L'avenir d'Aigle Azur
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Quel avenir pour Aigle Azur ?
Cedric Pastour, le PDG de la compagnie, fera un point sur la situation actuelle de la compagnie et sur la stratégie à venir lors d'un petit-déjeuner de presse le 23 octobre prochain.
Y aura-t-il des annonces importantes à cette occasion ?
Cedric Pastour, le PDG de la compagnie, fera un point sur la situation actuelle de la compagnie et sur la stratégie à venir lors d'un petit-déjeuner de presse le 23 octobre prochain.
Y aura-t-il des annonces importantes à cette occasion ?
Re: L'avenir d'Aigle Azur
L'avenir de ZI c'est une fusion à plus où moins long terme avec Corsair.
Re: L'avenir d'Aigle Azur
Et l'avenir de Corsair passera-t-il dans une fusion avec Aigle Azur ? Corsair s'est recentrée sur le long courrier, quel serait l'intérêt pour elle de revenir dans le moyen courrier ?azur a écrit :L'avenir de ZI c'est une fusion à plus où moins long terme avec Corsair.
Re: L'avenir d'Aigle Azur
Je doute fort de cette alternative. Aucune synergie entre les 2 cies. Elles ont vraiment 2 marchés distincts et bien peu compatibles. Donc stratégie de suicide accompagné.azur a écrit :L'avenir de ZI c'est une fusion à plus où moins long terme avec Corsair.
Maintenant pour sauver quelques années d'exploitation, pourquoi pas. Mais au final la catastrophe annoncée arrivera.
Ce qui est vrai, c'est qu'Aigle Azur va mal et que le long courrier devient l'arlésienne de la cie.
- Flyzen
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Re: L'avenir d'Aigle Azur
C'est trop tard ! Corsair n'a plus besoin de ZI donc ou est l'interet d'une fusion !REGO a écrit :Et l'avenir de Corsair passera-t-il dans une fusion avec Aigle Azur ? Corsair s'est recentrée sur le long courrier, quel serait l'intérêt pour elle de revenir dans le moyen courrier ?azur a écrit :L'avenir de ZI c'est une fusion à plus où moins long terme avec Corsair.
ZI a voulu jouer dans la cour des grands Afrique de l'ouest, Bagdad, Pekin, Moscou et j'en passe sans en avoir l'étoffe donc le résultat ça plonge +/- partout et sans revenir raisonnable ça pourrait mal finir !
Pour le MC chez Corsair en particulier pour les "TO du groupe" le développement qui s'est fait autour de JetAirFly est suffisant et n'est certainement pas terminé !
Michel
Re: L'avenir d'Aigle Azur
Résultat des courses :
- Pékin abandonné a terme ( raison : problèmes de droits avec la Russie).
- volonté de se développer sur long courrier sur l'Afrique avec le passage de Bamako en gros porteur d'ici... 2016.
- Pékin abandonné a terme ( raison : problèmes de droits avec la Russie).
- volonté de se développer sur long courrier sur l'Afrique avec le passage de Bamako en gros porteur d'ici... 2016.
Re: L'avenir d'Aigle Azur
Il est intéressant et curieux de voir que ZI,Xl et CRL sont dans la même dynamique de recherche d'un actionnaire, conditions requises aux dénonciations des accords PN de ces 3 compagnies.
Question ? la course pour être le premier à signé ou bien une politique plus globale visant à un rapprochement ?
Question ? la course pour être le premier à signé ou bien une politique plus globale visant à un rapprochement ?
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Re: L'avenir d'Aigle Azur
Ce n'est pas une raison c'est le résultat d'une incompétence .... les droits sont le 1er critère a examiner et valider' avant de lancer une ligne et sur du LC c'est loin d'être simplepcbaf a écrit : - Pékin abandonné a terme ( raison : problèmes de droits avec la Russie)...
