L'ouverture du capital est bien sur les rails
Une chose est certaine : il restera public à au moins 51 % jusqu'en 2013
Des fuites font état, ces derniers jours, d'une réflexion menée au sein du gouvernement concernant l'ouverture du capital de quatre aéroports de province, parmi lesquels celui de Montpellier.
S'il y a bien une réflexion menée en ce sens, il manque encore l'essentiel, à savoir les modalités de cette réflexion et, surtout, les objectifs. « On ne peut pas comparer des objectifs fixés pour un aéroport comme celui de Nice, le premier de province, et celui de Montpellier, qui se situe à la dixième place » , explique un acteur majeur du secteur aérien montpelliérain.
En effet, un peu plus d'un an après la création de la société aéroportuaire, le 1 er juillet 2009, l'État en est déjà à lancer la réflexion. « Il faut savoir s'il veut faire évoluer le capital pour lui donner un plus grand ancrage régional ou pour lui permettre de faire rentrer de l'argent frais, qui lui permettrait d'assurer son développement » , ajoute notre interlocuteur.
Depuis la création de la société aéroportuaire Montpellier Méditerranée, le capital est réparti de la manière suivante : 60 % l'État, 25 % la CCI de Montpellier, 7 % le Département de l'Hérault, 6,5 % la Région Languedoc-Roussillon, 1 % la communauté des communes du Pays de l'Or et 0,5 % l'Agglomération de Montpellier. Le capital de la société anonyme s'élève, à ce jour, à 148 000 €. Une ouverture ne pourrait concerner que deux catégories d'acteurs : les collectivités territoriales et les opérateurs privés.
Dans le premier cas, la Région Languedoc- Roussillon, par la voix de son président, n'a jamais caché son ambition de contrôler la société aéroportuaire. Dans le second cas, on peut fort bien imaginer le groupe Véolia, qui a, il y a quelques années, décroché, via sa filiale Véolia Transports, la gestion de l'aéroport de Nîmes, s'intéresser de près à celui de Montpellier.
Mais quoi qu'il en soit, insiste notre interlocuteur, « jusqu'en 2013, le capital restera public à hauteur au moins de 51 % » . Et dans public, il faut entendre aussi bien l'État, que la CCI ou encore les collectivités territoriales. L'évolution du capital pourrait même se faire dans un mix privé-public.
Ouverture du capital aéroport de Montpellier
Re: Ouverture Capital aeroport MPL
L'information est diffusée depuis le début de la semaine comme une traînée de poudre. L'État s'apprêterait à ouvrir le capital de plusieurs aéroports de province classés d'intérêt national. Est notamment cité celui de Montpellier. L'affaire serait, dit-on, bouclée avant l'été. Elle appelle néanmoins quelques interrogations.
1 L'État veut-il vendre ? Lors de la création, le 1er juillet 2009, des sociétés aéroportuaires, l'État ne l'a pas caché : le capital ne bougerait pas jusqu'à fin 2013. Après, il serait ouvert. Il n'y a donc guère de surprise. Rappelons la composition de celle de Montpellier Méditerranée, société anonyme à capitaux publics : 60 % l'État, 25 % la CCI, 7 % le Département, 6,5 % la Région, 1 % la communauté de communes du Pays de l'Or et 0,5 % l'Agglomération.
Le capital social, lui, est de 148 000 .
À ce jour, du côté de l'aéroport, c'est le flou total. « Tant que l'État ne nous a pas donné sa position, on ne peut rien envisager », dit un responsable.
2 Quelles parts, l'État céderait-il ? Lors de la création des sociétés aéroportuaires, l'État s'était engagé à ouvrir le capital. Depuis quelques mois, des études ont été lancées afin de déterminer la faisabilité du projet au cas par cas. La Société générale a été mandatée par Bercy valoriser chaque société. Ceux de Montpellier ont rencontré, il y a quelques semaines, les représentants de la banque à Bercy.
