LY-JUP ATR‑72‑500 (ATR‑72‑212A) 747 PWC PW127F/M 12/04/2007 TLS Air Burkina 03/02/2023 wet-leased/franchised from Jump Air (Current, Leased-in) Active 503CF8
XT-ABZ ERJ‑175LR (ERJ‑170‑200LR) 17000316 GE CF34-8E5 11/11/2010 SJK Air Burkina 17/01/2019 ex JY‑EMH @ Royal Jordanian AL (Current, Active) Active
OUA dispose d'une bonne desserte sous régionale, avec Asky, Air Cote d'Ivoire ou Air Sénégal qui desservent OUA en proposant des doubles touchers. Ethiopian Airlines à l'est du continent. Royal Air Maroc, Air Algérie et Tunisair sur l'Afrique du Nord et Air France, Brussels Airlines et Turkish Airlines sur l'Europe
Air Burkina pourrait apporter plus de concurence (et faire baisser les prix) et plus de densité au niveau du réseau au départ de OUA Elle pourrait signer du code share avec des compagnies qui desservent OUA: Brussels Airlines, Air France ou Turkish Airlines. Mais elle doit avoir un réseau plus gros. Son réseau se limite aux pays voisins. Elle ne dessert pas l'Afrique Centrale. Le manque de liaisons entre l'Afrique de l'Ouest et Central est assez criant. Les quelques lignes qu'il y a sont longues car vols souvent en double toucher voir triple. Ca permet de remplir plus ou moins les avions, mais les charges sont énormes et donc ces lignes ne sont pas rentables.
L'Afrique de l'Ouest est la région du monde ou le cout de l'aérien est le plus élevé au monde.
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Mais là on rentre dans un autre débat. La libéralisation de l'aérien, des biens et des personnes. Il y a bien sur des initiatives mais des pays sont encore réticents. Et tant que les mentalités n’évolueront pas alors ça sera un calvaire pour une personne de voyager en Afrique. C'est parfois moins cher de passer par Paris, Bruxelles ou Amsterdam.
Le projet du nouvel aéroport de OUA dont Aéroport de Marseille était un des principaux acteurs est en stand by tout comme la privatisation d'Air Burkina. Les coups d'états et le sentiment anti Français (et globalement anti occidental) depuis que les Russes ont débarqué ont fait freiné pas mal de projets.
Économie
Ibrahim Traoré « suspend » les concessions de Meridiam et AMP à Donsin
Le président de la transition au Burkina Faso veut que les textes liant l’État aux constructeurs et futurs opérateurs du nouvel aéroport de Ouagadougou soient « relus ».
Coup de tonnerre en ce début janvier, place de l’Opéra, au siège du spécialiste de l’investissement dans les infrastructures Meridiam : dans une déclaration relayée par l’Agence d’information du Burkina, le capitaine Traoré, qui a pris la tête du pays en renversant le lieutenant-colonel Damiba le 2 octobre 2022, a annoncé la suspension des concessions régissant l’aéroport de Donsin.
Le président désire que les textes paraphés le 12 octobre par Vincent Dabilgou et Lassané Kaboré d’une part, alors respectivement ministres des Transports et des Finances, et Amadou Sy d’autre part, directeur des investissements chez Meridiam, soient « relus », précise l’agence de presse burkinabè. Sans donner de précision quant à la durée de ladite procédure de vérification. Ces textes lient pour trente ans l’État aux constructeurs et futurs opérateurs du nouvel aéroport de Ouagadougou.
Plus de 220 millions d’euros
Contacté par Jeune Afrique, Meridiam assure n’avoir pour l’heure aucune information supplémentaire. Selon le contrat, Meridiam et son partenaire, Aéroport de Marseille Provence (AMP) – qui n’a pas souhaité commenter –, s’engageaient à investir plus de 220 millions d’euros pour concevoir, construire et exploiter le futur aéroport international burkinabè, situé à 35 kilomètres de la capitale et prévu pour accueillir 1 million de passagers par an à sa mise en service.
Il était initialement prévu que le consortium ait un an pour réunir les financements nécessaires au projet et commence la construction à la fin de 2022, mais l’irruption de deux coups d’État consécutifs ont retardé ce calendrier. La transition burkinabè n’a pas donné suite aux sollicitations de Jeune Afrique.
Aéroport Marseille Provence a notamment travaillé avec les aéroports de Casablanca – pour la réalisation d’un audit comptable – et d’Oran – dans sur un contrat d’assistance à l’ouverture d’un nouveau terminal – ; mais c’est la première fois que la compagnie phocéenne – qui gère les aéroports de Marseille et de Lille – se voyait confier un projet de cette importance sur le continent.
Quant à Meridiam, il s’est notamment illustré en bouclant, le 31 janvier 2022, le rachat – avec l’américain GIP et la Caisse des Dépôts / CNP Assurances – d’une partie des actifs de Suez, après l’OPA réussie de Veolia. Mais il avait déjà posé un pied sur le continent, en investissant notamment dans les centrales solaires de Méouane et Ten Merina, au Sénégal, et en devenant l’actionnaire majoritaire de Ravinala Airports, la société gestionnaires des aéroports malgaches d’Antananarivo et de Nosy Be, aux côtés d’ADP Management, Bouygues et Colas.
https://www.jeuneafrique.com/1250242/ec ... -a-donsin/