Air France KLM: Après COVID 19

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AVION
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Air France KLM: Après COVID 19

Message par AVION »

L'aide de l'Etat ne suffira pas à sauver Air France qui va devoir se réinventer

Pour sortir de la crise, le groupe Air France-KLM compte sur une aide massive de l’Etat mais également sur une accélération du plan de transformation engagé il y a plus d’un an par Benjamin Smith. La reprise des vols domestiques et européens est envisagé pour début juillet.

A lire : challenges.fr
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Flyzen
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Re: Après COVID 19

Message par Flyzen »

A quoi sert d'ouvrir un nouveau sujet particulier a AF pour des faits évoqués par ailleurs surtout pour dire ce que j'évoque, avec d'autres, depuis un moment sur la reprise des vols
Michel
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Re: Après COVID 19

Message par AVION »

Flyzen a écrit : jeu. 23 avr. 2020, 08:39 A quoi sert d'ouvrir un nouveau sujet particulier a AF pour des faits évoqués par ailleurs surtout pour dire ce que j'évoque, avec d'autres, depuis un moment sur la reprise des vols
Parce ce que le sujet COVID 19 est un fourre tout
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Re: Après COVID 19

Message par Rapson »

Air France rouvre 3 destinations à partir du 11 mai.
2 vols par semaine au départ de CDG, les lundis
Et vendredis vers :
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Re: Après COVID 19

Message par Rwandair Express »

Coronavirus : 7 milliards de prêts pour Air France, 5 milliards à l'étude pour Renault

Bruno Le Maire a annoncé vendredi un ensemble de prêts d'un montant total de 7 milliards pour sauver Air France. L'entreprise est en difficulté depuis le début du confinement, qui a cloué au sol une grande majorité de la flotte française. L'Etat envisage également 5 milliards pour Renault.

Bruno Le Maire a confirmé vendredi sur TF1 "soutenir Air France" à hauteur de 7 milliards d'euros. 4 milliards d'euros d'euros apportés par les banques et 3 milliards par l'Etat. La nationalisation, évoquée ces dernières semaines, "n'est pas à l'ordre du jour a précisé le ministre de l'Economie, il en va de même pour la montée de l'Etat au capital d'Air France.

https://www.europe1.fr/economie/coronav ... lt-3964254
Rwanda Aviation News (Drones, Air Force, Civil Aviation, Space, Air Balloon): https://www.facebook.com/RwandAn-Flyer-153177931456873
Dip
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Re: Après COVID 19

Message par Dip »

Air France-KLM : la dernière copie du plan de sauvetage

L'annonce du soutien de la France et des Pays-Bas au groupe aérien est imminente. En voie de finalisation, les négociations portent sur une enveloppe de prêts garantis par les États et des prêts directs de ces derniers d'environ 10 milliards d'euros. Mais la répartition de ce montant entre Air France et KLM a bougé. Air France est sur le point d'arracher environ 7 milliards d'euros, KLM entre 3 et 3,5 milliards d'euros.

L'annonce du plan de sauvetage d'Air France-KLM est imminente. Ayant un besoin urgent d'argent frais au troisième trimestre pour survivre, le groupe de transport aérien va bénéficer de liquidités lui permettant de tenir pendant 18 mois. De quoi passer la crise actuelle, affronter la reprise et financer même une partie de la restructuration d'Air France. Pour rappel, chaque compagnie négocie de son côté ses prêts avec son État et ses banques. Les négociations ne sont pas encore totalement terminées. Elles portent toujours sur une enveloppe de prêts d'environ 10 milliards d'euros comme La Tribune l'indiquait le 14 avril. Mais la répartition de ce montant entre Air France et KLM a bougé. Air France, qui estimait ses besoins "autour de huit milliards d'euros", est sur le point d'arracher des prêts d'environ 7 milliards d'euros, selon des sources concordantes, confirmant un chiffre avancé récemment par Médiapart.

Selon nos informations, KLM négocie de son côté un prêt d'environ 3 milliards d'euros, voire 3,5 milliards d'euros, et non plus de deux milliards d'euros comme c'était le cas il y a une quinzaine de jours encore. Ce dernier montant ne permettait pas de tenir 18 mois. Trois milliards semblent suffisants, mais KLM cherche néanmoins à obtenir 500 millions supplémentaires pour avoir plus de marges de manoeuvre.

Tant pour Air France que pour KLM les prêts seront de deux types : un prêt bancaire garanti par l'État (à hauteur de 90% en France) et un prêt direct de ce dernier pour soulager les banques, réticentes à prendre en charge la totalité des prêts. Ces derniers seront assortis de conditions environnementales et d'amélioration de la compétitivité pour transformer le groupe.

