nombre de leurs nuitées (plus de 90 000 par an) a presque triplé ces cinq dernières années. Une croissance record en Suisse.