3 L'aéroport est-il intéressant ? Il est évident que l'aéroport Montpellier Méditerranée, 9e au plan national, pèserait nettement moins pour un investisseur potentiel qu'un terminal comme Marseille ou Toulouse, pour ne citer que les plus proches. Avec un chiffre d'affaires de 21 M, l'aéroport montpelliérain est encore loin derrière ceux de Marseille (environ 80 M) et Toulouse (plus de 90 M).
4 Qui serait intéressé ? Deux catégories d'acteurs : les collectivités territoriales et les opérateurs privés. Dans cette seconde catégorie, Vinci ou Véolia Transports (qui gère Nîmes) peuvent être candidats. Une hypothèse à laquelle ne croit guère ce membre du conseil de surveillance de Montpellier Méditerranée. « Pour ces groupes, un aéroport comme celui de Montpellier ne serait pas intéressant en termes de rentabilité. Il faudrait que, comme à Nîmes, les collectivités compensent le manque à gagner. Or, ici, les collectivités, surtout la Région, ont toujours dit que si elles engageaient de l'argent, elles voudraient contrôler. Une telle hypothèse est peu plausible », dit-il. Reste donc les collectivités.
La Région a fait savoir, par la voix de son vice-président, Robert Navarro, qu'elle était intéressée. Mais serait-elle la meilleure solution ? « La Région, qui gère plusieurs aéroports n'a, à ce jour, pas prouvé son savoir-faire », dit un membre du conseil de surveillance de l'aéroport. Lequel préférerait plutôt un contrôle par « le Département ou mieux encore l'Agglo, qui sont plus proches en termes de territoire ».
1 L'État veut-il vendre ? Lors de la création, le 1er juillet 2009, des sociétés aéroportuaires, l'État ne l'a pas caché : le capital ne bougerait pas jusqu'à fin 2013. Après, il serait ouvert. Il n'y a donc guère de surprise. Rappelons la composition de celle de Montpellier Méditerranée, société anonyme à capitaux publics : 60 % l'État, 25 % la CCI, 7 % le Département, 6,5 % la Région, 1 % la communauté de communes du Pays de l'Or et 0,5 % l'Agglomération.
Le capital social, lui, est de 148 000 .
À ce jour, du côté de l'aéroport, c'est le flou total. « Tant que l'État ne nous a pas donné sa position, on ne peut rien envisager », dit un responsable.
2 Quelles parts, l'État céderait-il ? Lors de la création des sociétés aéroportuaires, l'État s'était engagé à ouvrir le capital. Depuis quelques mois, des études ont été lancées afin de déterminer la faisabilité du projet au cas par cas. La Société générale a été mandatée par Bercy valoriser chaque société. Ceux de Montpellier ont rencontré, il y a quelques semaines, les représentants de la banque à Bercy.
3 L'aéroport est-il intéressant ? Il est évident que l'aéroport Montpellier Méditerranée, 9e au plan national, pèserait nettement moins pour un investisseur potentiel qu'un terminal comme Marseille ou Toulouse, pour ne citer que les plus proches. Avec un chiffre d'affaires de 21 M, l'aéroport montpelliérain est encore loin derrière ceux de Marseille (environ 80 M) et Toulouse (plus de 90 M).
4 Qui serait intéressé ? Deux catégories d'acteurs : les collectivités territoriales et les opérateurs privés. Dans cette seconde catégorie, Vinci ou Véolia Transports (qui gère Nîmes) peuvent être candidats. Une hypothèse à laquelle ne croit guère ce membre du conseil de surveillance de Montpellier Méditerranée. « Pour ces groupes, un aéroport comme celui de Montpellier ne serait pas intéressant en termes de rentabilité. Il faudrait que, comme à Nîmes, les collectivités compensent le manque à gagner. Or, ici, les collectivités, surtout la Région, ont toujours dit que si elles engageaient de l'argent, elles voudraient contrôler. Une telle hypothèse est peu plausible », dit-il. Reste donc les collectivités.