« Les travaux que nous faisons, c'est évidemment l'engagement responsable de l'ensemble du management par rappport à ces prêts. Cet engagement, c'est évidemment de continuer ce qui a été fait en réaction immédiate à la crise, c'est-à-dire des économies assez drastiques, mais également de faire en sorte que ces économies soient profitables pour une transformation de nos compagnies et de l'ensemble du groupe", indiquait mercredi Anne-Marie Couderc, la présidente d'Air France-KLM, lors d'une audition au Sénat. »

La question du timing de l'annonce

La question du timing de l'annonce reste floue. Mercredi, Anne-Marie Couderc avait indiqué qu'il pourrait y avoir un décalage entre l'annonce du plan pour Air France et celle pour KLM. Hier soir encore, certaines sources maintenaient ce décalage en précisant que l'annonce française pourrait avoir lieu ce vendredi. D'autres sources assuraient néanmoins que les Pays-Bas insistaient pour une annonce commune. Si tel était le cas, il faudrait donc attendre quelques jours, le temps pour le gouvernement néerlandais d'aller plus avant dans ses discussions avec le Parlement. Par ailleurs, selon certaines sources, La Haye tenterait d'utiliser sa participation au sauvetage de KLM, et donc du groupe, pour arracher une plus grande influence dans la gouvernance d'Air France-KLM qu'il ne parvient pas à obtenir après avoir raflé l'an dernier 14% du capital.

Lire aussi : Air France-KLM : le coup d'épée dans l'eau de l'État néerlandais (lien : https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 40475.html)

Reprise poussive

Ces prêts apporteront un grand bol d'oxygène au groupe terrassé par la crise du Covid-19. Au-delà de la crise actuelle marquée pas l'arrêt quasi-complet de l'activité, la reprise s'annonce longue et difficile. N'assurant plus que 2 à 3% de son programme, Air France envisage une reprise très progressive de ses vols en juin d'abord sur le réseau intérieur, puis peut-être sur des lignes européennes en juillet, et ne s'attend pas à une vraie reprise à l'international (hors Europe) avant septembre. En interne, le directeur général d'Air France-KLM, Ben Smith, dit espérer atteindre d'ici à la fin de l'année un niveau d'offre de 60 à 75% par rapport à ce qui était prévu avant la crise, et au mieux de 80 % fin 2021.

Restructuration

Pour être en mesure d'assurer les remboursements alors que l'activité pourrait ne pas revenir à son niveau de 2019 avant 2022, Air France prépare un plan choc de restructuration pour atteindre d'ici à deux ans les objectifs fixés initialement pour fin 2024. Cela passe par la réduction des coûts fixes, la baisse des coûts dans les fonctions support et la réorganisation du marché domestique. La combinaison d'une réduction d'activité et des effets des gains de compétitivité vont générer des sureffectifs. Un ou des plans de départs volontaires pourraient être déclenchés. "Il faut repenser notre modèle", martelle le directeur général d'Air France-KLM, Ben Smith.
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 46010.html

L’attitude des néerlandais d'essayer de retarder les choses pour augmenter leurs influence au sein du groupe est pathétique. Va falloir leurs rappeler que c'était Air France qui a racheté KLM au bord de la faillite et que c'est toujours Air France qui a renfloué le gouffre d'un milliard d'€ de la caisse de retraite des PN KLM. Après quand on voit leurs comportement au début de la venue de Ben Smith c'est pas étonnant.

J'espère que le plan sera annoncé très vite pour qu'on sache ce qui va se passer. Transavia va grossir exponentiellement mais elle va reprendre presque tous les slots Air France à Orly ou en plus elle va se développer à CDG ? Quel sort pour HOP ? Transavia qui reprend les radiales rentables en 738 et HOP qui abandonne tout sauf ses lignes pour feed Roissy ?

