Re: Crash du vol Egyptair Paris-Le Caire
Posté : dim. 18 déc. 2016, 00:44
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... -corps.php
Extraits :
Le parquet général au Caire a annoncé que les corps des passagers du vol MS804 allaient être rendus à leurs proches… sept mois après le crash.
Dès le mois de mai, l'Égypte a joué avec la France. Rendra-rendra pas les corps? Début septembre, le Caire demandait à Paris de signer un document indiquant qu'il y avait des traces d'explosif sur les débris de l'Airbus A320. Les gendarmes de l'Institut de recherche criminelle (IRCGN) avaient refusé, faute d'avoir pu examiner les pièces en question. «Les Égyptiens nous font du chantage», nous confiait alors une source proche du dossier. Car l'enjeu était d'importance pour l'Égypte: seul un acte terroriste pouvait dédouaner la compagnie nationale en proie à des difficultés économiques de ne plus entretenir correctement ses appareils. Le bras de fer a été serré. Avec d'un côté un pays qui tenait l'enquête et assurait détenir des preuves de la présence d'explosif, de l'autre, la France qui n'avait accès à aucune pièce alors qu'on l'accusait en creux d'avoir laissé une bombe monter à bord d'un avion à Charles-de-Gaulle.
Jeudi, le gouvernement égyptien avait annoncé avoir découvert des traces d'explosifs sur les restes humains. Mais, une fois encore, sans laisser des experts indépendants et neutres les examiner. Des sources diplomatiques, judiciaires et policières sollicitées par Le Figaro démentaient alors cette information. «C'est de l'enfumage», estimait l'un d'eux.
La question que se posent les diplomates est la suivante: pourquoi annoncer que l'on rend les corps deux jours après avoir déclaré qu'ils contenaient des traces d'explosif. «En Égypte, il y a une règle et une seule, confie un fonctionnaire. Celle d'en avoir jamais».
Extraits :
Le parquet général au Caire a annoncé que les corps des passagers du vol MS804 allaient être rendus à leurs proches… sept mois après le crash.
Dès le mois de mai, l'Égypte a joué avec la France. Rendra-rendra pas les corps? Début septembre, le Caire demandait à Paris de signer un document indiquant qu'il y avait des traces d'explosif sur les débris de l'Airbus A320. Les gendarmes de l'Institut de recherche criminelle (IRCGN) avaient refusé, faute d'avoir pu examiner les pièces en question. «Les Égyptiens nous font du chantage», nous confiait alors une source proche du dossier. Car l'enjeu était d'importance pour l'Égypte: seul un acte terroriste pouvait dédouaner la compagnie nationale en proie à des difficultés économiques de ne plus entretenir correctement ses appareils. Le bras de fer a été serré. Avec d'un côté un pays qui tenait l'enquête et assurait détenir des preuves de la présence d'explosif, de l'autre, la France qui n'avait accès à aucune pièce alors qu'on l'accusait en creux d'avoir laissé une bombe monter à bord d'un avion à Charles-de-Gaulle.
Jeudi, le gouvernement égyptien avait annoncé avoir découvert des traces d'explosifs sur les restes humains. Mais, une fois encore, sans laisser des experts indépendants et neutres les examiner. Des sources diplomatiques, judiciaires et policières sollicitées par Le Figaro démentaient alors cette information. «C'est de l'enfumage», estimait l'un d'eux.
La question que se posent les diplomates est la suivante: pourquoi annoncer que l'on rend les corps deux jours après avoir déclaré qu'ils contenaient des traces d'explosif. «En Égypte, il y a une règle et une seule, confie un fonctionnaire. Celle d'en avoir jamais».