C'était moins une...

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thomas
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Message par thomas »

Pour éviter un monomoteur Cessna 172 civil, le Falcon 900 militaire transportant le premier ministre François Fillon a dû effectuer une manœuvre d'évitement dimanche soir à 17h40 peu avant d'atterrir à Villacoublay (Yvelines), aérodrome militaire où sont basés les aéronefs ministériels. Une augmentation de la poussée des réacteurs a été nécessaire, ce qui s'est traduit par une sensation d'accélération par les huit passagers déjà attachés en vue de l'atterrissage - à l'intérieur du triréacteur.

Celui-ci avait décollé d'Angers à 17h10, était en descente pour atterrir face à l'Est sur la piste de Villacoublay. Cette trajectoire d'approche finale passe sensiblement au-dessus de l'aérodrome de loisirs et d'affaires de Toussus-le-Noble. Des zones réservées permettent d'éviter que les trafics des deux plateformes ne se mélangent. Tout se passe bien, sauf quand un Cessna 172, égaré selon son pilote, ne respecte pas l'altitude imposée (1 500 pieds, environ 500 mètres) et traverse donc un espace qui lui interdit, dit de «classe A». Les deux avions sont passés à 60 mètres l'un de l'autre, selon les témoignages recueillis par la gendarmerie. La sécurité n'a donc pas été respectée. Comme les avions de ligne, le Falcon possède heureusement un détecteur de trafic qui affiche sur un écran de sa planche de bord les autres appareils. Le Cessna avait été également vu par les radars militaires Aladin de surveillance aérienne susceptibles de guider des missiles sol-air. Ce qui avait permis à la tour de contrôle de Villacoublay d'informer le pilote de l'avion ministériel d'un autre aéronef en route de collision. La météo était également favorable avec une excellente visibilité. L'équipage du Falcon a fait, à l'arrivée à l'Escadron de transport (Etec) de Villacoublay, une déclaration d'«Airprox» qui déclenche une enquête technique. Le substitut du tribunal de Versailles s'est néanmoins saisi de l'affaire.

Source : Le Figaro
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