En tout cas à coup sûr le plan qui va être annoncé va faire couler beaucoup d'encre
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Re: Après COVID 19

Message par Lune2017 »

Rapson
Quelle est la source pour la reprise des lignes que vous évoquez notamment CDG/BOD ??
Rien sur le site AF ce soir......
Merci
Lune2017
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Re: Après COVID 19

Message par Lune2017 »

À partir du 11mai
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Flyzen
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Re: Après COVID 19

Message par Flyzen »

Dip a écrit : ven. 24 avr. 2020, 22:22 {quote]Air France-KLM : la dernière copie du plan de sauvetage
En tout cas à coup sûr le plan qui va être annoncé va faire couler beaucoup d'encre
... repris par plusieurs medias ce matin
Pour AF
- 4 milliards de prêt garanti par l'Etat
- 3 milliards d'avance en sa qualité d'actionnaire
Pour KLM
-2 a 4 milliards d'aides non clairement définies entre prêt garanti par l'Etat et avance en sa qualité d'actionnaire

Espérons que TOUS les actionnaires des Cies qui demandent des PGE fassent de mm
Michel
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Flyzen
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Re: Après COVID 19

Message par Flyzen »

Lune2017 a écrit : ven. 24 avr. 2020, 22:31 Rapson
Quelle est la source pour la reprise des lignes que vous évoquez notamment CDG/BOD ??
Rien sur le site AF ce soir......
2 vols par semaine c'est peanuts et n'a rien d'une "reprise" de trafic c'est comme pour d'autres villes des vols sous conditions particulières pas pour un pax lambda
Michel
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Re: Après COVID 19

Message par DOUDOU »

L’État débloque 7 milliards d’euros pour éviter la faillite d’Air France

L’entreprise recevra 4 milliards d’euros de prêts bancaires et une avance d’actionnaire de 3 milliards d’euros. L’État néerlandais s’apprête également à secourir KLM.
Auditionnée mercredi au Sénat, Anne-Marie Couderc qui préside le groupe Air France KLM, avait été très claire. L’annonce par le gouvernement français d’une aide massive à Air France était une question de jours. Elle avait vu juste. Vendredi soir, à l’issue d’un conseil d’administration, l’État qui possède 14,3 % du groupe Air France KLM a dévoilé son plan pour voler au secours de sa compagnie aérienne nationale.
L’enveloppe financière est impressionnante: 7 milliards d’euros seront apportés à Air France dès début mai. Ce soutien se fera selon deux modalités: d’une part, 4 milliards d’euros de prêts bancaires garantis par l’État à 90 % ; d’autre part, une avance d’actionnaire par l’État de 3 milliards, que Bercy ira puiser dans l’enveloppe de 20 milliards destinée aux opérations en capital votée dans le cadre de la dernière loi de finances rectificative.
KLM doit aussi bénéficier de son côté d’aides de la part de l’État néerlandais. On parle de 2 à 4 milliards. Mais ce plan ne devrait pas être prêt avant quelques jours voire quelques semaines.

Le groupe Air France KLM perd 25 millions d’euros par jour

Cette intervention de l’État français en faveur d’Air France est tout sauf une surprise. Dès mi-mars, le gouvernement a clamé qu’il soutiendrait sa compagnie étendard. Le 8 avril, Bruno Le Maire, mettait les points sur les i: «Ce n’est pas un coup de pouce dont va avoir besoin Air France, c’est un soutien massif de la part de l’État, déclarait le ministre de l’Économie. Et Air France aura ce soutien massif de la part de l’État. Nous voulons à tout prix préserver la compagnie aérienne qui est un fleuron industriel français.»
Il y avait urgence à ce que l’État tienne sa promesse car, dans cette période où le transport mondial est quasi à l’arrêt, Air France KLM joue comme d’autres sa survie. «Un besoin de liquidités est attendu au troisième trimestre 2020», reconnaissait mercredi Anne-Marie Couderc. Car même si Air France a une activité réduite à moins de 5 % de son offre habituelle et donc un chiffre d’affaires minuscule, ses charges fixes (emprunts pour payer les avions, maintenance, coûts de personnel malgré le recours au chômage partiel…) restent énormes. Résultat, le groupe Air France KLM perd 25 millions d’euros par jour.L’aide de l’État français était d’autant plus attendue que beaucoup d’autres pays ont déjà dégainé leur plan pour sauver leurs compagnies. Singapour a renfloué Singapore Airlines. L’Administration Trump a élaboré un package de mesures pour les compagnies aériennes à hauteur de 50 milliards de dollars (25 milliards de prêts et 25 milliards d’aides).