La Région a fait savoir, par la voix de son vice-président, Robert Navarro, qu'elle était intéressée. Mais serait-elle la meilleure solution ? « La Région, qui gère plusieurs aéroports n'a, à ce jour, pas prouvé son savoir-faire », dit un membre du conseil de surveillance de l'aéroport. Lequel préférerait plutôt un contrôle par « le Département ou mieux encore l'Agglo, qui sont plus proches en termes de territoire ».
-
Flyzen
- A380
- Messages : 13771
- Enregistré le : mer. 24 sept. 2008, 07:14
- Localisation : Vendée (proche 44)
Re: Ouverture Capital aeroport MPL
le plus crédile/logique est certainement le mm que Nimes donc Veolia, ça semble +/- la politique des gestionnaires privés de ratisser large sur une région donnéelaurent34 a écrit :...Qui serait intéressé ? Deux catégories d'acteurs : les collectivités territoriales et les opérateurs privés. Dans cette seconde catégorie, Vinci ou Véolia Transports (qui gère Nîmes) peuvent être candidats....
...car le pbl est que sur 2011/2012 les collectivités territoriales ont les crédits/ressources +/- bridés donc peut être pas assez d' €€€ a mettre sur la table
a suivre ... mais celui qui pourrait en faire les frais c'est peut etre Beziers !
-
Flyzen
- A380
- Messages : 13771
- Enregistré le : mer. 24 sept. 2008, 07:14
- Localisation : Vendée (proche 44)
Re: Ouverture Capital aeroport MPL
le plus crédile/logique est certainement le mm que Nimes donc Veolia, ça semble +/- la politique des gestionnaires privés de ratisser large sur une région donnéelaurent34 a écrit :...Qui serait intéressé ? Deux catégories d'acteurs : les collectivités territoriales et les opérateurs privés. Dans cette seconde catégorie, Vinci ou Véolia Transports (qui gère Nîmes) peuvent être candidats....
...car le pbl est que sur 2011/2012 les collectivités territoriales ont les crédits/ressources +/- bridés donc peut être pas assez d' €€€ a mettre sur la table
a suivre ... mais celui qui pourrait en faire les frais c'est peut etre Beziers !
Re: Ouverture Capital aeroport MPL
L'ouverture du capital de l'aéroport de Montpellier pourrait être annoncée sous peu
La procédure d'ouverture du capital de quatre aéroports régionaux français, dont celui de Montpellier-Fréjorgues, devrait être annoncée la semaine prochaine par le Premier ministre François Fillon.
L'Agence des participations de l'État (APE) a engagé l'an dernier une réflexion sur la vente d'une partie de ses participations dans les sociétés qui gèrent les aéroports régionaux, une privatisation partielle prévue par des lois de 2004 et 2005. "L'objectif est de boucler le dossier avant la fin de l'année". Les appels d'offres concerneraient les aéroports de Lyon-Saint-Exupéry, Toulouse-Blagnac, Bordeaux-Mérignac et Montpellier-Méditerranée.
Un porte-parole du Premier ministre n'était pas disponible dans l'immédiat pour commenter cette information. "L'engagement de ne pas privatiser (c'est-à-dire de conserver plus de 50% du capital entre les mains d'actionnaires publics) sera tenu", a encore précisé cette source.
L'annonce de la privatisation partielle des aéroports est attendue depuis plusieurs semaines, donnant lieu à des spéculations sur un éventuel abandon de ce projet par le gouvernement. Des observateurs s'attendaient à ce qu'une décision soit annoncée après les élections cantonales, un scrutin qui s'est avéré très difficile pour le gouvernement de Nicolas Sarkozy.