PS sur l'Afrique idem
Michel
Re: L'avenir d'Aigle Azur
+1Flyzen a écrit :Ce n'est pas une raison c'est le résultat d'une incompétence .... les droits sont le 1er critère a examiner et valider' avant de lancer une ligne et sur du LC c'est loin d'être simplepcbaf a écrit : - Pékin abandonné a terme ( raison : problèmes de droits avec la Russie)...
PS sur l'Afrique idem
Re: L'avenir d'Aigle Azur
Visiblement, il ne s'agit pas tant de droits de trafic (ils devaient les avoir, mais à confirmer) mais surtout d'autorisations de survol de la part des autorités russes. Un autre élément est venu retarder le projet: l'absence d'accord avec les PNT qui ont rejeté par deux fois une proposition visant à mettre en place un secteur long-courrier.
Re: L'avenir d'Aigle Azur
Les PNT voulaient imposer 4 jours sur place à Pékin..un délire collectif suicidaire..bien fait pour ces idiots...pcbaf a écrit : Un autre élément est venu retarder le projet: l'absence d'accord avec les PNT qui ont rejeté par deux fois une proposition visant à mettre en place un secteur long-courrier.
Re: L'avenir d'Aigle Azur
La conférence de presse de C. Pastour : Pékin est définitivement abandonné, long courrier pas avant 2016, problème avec l'Algérie pour récupérer ses fonds
La petite compagnie française qui souhaitait lancer sa première ligne long-courrier avec le soutien de son actionnaire chinois HNA, a perdu l’espoir d’obtenir des droits de survol de la Russie à brève échéance.
Annoncée pour juin 2013, puis reportée à avril 2015, l’ouverture de la ligne Paris/Pékin d’Aigle Azur « n’est plus d’actualité », a indiqué ce matin son PDG, Cédric Pastour, lors d’une conférence de presse à Paris. La petite compagnie française, qui s’efforce depuis des années de diversifier une activité essentiellement axée sur la desserte de l’Algérie, jette le gant, faute d’avoir obtenu une autorisation de survol de la Russie. « La situation est à ce jour totalement bloquée et Aigle Azur ne peut pas rester suspendue à une hypothétique autorisation de survol », a expliqué Cédric Pastour, qui reconnaît avoir sous-estimé, « comme tout le monde », la difficulté d’obtenir le précieux sésame de Moscou.
Ce projet de ligne Paris-Pékin était pourtant au cœur de la stratégie de développement d’Aigle Azur. Il devait non seulement lui permettre de se lancer sur le long-courrier, considéré comme un relais de croissance indispensable, mais il avait également justifié l’entrée au capital du groupe privé chinois HNA, à hauteur de 48 %, en 2012. En investissant plusieurs millions d’euros dans Aigle Azur, HNA, qui contrôle notamment la compagnie chinoise Hainan Airlines, espérait contourner le refus des autorités chinoises d’accorder des droits de trafic sur Pékin à un concurrent chinois d’Air China. En tant que compagnie française, Aigle Azur disposait en effet de droits de trafic sur l’axe Paris/Pékin. Mais pas d’une autorisation de survol de la Sibérie, utilisée par Moscou comme un instrument de pression sur les pays européens.
33 millions d’euros bloqués en Algérie
Du coup, c’est toute la stratégie d’Aigle Azur qui est remise en cause, ainsi que la présence de HNA à son capital, même si la compagnie n’a pas totalement renoncé à ses projets en Chine. « Nous serions intéressés par la desserte de Hong Kong, indique Cédric Pastour. Mais aucun droit de trafic supplémentaire n’est disponible pour l’heure ». En attendant un éventuel déblocage, Aigle Azur, qui ne veut pas renoncer au long-courrier, étudie l’ouverture de lignes sur l’Afrique. A commencer par Bamako, que la compagnie dessert déjà en A320. Mais pas avant avril 2016, le temps pour Aigle Azur de conclure de nouveaux accords collectifs avec ses pilotes et ses personnels de cabine, et de mener à bien le plan de retour à l’équilibre.