Cet apport d’argent frais sera bienvenu pour Air France car le transport aérien risque d’être dans la tourmente un long moment. «Un scénario semble se dessiner qui pourrait être un retour au niveau d’activité de 2019 vers 2022», déclarait mercredi au Sénat le directeur général d’Air France KLM, Ben Smith. Cette aide, le groupe compte aussi dessus pour être en mesure de participer à la consolidation du secteur qui, selon Ben Smith aura lieu «dans le monde et en Europe.» En clair, à la sortie de la crise, pouvoir acheter des compagnies mal en point ou entrer à leur capital.
Si la France a mis du temps à boucler ce plan de sauvetage, c’est pour plusieurs raisons. D’abord, elle a dû se coordonner avec les Pays-Bas également actionnaires du groupe Air France KLM à hauteur de 14,3 % et avec qui les relations sur la gouvernance du groupe sont souvent tourmentées.
Pour convaincre les banques françaises - deux des plus grands établissements tricolores manqueraient d’ailleurs à l’appel de ce sauvetage de place - et internationales, l’État français a dû garantir les prêts à hauteur de 90 % plutôt qu’à 70 %. Il doit surtout s’engager dès maintenant, au travers de l’avance d’actionnaire qui donne des gages d’une recapitalisation future. «L’implication des banques témoigne de leur confiance», indique une source proche du dossier.

Hop! sous tension

En contrepartie, Air France s’est engagé à rendre deux copies: un plan économique, qui doit faire, selon un proche du dossier, «d’Air France l’une des compagnies les plus rentables de sa catégorie», et un plan écologique. Le plan de transformation du groupe présenté en novembre sera «accentué», déclarait Ben Smith mercredi. Le réseau domestique d’Air France structurellement en lourdes pertes pourrait être revu à la baisse. Parmi les idées évoquées, réduire les liaisons interrégionales assurées par Hop! et transférer à Transavia, la filiale low-cost du groupe, des lignes d’Air France au départ d’Orly.

La compagnie va continuer à compenser à 100 % ses émissions carbone sur tous ses vols domestiques comme elle le fait depuis quelques mois

Cette restructuration rejoindra l’ambition écologique. Pour le gouvernement, l’avion ne se justifie plus quand il existe une alternative ferroviaire en moins de deux heures et demie (sauf pour alimenter le hub). La compagnie va aussi continuer à compenser à 100 % ses émissions carbone sur tous ses vols domestiques comme elle le fait depuis quelques mois. Et elle poursuivra le renouvellement de sa flotte au rythme prévu avec des avions moins gourmands en kérosène. Le gouvernement avait besoin de cet engagement: il lui aurait été difficile de prêter des milliards si sa compagnie étendard ne faisait pas d’efforts en la matière dans une période où la responsabilité du transport aérien concernant le réchauffement climatique est pointée du doigt.

Les mêmes conseils pour tous les dossiers

Deux banques - Crédit agricole CIB et Citi - et un cabinet d’avocats - Allen & Overy - accompagneront Bercy pour l’ensemble des grands dossiers «chauds» des prochaines semaines et des prochains mois. Ce «mandat horizontal» porte, de sources concordantes, sur la mise en œuvre des prêts garantis par l’État (PGE) aux très grandes entreprises, et notamment aux groupes du portefeuille de l’État actionnaire, ainsi que sur le déploiement des 20 milliards d’euros prévus - à ce stade - pour d’éventuelles opérations en capital et inscrits dans la loi de finances rectificative tout juste votée.
La procédure de PGE pour grands groupes a été étrennée le week-end dernier par Fnac Darty (500 millions d’euros, garantis par l’État à 70 %).
Le dossier Air France, bouclé vendredi, était autrement plus complexe. La compagnie est conseillée par la banque HSBC. L’État est pour l’occasion également épaulé par le cabinet BDGS.

Souce: Le Figaro
ELNA
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Re: Après COVID 19

Message par ELNA »

DOUDOU a écrit : sam. 25 avr. 2020, 09:05 L’État débloque 7 milliards d’euros pour éviter la faillite d’Air France

Pour le gouvernement, l’avion ne se justifie plus quand il existe une alternative ferroviaire en moins de deux heures et demie (sauf pour alimenter le hub).
Clairement ceci a été mis dans la balance: "ne se justifie plus"
Si l'on regarde les liaisons AF qui avaient été programmées, cela concernerait ORY/LYS, ORY/BOD, ORY/NTE, et LYS/MRS (J'en oublie peut-être).
Environ 2 heures en TGV çà fait mal, on en avait déjà parlé
On peut penser que AF ira plus loin dans sa démarche de restructuration.
PS: ORY/NTE n'aurait de toute manière pas été reprogammée
tititlse
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Re: Après COVID 19

Message par tititlse »

Donc du coup, pour TLS 4h en TGV et NCE 5h , AF devrait être priorisé vers ORY.
PhilP14
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Re: Après COVID 19

Message par PhilP14 »

ELNA a écrit : sam. 25 avr. 2020, 11:10
DOUDOU a écrit : sam. 25 avr. 2020, 09:05 L’État débloque 7 milliards d’euros pour éviter la faillite d’Air France