Ces aéroports sont détenus à 60% par l'Etat, 25% par les Chambres de commerce et d'industrie et à 15% par les collectivités territoriales. Parmi les candidats pressentis figurent le géant du BTP et des concessions Vinci , Aéroports de Paris (ADP) , Keolis, filiale de la SNCF, Veolia , déjà gestionnaire des aéroports de Beauvais et de Nîmes, ou encore les fonds infrastructure de la Caisse des dépôts (CDC) et de la banque d'investissement australienne Macquari
La procédure d'ouverture du capital de quatre aéroports régionaux français, dont celui de Montpellier-Fréjorgues, devrait être annoncée la semaine prochaine par le Premier ministre François Fillon.
L'Agence des participations de l'État (APE) a engagé l'an dernier une réflexion sur la vente d'une partie de ses participations dans les sociétés qui gèrent les aéroports régionaux, une privatisation partielle prévue par des lois de 2004 et 2005. "L'objectif est de boucler le dossier avant la fin de l'année". Les appels d'offres concerneraient les aéroports de Lyon-Saint-Exupéry, Toulouse-Blagnac, Bordeaux-Mérignac et Montpellier-Méditerranée.
Un porte-parole du Premier ministre n'était pas disponible dans l'immédiat pour commenter cette information. "L'engagement de ne pas privatiser (c'est-à-dire de conserver plus de 50% du capital entre les mains d'actionnaires publics) sera tenu", a encore précisé cette source.
L'annonce de la privatisation partielle des aéroports est attendue depuis plusieurs semaines, donnant lieu à des spéculations sur un éventuel abandon de ce projet par le gouvernement. Des observateurs s'attendaient à ce qu'une décision soit annoncée après les élections cantonales, un scrutin qui s'est avéré très difficile pour le gouvernement de Nicolas Sarkozy.
Ces aéroports sont détenus à 60% par l'Etat, 25% par les Chambres de commerce et d'industrie et à 15% par les collectivités territoriales. Parmi les candidats pressentis figurent le géant du BTP et des concessions Vinci , Aéroports de Paris (ADP) , Keolis, filiale de la SNCF, Veolia , déjà gestionnaire des aéroports de Beauvais et de Nîmes, ou encore les fonds infrastructure de la Caisse des dépôts (CDC) et de la banque d'investissement australienne Macquari
Re: Ouverture du capital aéroport de Montpellier
L’ouverture du capital de la société aéroportuaire Montpellier Méditerranée, comme celui de plusieurs autres aéroports français, est suspendue.
Faute d’une décision dans les temps de la part du gouvernement, le processus, qui devait permettre à des sociétés privées ou aux collectivités d’en prendre la majorité, est remis à plus tard. L’État, qui détient 60 % du capital de Montpellier Méditerranée, devait céder un peu moins de 50 % de ses parts.
Ce gel de l’ouverture du capital serait dû à des divergences entre l’État et les collectivités territoriales, actionnaires à Montpellier à hauteur de 15 %. Ces dernières souhaitent augmenter leur part, voire prendre la majorité, alors que l’État serait enclin à en confier la gestion à des opérateurs privés.
Selon le calendrier initial, le processus d’ouverture du capital devait être lancé en juin 2011.
L’objectif étant de boucler cette opération avant l’élection présidentielle du printemps 2012. "Désormais, les délais sont dépassés pour finaliser l’ouverture. Comme elle ne pourra être faite avant l’élection présidentielle, elle a été reportée", commente un acteur local du dossier.
Faute d’une décision dans les temps de la part du gouvernement, le processus, qui devait permettre à des sociétés privées ou aux collectivités d’en prendre la majorité, est remis à plus tard. L’État, qui détient 60 % du capital de Montpellier Méditerranée, devait céder un peu moins de 50 % de ses parts.
Ce gel de l’ouverture du capital serait dû à des divergences entre l’État et les collectivités territoriales, actionnaires à Montpellier à hauteur de 15 %. Ces dernières souhaitent augmenter leur part, voire prendre la majorité, alors que l’État serait enclin à en confier la gestion à des opérateurs privés.
