roman.observer a écrit :Le côté sensationnel déjà, sur le courrier picard... faut voir ou est la news en plus, juste au dessus d'une cerf abattu dans un jardin
Tu as bien compris ce que je voulais dire je pense. Quand on connait bien le Courrier Picard, comme tous les canards régionaux, on sait très bien que la façon de rédiger est forcément sensationnelle, soit, au niveau local du terme
! (pour le cerf abattu, parfait exemple, ou l'aéroport)
roman.observer a écrit :Ensuite il y a quand même une indication intéressante, le fait que les navettes représentaient pendant longtemps plus de la moitié des revenus. Ça signifie quand même que l'aéroport ne gagnait vraiment pas grand chose!
Tu te trompes, les navettes appartiennent à l'aéroport, et lorsqu'on sait qu'environ la moitié des passagers l'empruntent pour se rendre à Paris, cela fait un revenu très important.
roman.observer a écrit :Sur ta remarque "les passagers ça consomment" oui et non. le profil du passager Ryanair c'est quand même pas celui du plus fortuné a priori ou alors qqn qui souhaite dépenser peu.
Non, là on est bien profond dans le cliché. C'est surtout quelqu'un qui ne veut pas payer trop cher son billet d'avion, pour dépenser plus sur le reste. Au début ok c'était en majorité des back-packers, étudiants, etc, mais le profil est aujourd'hui radicalement différent.
roman.observer a écrit : Je trouve qu'elle s'applique surtout aux aéroports du sud de la France ou là Ryanair amène des touristes qui vont a priori rester dans la région et consommer sur place. Ici pour Beauvais, est ce vraiment le cas?
C'est vrai qu'elle s'appliquera d'avantage aux aéroports du sud étant donné le sens des ventes, trafic import prépondérant dans le sud, un peu moins à Beauvais. La problèmatique de l'aéroport est qu'une partie de la consommation des passagers se fasse sur place. Si forcément elle est réduite en proportion à cause du trafic qui va à Paris en destination finale, il existe toutefois une partie grandissante (minime je le concède) qui se fait sur place. Les mauvaises langues diront "surtout les jours de brouillard et d'annulation de vols".
Par contre, la consommation aéroportuaire est elle très très importante et c'est tout l'enjeu pour l'aéroport. Si nous avons parlé de la navette tout à l'heure, on peut citer aussi les parkings (pour les passagers qui partent), les restaurants (plusieurs se sont ouverts ces dernières années), les boutiques (la taille du "duty-free" fait la moitié de l'aérogare), et tous les services adjacents.
Donc si 70% des retombées en dépenses (je ne connais pas le ratio), 30% à Beauvais (dont une bonne partie en consommations liées à l'aéroport, tu peux multiplier le nombre de passagers par la dépense moyenne, multiplié par les 30%, et tu arriveras quand même à un énorme revenu pour l'aéroport (et par là les collectivités). Ce qu'ils donnent à Ryanair, à côté, c'est peanuts.
On ne revient pas sur les emplois créés, des gens qui sont bien du coin et qui consomment aussi