Pour le gouvernement, l’avion ne se justifie plus quand il existe une alternative ferroviaire en moins de deux heures et demie (sauf pour alimenter le hub).
Clairement ceci a été mis dans la balance: "ne se justifie plus"
Si l'on regarde les liaisons AF qui avaient été programmées, cela concernerait ORY/LYS, ORY/BOD, ORY/NTE, et LYS/MRS (J'en oublie peut-être).
Environ 2 heures en TGV çà fait mal, on en avait déjà parlé
On peut penser que AF ira plus loin dans sa démarche de restructuration.
PS: ORY/NTE n'aurait de toute manière pas été reprogammée
Après avoir estimé être victime de la concurrence des low cost et du TGV, le GAF part donc, un peu contraint certes mais surtout victime consentante, sur un nouveau projet dans lequel elle s'apprête déjà à indiquer que son TGV-Air ne marche pas... la faute au low cost qui auront récupéré la place laissée vacante sur les vols domestiques !
Un sacrifice écologique honorable...
Dip
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Re: Après COVID 19

Message par Dip »


Ben Smith : « Cette crise doit être pour Air France l'occasion de se réformer »


Dans un entretien aux Echos, le patron d'Air France-KLM, Benjamin Smith, détaille les hypothèses de sortie de crise et les conditions aux 7 milliards d'euros de prêts consentis par l'Etat. En contrepartie, Air France s'est engagée à accélérer son plan de transformation. Des coupes claires dans le réseau domestique et un nouveau plan de départs volontaires sont en préparation.

Air France-KLM a obtenu de l'Etat français et des banques, 7 milliards d'euros sous forme de prêts pour Air France. Est-ce suffisant pour passer la crise et combien de temps pouvez-vous tenir ?

Je tiens tout d'abord à remercier le gouvernement français, le ministre des finances Bruno Le Maire ainsi que nos partenaires bancaires pour le soutien extraordinaire qu'ils apportent à Air France-KLM et à Air France. C'est une marque de confiance exceptionnelle dans notre avenir, celui d'Air France et une preuve de leur intérêt stratégique pour la France. Ce n'était pas un accord facile, compte tenu de l'engagement financier pour l'Etat. Il a nécessité plusieurs semaines intenses de travail. Mais grâce à ce soutien, nous avons les moyens de passer la période la plus difficile des prochains mois, durant laquelle nos liquidités risquaient d'atteindre un niveau critique, et de continuer à opérer pendant 12 à 18 mois, selon les hypothèses de retour du marché.

Et pour KLM ? Le ministre des finances néerlandais évoque une aide inférieure, de « 2 à 4 milliards » ...

Air France n'a pas la même taille ni le même niveau de rentabilité que KLM. Le gouvernement néerlandais va donc soutenir le groupe et KLM à un niveau proportionnellement équivalent à celui du gouvernement français pour Air France.

Quelles sont vos hypothèses de reprise de l'activité ?

Aujourd'hui, l'activité d'Air France n'est plus que 2 % à 3 % du programme normal d'un mois d'avril. La situation devrait commencer à s'améliorer progressivement sur le réseau domestique avec la sortie du confinement, à partir du 11 mai. Cependant, nous devrons attendre la réouverture des frontières européennes, possiblement vers la fin de l'été, pour pouvoir relancer notre programme long-courrier, qui se résume, pour l'heure, à quelques vols de rapatriements et des vols cargo. Il faudra aussi que les frontières des pays importants pour nous, comme les Etats-Unis, soient rouvertes. Cela fait beaucoup d'inconnues.

A quand le retour à la normale ?

Je ne le vois pas avant deux ans, peut-être même un peu plus. Cela dépendra de la réouverture des frontières, mais aussi du temps qu'il faudra à nos clients pour revenir dans les avions.

L'offre aérienne sera-t-elle moins importante et plus chère au sortir de cette crise ?

Tout dépendra de la reprise du trafic. Pendant une longue période, nous devrons forcément réduire la fréquence de nos vols. Mais sur les destinations majeures comme Tokyo, Los Angeles ou New York, nous avons la flexibilité nécessaire pour nous adapter, tout en maintenant des liaisons quotidiennes. Nous pouvons par exemple choisir de remplacer des A380 par des appareils qui transportent moins de passagers. Nous nous adapterons au fur et à mesure. Et bien sûr, nous proposerons des tarifs attractifs pour faire revenir nos clients, comme après chaque crise.

Les passagers devront-ils voyager avec des masques et espacés ?