L’exercice clos le 31 mars dernier s’est en effet soldé par une nouvelle perte nette de 2 millions pour un chiffre d’affaires de 374 millions d’euros. Les premières mesures de ce plan ont été la dénonciation des accords collectifs et la décision de fermer ligne Paris/Moscou, lancée il y a un an en partenariat avec Transaero, faute de rentabilité. Le volet suivant sera l’optimisation du programme de vol sur l’Algérie, avec pour objectif d’augmenter de 10 % le nombre d’heures de vol par avion. Par ailleurs Aigle Azur espère toujours récupérer 33 millions d’euros de recettes bloquées en Algérie du fait d’un désaccord sur l’interprétation des règles de rapatriement des fonds. Le sujet, qui concerne également Air France, serait traité « au plus haut niveau de l’Etat », assure Cédric Pastour, qui ne peut que croiser les doigts dans cette affaire.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... J3UcX00.99
La petite compagnie française qui souhaitait lancer sa première ligne long-courrier avec le soutien de son actionnaire chinois HNA, a perdu l’espoir d’obtenir des droits de survol de la Russie à brève échéance.
Annoncée pour juin 2013, puis reportée à avril 2015, l’ouverture de la ligne Paris/Pékin d’Aigle Azur « n’est plus d’actualité », a indiqué ce matin son PDG, Cédric Pastour, lors d’une conférence de presse à Paris. La petite compagnie française, qui s’efforce depuis des années de diversifier une activité essentiellement axée sur la desserte de l’Algérie, jette le gant, faute d’avoir obtenu une autorisation de survol de la Russie. « La situation est à ce jour totalement bloquée et Aigle Azur ne peut pas rester suspendue à une hypothétique autorisation de survol », a expliqué Cédric Pastour, qui reconnaît avoir sous-estimé, « comme tout le monde », la difficulté d’obtenir le précieux sésame de Moscou.
Ce projet de ligne Paris-Pékin était pourtant au cœur de la stratégie de développement d’Aigle Azur. Il devait non seulement lui permettre de se lancer sur le long-courrier, considéré comme un relais de croissance indispensable, mais il avait également justifié l’entrée au capital du groupe privé chinois HNA, à hauteur de 48 %, en 2012. En investissant plusieurs millions d’euros dans Aigle Azur, HNA, qui contrôle notamment la compagnie chinoise Hainan Airlines, espérait contourner le refus des autorités chinoises d’accorder des droits de trafic sur Pékin à un concurrent chinois d’Air China. En tant que compagnie française, Aigle Azur disposait en effet de droits de trafic sur l’axe Paris/Pékin. Mais pas d’une autorisation de survol de la Sibérie, utilisée par Moscou comme un instrument de pression sur les pays européens.
33 millions d’euros bloqués en Algérie
Du coup, c’est toute la stratégie d’Aigle Azur qui est remise en cause, ainsi que la présence de HNA à son capital, même si la compagnie n’a pas totalement renoncé à ses projets en Chine. « Nous serions intéressés par la desserte de Hong Kong, indique Cédric Pastour. Mais aucun droit de trafic supplémentaire n’est disponible pour l’heure ». En attendant un éventuel déblocage, Aigle Azur, qui ne veut pas renoncer au long-courrier, étudie l’ouverture de lignes sur l’Afrique. A commencer par Bamako, que la compagnie dessert déjà en A320. Mais pas avant avril 2016, le temps pour Aigle Azur de conclure de nouveaux accords collectifs avec ses pilotes et ses personnels de cabine, et de mener à bien le plan de retour à l’équilibre.
L’exercice clos le 31 mars dernier s’est en effet soldé par une nouvelle perte nette de 2 millions pour un chiffre d’affaires de 374 millions d’euros. Les premières mesures de ce plan ont été la dénonciation des accords collectifs et la décision de fermer ligne Paris/Moscou, lancée il y a un an en partenariat avec Transaero, faute de rentabilité. Le volet suivant sera l’optimisation du programme de vol sur l’Algérie, avec pour objectif d’augmenter de 10 % le nombre d’heures de vol par avion. Par ailleurs Aigle Azur espère toujours récupérer 33 millions d’euros de recettes bloquées en Algérie du fait d’un désaccord sur l’interprétation des règles de rapatriement des fonds. Le sujet, qui concerne également Air France, serait traité « au plus haut niveau de l’Etat », assure Cédric Pastour, qui ne peut que croiser les doigts dans cette affaire.
