« Il ne doit plus y avoir grand-chose à découvrir du Malabar Princess » affirmait Daniel Roche en octobre 2007.
Ce Lyonnais de 56 ans, passionné d'aviation, s'est trompé. Contre toute attente, il a retrouvé le 22 septembre dernier, à 2.000 mètres d'altitude sur le glacier des Bossons, en contrebas du Mont-Blanc, un moteur de l'avion «Malabar Princess».
L'avion de la compagnie Air India s'était écrasé le 3 novembre 1950, ne laissant aucun survivant parmi les 48 voyageurs et personnels d'équipage. Depuis, les passionnés arpentent la montagne à la recherche des débris du fameux crash.
Pour Daniel Roche, qui se décrit lui-même comme « une sorte de Tintin au Tibet », « il n'y a pas de doute possible » : il s'agit d'un « Pratt & Whitney, modèle 2.800 », un « «18 cylindres en étoile de 2.500 chevaux », qui équipait le Malabar Princess, un « Lockheed L-749 Constellation » affirme ce dirigeant d'une société immobilière. En quatre ans de promenade à la recherche de vestiges d'accidents aériens, il a amassé plus d'une tonne de restes en tout genre.
Mardi, le moteur qu'il a retrouvé, qui pèse plusieurs centaines de kilos, a été hélitreuillé et devrait être analysé à Lyon. Pour Daniel Roche, c'est une chance de connaître enfin la raison du crash. Selon lui, il a pu être établi, à partir des derniers échanges radio entre le pilote et sa tour de contrôle, que l'avion avait été pris par de puissants vents rabattants qui l'avaient violemment projeté contre le flanc de la montagne, pulvérisant l'appareil. Les analyses vont cependant permettre de vérifier qu'il n'a pas subi de perte de puissance ou un problème technique avant le crash.
source AFP
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mes photos d'un Constel' à Bale.