La question se pose et nous y réfléchissons. Aujourd'hui, les taux de remplissage sont si bas que nous pouvons sans difficulté maintenir une distanciation entre les passagers. Sur les rares vols où cela n'est pas possible nous mettons déjà des masques à disposition. Si tous les vols se remplissent, Air France les proposera systématiquement. Mais là encore, tout dépendra de l'évolution de la situation. Par ailleurs, nos clients doivent savoir que la qualité sanitaire de l'air dans nos avions, qui est renouvelé toutes les 3 minutes, est bien meilleure que celle des lieux publics.

En contrepartie des prêts, le gouvernement français a-t-il demandé des engagements supplémentaires à Air France en matière environnementale ?

Air France s'est fixé trois objectifs, avec l'ambition de réduire de 50 % ses émissions de CO2 à l'horizon 2030. Le premier est de réduire les émissions de CO2 de ses vols domestiques de 50 % d'ici à 2024. Nous y parviendrons en réduisant l'activité, mais aussi en utilisant des avions moins polluants. Le deuxième objectif est de poursuivre le renouvellement de la flotte Nous avons par exemple commandé 60 Airbus A220, pour remplacer les A318 et A319, qui permettront, à eux seuls, de réduire de 20 à 25 % ces émissions. Enfin, nous avons décidé d'utiliser autant que possible des biocarburants dans le cadre de la feuille de route nationale, dès qu'ils seront disponibles en France. Ce qui n'est pas encore le cas.

Pour pouvoir rembourser ces prêts, Air France-KLM s'est aussi engagé à accélérer ses réductions de coûts et sa restructuration. Quels sont les nouveaux objectifs ?

Les objectifs du plan de transformation, présenté en novembre dernier, ne changent pas. Ce plan a le soutien du gouvernement et les 7 milliards de prêts vont nous permettre de le mener à bien malgré la crise. Nous allons accélérer sa mise en oeuvre dans deux domaines : la rationalisation du réseau domestique, qui a encore généré 200 millions d'euros de pertes l'an dernier, et la restructuration des fonctions support, non opérationnelles. Nous devons faire de cette crise, l'occasion de faire les réformes structurelles que certains de nos concurrents ont déjà réalisées. Pour cela, nous pouvons nous appuyer sur les 37 très bons accords signés l'an dernier avec les syndicats, qui permettent à Air France de réduire ses coûts sans le faire au détriment de ses salariés. On pouvait déjà le constater sur les derniers mois de 2019 : la trajectoire de réduction des coûts unitaires d'Air France était plus rapide que celles de ses principaux concurrents. Et ce, malgré les hausses de salaires consenties en 2019, plus que compensées par l'augmentation de la productivité.

Que prévoyez-vous pour le réseau domestique ? Allez-vous transférer des lignes d'Air France à Transavia ?

Les détails des mesures seront arrêtés cet été. Concernant Transavia, c'est une très belle compagnie et nous avons négocié un accord constructif avec les pilotes, qui a permis de supprimer la limitation du nombre d'avions à 40. Cependant, cet accord prévoit que Transavia ne peut pas opérer au départ de Roissy-CDG, ainsi que sur les lignes domestiques. Nous avons engagé de bonnes discussions avec les pilotes qui ont conscience de la gravité de la situation et sont déterminés à faire gagner Air France.

La marque Air France pourrait-elle disparaître d'Orly ?

Il n'en est pas question. Nous avons le service de La Navette qui fonctionne de façon très satisfaisante. Nous avons aussi des vols sur les Outre-mer, ainsi que sur New York-JFK au départ d'Orly. Nous ne prévoyons pas d'y renoncer.

Au-delà de la question d'Orly, pourquoi ne pas avoir davantage développé l'activité low cost de Transavia ?

Deux choses ont freiné le développement de Transavia : la crise du Boeing 737 Max et le manque de 737 NG disponibles sur le marché et d'autre part, la difficulté à accélérer la formation des équipages pour suivre la croissance. Aujourd'hui, la chute de l'activité nous laisse plus de latitude sur ce second point. Mais nos priorités pour Transavia restent les mêmes : la priorité est de renforcer le plus possible nos positions à Orly et dans un second temps, de multiplier les bases en province comme Montpellier par exemple. Il y a encore tellement d'opportunités en France pour Transavia, dans des villes telles que Bordeaux, Nantes, Nice, Marseille, Lyon... Et nous n'avons plus aucune limite concernant le nombre d'avions pour Transavia. Si nous voulons déployer 100 ou 150 avions, c'est possible. La seule limite est la rentabilité.

Que va-t-il se passer pour la filiale régionale HOP qui semble la plus fragile ?