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Re: L'avenir d'Aigle Azur
Ah bon et le survol d'un pays c'est quoi ? c'est dans toutes les autorisations ( ou droits) administratifs qu'il faut obtenir pour ouvrir une ligne !pcbaf a écrit :Visiblement, il ne s'agit pas tant de droits de trafic (ils devaient les avoir, mais à confirmer) mais surtout d'autorisations de survol de la part des autorités russes...
les droits d'ouverture de lignes sont définis par les accords bilatéraux entre les pays départ/arrivée ( et escale si besoin) et ensuite il faut les droits de survol et sortir les €€€ alors que chez ZI on ne soit pas au courant me semble ENORME !
...ouvrir Pekin j'ai tjrs dit c'était une connerie pour une Cie ce profil !
Et pour rebondir sur le post REGO, pas sur que Hainan reste dans le coup donc la ZI serait surement très mal barré
Michel
Re: L'avenir d'Aigle Azur
Je sais bien tout ça. C'était juste pour préciser qu'ils ne s'agissait pas des droits de trafic mais des autorisations de survol.
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Re: L'avenir d'Aigle Azur
C'est quelque chose qui se serait surement négocié mais bon le pbl principal de cette ligne n'était pas la ! mais c'est aussi a mettre au compte de ces micro-compagnies qui veulent faire du LC !AVION a écrit :Les PNT voulaient imposer 4 jours sur place à Pékin..un délire collectif suicidaire..bien fait pour ces idiots...pcbaf a écrit : Un autre élément est venu retarder le projet: l'absence d'accord avec les PNT qui ont rejeté par deux fois une proposition visant à mettre en place un secteur long-courrier.
Michel
Re: L'avenir d'Aigle Azur
Et de plus 33 millions bloqués en ALgérie soit près de 10% du CA, la compagnie doit avoir des sérieux problèmes de trésorerie. Peut-être une ligne de crédit garantie par un organisme public... J'imagine que Hainan doit voir ZI comme un boulet, puisqu'elle se débrouille toute seule pour venir à Paris.Flyzen a écrit : Et pour rebondir sur le post REGO, pas sur que Hainan reste dans le coup donc la ZI serait surement très mal barré
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Re: L'avenir d'Aigle Azur
A lire également
http://www.journal-aviation.com/actuali ... dressement
avec un passage qui n'augure rien de bon ZI n'a plus de machines LC
http://www.journal-aviation.com/actuali ... dressement
avec un passage qui n'augure rien de bon ZI n'a plus de machines LC
Et Hainan n'a pas suffisamment de machines pour son propre développement ( demandes pour 9 nouvelles lignes pour programme 2015)Aigle Azur doit également trouver des gros-porteurs, la lettre d’intention initialement signée en avril avec Dubai Aerospace pour deux A330-200 n’ayant pas été ratifiée. Par ailleurs, elle exclut la possibilité de recourir à des appareils de son actionnaire HNA.
Michel
Re: L'avenir d'Aigle Azur
ZI cherchait peut être aussi à rameuter sur son vol vers Pékin des passagers en correspondance avec l'Algérie. Ce qui n'aurait pas été déconnant stratégiquement. Le point-à-point c'est bien mais pas forcément suffisant.
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Re: L'avenir d'Aigle Azur
Oui je sais l'argument des pax algériens "entendu" ... je crois qu'avec Emirates Qatar, bientôt Etihad et j'en oublie surement ... ils n'attendaient certainement pas ZISebo a écrit :ZI cherchait peut être aussi à rameuter sur son vol vers Pékin des passagers en correspondance avec l'Algérie. Ce qui n'aurait pas été déconnant stratégiquement. Le point-à-point c'est bien mais pas forcément suffisant.
Michel