Selon le calendrier initial, le processus d’ouverture du capital devait être lancé en juin 2011.
L’objectif étant de boucler cette opération avant l’élection présidentielle du printemps 2012. "Désormais, les délais sont dépassés pour finaliser l’ouverture. Comme elle ne pourra être faite avant l’élection présidentielle, elle a été reportée", commente un acteur local du dossier.
Re: Ouverture du capital aéroport de Montpellier
http://www.entreprise-montpellier.fr/pr ... 52007.html" onclick="window.open(this.href);return false;Opposée à la privatisation de l’aéroport de Montpellier, la Région Languedoc-Roussillon demande l’arbitrage du président de la république.
Re: Ouverture du capital aéroport de Montpellier
La privatisation des aéroports de Toulouse, Bordeaux, Lyon et Montpellier pourrait être reportée après la présidentielle. C’est la décision que serait en train de prendre le gouvernement.
Cette privatisation prévoit la cession des 60 % de parts que l’Etat détient dans les quatre aéroports. Elle devait être bouclée mi-septembre, mais elle n’a pas pu se conclure, faute d’accord avec les collectivités locales. Le gouvernement souhaiterait en effet céder la plus grande partie de ses parts à des acteurs privés. Les collectivités proposent, quant à elles, de racheter elles-mêmes ces actifs stratégiques.
À Montpellier, l’opposition est particulièrement forte. Le conseil régional s’est d’ailleurs clairement porté candidat à la reprise de l’aéroport. En juillet dernier, Christian Bourquin, son président, avait même adressé une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, l’appelant à "la sagesse pour que triomphe le bons sens".
Dans un communiqué envoyé hier, Christian Bourquin demande au gouvernement de mettre à profit cette période "qui s’ouvre jusqu’à la présidentielle" afin de lancer "de réelles négociations avec l’ensemble des acteurs concernés".
Cette privatisation prévoit la cession des 60 % de parts que l’Etat détient dans les quatre aéroports. Elle devait être bouclée mi-septembre, mais elle n’a pas pu se conclure, faute d’accord avec les collectivités locales. Le gouvernement souhaiterait en effet céder la plus grande partie de ses parts à des acteurs privés. Les collectivités proposent, quant à elles, de racheter elles-mêmes ces actifs stratégiques.
À Montpellier, l’opposition est particulièrement forte. Le conseil régional s’est d’ailleurs clairement porté candidat à la reprise de l’aéroport. En juillet dernier, Christian Bourquin, son président, avait même adressé une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, l’appelant à "la sagesse pour que triomphe le bons sens".
Dans un communiqué envoyé hier, Christian Bourquin demande au gouvernement de mettre à profit cette période "qui s’ouvre jusqu’à la présidentielle" afin de lancer "de réelles négociations avec l’ensemble des acteurs concernés".
-
Flyzen
- A380
- Messages : 13771
- Enregistré le : mer. 24 sept. 2008, 07:14
- Localisation : Vendée (proche 44)
Re: Ouverture du capital aéroport de Montpellier
Ah je ne savais pas les "collectivités" être des entreprises privéeslaurent34 a écrit :... Le gouvernement souhaiterait en effet céder la plus grande partie de ses parts à des acteurs privés. Les collectivités proposent, quant à elles, de racheter elles-mêmes ces actifs stratégiques...
Re: Ouverture du capital aéroport de Montpellier
les collectivités veulent débarquer l'état
Les présidents de l'agglomération, de la région et du conseil général attaquent Nicolas Sarkozy. Ils dénoncent la lenteur de l'Etat sur la vente de ses parts de l'aéroport de Montpellier Méditerranée, dont il détient 60 %. « Nous voulons prendre tous les trois la main sur l'aéroport. ça presse.
Des compagnies font des propositions pour installer des avions, mais il faut une gouvernance définitive », ont annoncé Jean-Pierre Moure, Christian Bourquin et André Vézinhet, vendredi.