Nous avions déjà lancé un plan de transformation chez HOP ! avant la crise. Nous avions décidé de continuer à réduire le nombre et le type d'avions. HOP ! est le résultat de la fusion de trois compagnies régionales. Malgré les synergies réalisées, sa structure reste trop complexe. Les coûts d'opération de HOP ! sont plus élevés que la moyenne des compagnies régionales européennes. Cette situation n'est pas viable. Cependant, la demande pour des vols régionaux sur le marché français existe bel et bien. Et nous aurons toujours besoin d'avions de moins de 100 places pour alimenter notre « hub » de Roissy-CDG au départ de certaines villes de province et d'Europe, et opérer certaines lignes d'Orly et de Lyon. La recette unitaire moyenne sur les vols opérés par HOP ! est également d'un bon niveau. En revanche, il y a aussi de nombreuses lignes interrégionales très déficitaires, sur lesquelles nous devons agir. L'objectif n'est donc pas de faire disparaître notre filiale régionale, mais d'en faire une compagnie rentable.

Quel sera l'impact social de la transformation accélérée d'Air France ?

Nous ferons en sorte que l'impact social soit aussi réduit que possible face à la transformation d'Air France et à la baisse durable de l'activité. Certains personnels d'Air France sont probablement prêts à partir volontairement, si on leur donne la possibilité. La première étape consisterait donc à proposer des plans de départs volontaires. L'étape suivante serait d'offrir à ceux qui resteront dans le groupe, des plans de formation et des possibilités de mutation en rapport avec nos besoins. Tout cela se fera de toute façon en très étroite concertation avec les partenaires sociaux, comme nous le faisons depuis mon arrivée.

Le gouvernement a-t-il exigé des garanties sur le maintien de l'emploi ?

Le gouvernement n'a pas fait de demande spécifique, mais il a clairement souligné que cet effort financier est fait avant tout pour soutenir les salariés d'Air France. Nous sommes une entreprise responsable et nos collaborateurs sont notre principal actif. La dernière chose que nous voulons, c'est perdre cet atout.

Outre les prêts, que peut encore faire le gouvernement pour aider Air France à améliorer sa compétitivité face à ses concurrents ?

Les discussions de ces derniers jours ont essentiellement porté sur les mesures d'urgence destinées à aider le groupe à passer la crise. Mais à plus long terme, nous avons besoin de règles du jeu et d'une structure de coûts comparables à celles de nos principaux concurrents. L'un des points les plus importants pour nous est la compétitivité de l'aéroport de Roissy-CDG. Nous sommes en discussions avec le groupe ADP pour nous assurer que les investissements prévus à Roissy-CDG pour la construction du terminal sont conformes aux besoins du groupe Air France-KLM.

Remettez-vous en cause la construction du terminal 4 à Roissy-CDG ?

Non, pas du tout. Cependant, ce projet d'aérogare a été lancé sur la base d'hypothèses de croissance désormais à revoir. Nous devons donc nous interroger sur le calendrier du projet, afin de nous assurer qu'il est en ligne avec les nouvelles hypothèses de trafic. L'un des points forts d'Air France est la taille du marché parisien, qui est le plus important d'Europe et l'un des plus importants au monde. Cela nous rend moins dépendant du trafic de correspondance que nos principaux concurrents et nous offre de la flexibilité.

Au total, allez-vous réduire la flotte en sortant, par exemple, les A380 ?

A court et moyen terme, nous devons revoir notre flotte, en immobilisant temporairement des avions et en en sortant d'autres de manière anticipée comme l'A340. Concernant les A380, nous avions déjà pris la décision d'avancer leur sortie à 2022. Compte tenu de la situation, cela a-t-il du sens de les remettre en service d'ici là ? Nous prendrons la décision prochainement.

Allez-vous revoir à la baisse les achats d'avions ?

Non. Nous nous sommes engagés à réduire nos émissions de CO2 en ayant une flotte moins polluante. Nous devons donc poursuivre notre effort. Nous allons prendre livraison, comme prévu, de deux Airbus A350 avant l'été et nous en avons encore 32 en commande. Nous attendons également nos premiers A220. En revanche, il est encore un peu tôt pour dire si nous serons en mesure de passer de nouvelles commandes dans un proche avenir.

La crise peut-elle offrir des possibilités de croissance externe pour Air France-KLM ?

Il est certain que beaucoup de compagnies ne résisteront pas à cette crise. Si des opportunités se présentent, pourquoi pas ? Mais notre priorité pour Air France est, avant tout, de consolider notre position sur le marché français, qui offre encore d'importantes possibilités. Grâce au soutien du gouvernement français, cette crise peut être l'occasion d'aligner très rapidement les stratégies des différents acteurs de la filière - ADP, Airbus, les sous-traitants - et de démontrer la capacité de la France à redevenir un véritable champion mondial du transport aérien. C'est notre objectif et notre engagement.
https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... er-1198117

Visiblement Ben Smith cherche bien à faire sauter les deux dernières interdits de Transavia: les lignes domestiques et Roissy-CDG. D'ailleurs pour son développement vu les faillites qui arrive et aussi la réduction de la flotte pour les autres compagnies des 737-800 d'occasion il va en avoir assez facilement je pense.

Air France restera à Orly pour les vols LC, la Navette et Alger et Genève mais le reste ira chez Transavia. D'ailleurs si des 737NG sont trouvé TO un peu partout en France comme quoi chez AF ils cherchent pas à délaisser la province et tout centraliser sur Paris.
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Re: Après COVID 19

Message par Mike »

Sur les vols Orly Genève, sauf erreur de ma part était à quelques vols par semaine (et encore) juste depuis l'hiver 2019/2020. Les nombreuses fréquences entre Genève et Paris se font sur CDG pour AF.
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Re: Après COVID 19

Message par Rwandair Express »

Les passagers devront-ils voyager avec des masques et espacés ?

La question se pose et nous y réfléchissons. Aujourd'hui, les taux de remplissage sont si bas que nous pouvons sans difficulté maintenir une distanciation entre les passagers. Sur les rares vols où cela n'est pas possible nous mettons déjà des masques à disposition. Si tous les vols se remplissent, Air France les proposera systématiquement. Mais là encore, tout dépendra de l'évolution de la situation. Par ailleurs, nos clients doivent savoir que la qualité sanitaire de l'air dans nos avions, qui est renouvelé toutes les 3 minutes, est bien meilleure que celle des lieux publics.
Ah ben voila une remarque qui a du bon sens. A court terme, on peut mettre en place ces mesures et après on s'adaptera en fonction de l'évolution des choses
D'ailleurs si des 737NG sont trouvé TO un peu partout en France comme quoi chez AF ils cherchent pas à délaisser la province et tout centraliser sur Paris
.

C'est surtout qu'Air France a surement cette fois ci des responsables qui ont une feuille de route claire et qu'ils savent ce qu'ils font. Et de profiter justement de cette crise, pour récupérer des parts de marchés, en province. Car à mon avis Ryanair, Volotea et EasyJet ne n'en sortiront pas non plus indemne. Difficile de savoir, si ces compagnies vont reprendre toutes leurs lignes transversales.
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Re: Après COVID 19

Message par ELNA »

Dip a écrit : sam. 25 avr. 2020, 23:20

Air France restera à Orly pour les vols LC, la Navette et Alger et Genève mais le reste ira chez Transavia.
Comme il est écrit par ailleurs AF dessert GVA au départ de CDG (ORY/GVA c'est Easy)
Qu'est-ce que vous entendez par "le reste". Au départ d'Orly vers la province, il n'y a pas que la Navette. La grande majorité des radiales sont à plus de 2h30 en train de Paris et ne supporteraient pas un appareil de la taille d'un 738
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Re: Après COVID 19

Message par ELNA »

Rwandair Express a écrit : dim. 26 avr. 2020, 08:17
Car à mon avis Ryanair, Volotea et EasyJet ne n'en sortiront pas non plus indemne. Difficile de savoir, si ces compagnies vont reprendre toutes leurs lignes transversales.
Ben Smith : "Les compagnies lowcost européennes seront les premières à faire revoler leurs avions. Le redécollage de Ryanair et de Easyjet pourrait même être très rapide" (JDD du 26/4)
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Re: Après COVID 19

Message par Rwandair Express »

Effectivement, si on le voit sous cet angle

Pour la reprise, Ryanair et Easyjet privilégieront les aéroports qui feront des cadeaux sur les redevances

Les compagnies aériennes préparent la reprise de leur activité. Cette dernière sera progressive, et par conséquent sélective. Certains transporteurs comme Ryanair, Easyjet ou le groupe IAG mettent la pression sur les aéroports pour obtenir des conditions avantageuses pendant la reprise. Comme la suppression temporaire des redevances. Certaines, comme Ryanair, expliquent même aux aéroports qu'elles choisiront ceux qui accepteront leurs conditions. Ce point renvoie au sujet plus large de la compétitivité des aéroports français. Si celle-ci est trop faible par rapport à d'autres pays européens, la connectivité aérienne des régions pourrait être remise en cause.

https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 46108.html
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