« Un coup politique »
Le gouvernement avait annoncé la vente de son capital pour le 15 septembre, avant de reporter le projet. Mi-novembre, une lettre de l'Etat annonçait « des discussions avec les collectivités ces prochains jours. ». Depuis, plus rien. Les trois élus locaux pensent que le projet est en attente jusqu'à l'élection présidentielle, au printemps prochain.
« On veut nous faire patienter et nous endormir », lâche Jean-Pierre Moure. Cette volonté des trois collectivités de prendre la main sur l'aéroport est justifiée par leur « capacité » à répondre à l'Etat financièrement. « On ne peut pas attendre, il y a de vrais enjeux pour le territoire. » Seulement voilà, Yvon Bourrel, président (divers gauche) de la communauté de communes de Pays de l'Or, où est implanté l'aéroport, n'a pas été informé de l'initiative. « Je le déplore. Je prône aussi le leadership des collectivités.
La nôtre ne peut pas assurer financièrement la majorité des parts, mais on ne peut pas nous négliger. Il faut discuter avec nous. Ces trois présidents veulent montrer qu'ils sont incontournables. C'est un coup politique.
Les présidents de l'agglomération, de la région et du conseil général attaquent Nicolas Sarkozy. Ils dénoncent la lenteur de l'Etat sur la vente de ses parts de l'aéroport de Montpellier Méditerranée, dont il détient 60 %. « Nous voulons prendre tous les trois la main sur l'aéroport. ça presse.
Des compagnies font des propositions pour installer des avions, mais il faut une gouvernance définitive », ont annoncé Jean-Pierre Moure, Christian Bourquin et André Vézinhet, vendredi.
« Un coup politique »
Le gouvernement avait annoncé la vente de son capital pour le 15 septembre, avant de reporter le projet. Mi-novembre, une lettre de l'Etat annonçait « des discussions avec les collectivités ces prochains jours. ». Depuis, plus rien. Les trois élus locaux pensent que le projet est en attente jusqu'à l'élection présidentielle, au printemps prochain.
« On veut nous faire patienter et nous endormir », lâche Jean-Pierre Moure. Cette volonté des trois collectivités de prendre la main sur l'aéroport est justifiée par leur « capacité » à répondre à l'Etat financièrement. « On ne peut pas attendre, il y a de vrais enjeux pour le territoire. » Seulement voilà, Yvon Bourrel, président (divers gauche) de la communauté de communes de Pays de l'Or, où est implanté l'aéroport, n'a pas été informé de l'initiative. « Je le déplore. Je prône aussi le leadership des collectivités.
La nôtre ne peut pas assurer financièrement la majorité des parts, mais on ne peut pas nous négliger. Il faut discuter avec nous. Ces trois présidents veulent montrer qu'ils sont incontournables. C'est un coup politique.
Re: Ouverture du capital aéroport de Montpellier
La lettre M. La gazette
"ce qui va se passer pour l’aéroport de Montpellier
Dans le cadre du projet de loi sur la décentralisation, l’aéroport de Montpellier Méditerranée sera déclassé, passant d’intérêt national à régional. Dans ce cadre, la Région L.-R. devrait devenir l’unique autorité concédante, propriétaire des 480 hectares de la plateforme, à la place de l’Etat. "Ce changement n’induit aucune transaction financière entre les deux parties", précise-t-on à la CCIT de Montpellier"
"ce qui va se passer pour l’aéroport de Montpellier
Dans le cadre du projet de loi sur la décentralisation, l’aéroport de Montpellier Méditerranée sera déclassé, passant d’intérêt national à régional. Dans ce cadre, la Région L.-R. devrait devenir l’unique autorité concédante, propriétaire des 480 hectares de la plateforme, à la place de l’Etat. "Ce changement n’induit aucune transaction financière entre les deux parties", précise-t-on à la CCIT de Montpellier"