Augmentation à venir des vols France/Chine

[DOUDOU]

Les allers-retours entre la France et la Chine vont être simplifiés

La Chine a décidé de mettre en oeuvre une politique d'exemption de visa pour les ressortissants français venant en Chine pour des courts séjours de 15 jours ou moins, a annoncé vendredi à Pékin le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, en marge d'une rencontre avec son homologue française Catherine Colonna.
Cette nouvelle politique concerne les Français, mais également les Allemands, les Italiens, les Néerlandais, les Espagnols et les Malaisiens, a précisé le ministère chinois des Affaires étrangères. Du 1er décembre de cette année au 30 novembre 2024, les citoyens de ces pays entrant en Chine pour affaires, tourisme, visite de parents et d'amis, ou en transit pour une durée maximale de 15 jours, n'auront pas besoin de visa, a déclaré vendredi un porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères.
La diplomatie chinoise a précisé dans un communiqué qu'il s'agissait d'une mesure « expérimentale », appliquée pour le moment pendant une année. « Maintenant que l'ombre de l'épidémie est dissipée, nous nous réjouissons de voir se multiplier les visites mutuelles, les contacts et les échanges entre nos deux peuples », a souligné Wang Yi. Le géant asiatique avait pratiquement fermé ses portes pendant près de trois ans durant la pandémie de Covid-19.

La Chine applique déjà des mesures d'exemption de visa à destination des citoyens de pays comme la Bosnie-Herzégovine, l'Albanie, les Bahamas, le Qatar ou encore Singapour.
La Chambre de commerce de l'Union européenne en Chine s'est « félicitée » dans un communiqué de cette annonce et « espère que d'autres nations européennes viendront bientôt s'ajouter à cette liste ». « Il s'agit d'une amélioration tangible et utile, qui renforcera également la confiance des entreprises », a-t-elle souligné.
Dans l'autre sens, les Chinois titulaires d'un master, que leur diplôme soit français ou chinois, pourront se voir délivrer par la France un visa de circulation d'une durée de cinq ans, a annoncé vendredi la diplomatie française. L'une des conditions sera d'avoir effectué au moins un semestre d'études en France. Cette mesure permettra à ses bénéficiaires de faire des allers-retours librement entre les deux pays et pourrait potentiellement attirer davantage d'étudiants chinois en France.

[Rwandair Express]

Attention l'article ne parle pas d'augmentation de vols, mais juste du fait que les règles d'entrées vont être assouplis et que la fréquentation va effectivement augmenter

Pour qu'il y ait une augmentation des vols, il faudrait re négocier les droits. Je ne sais pas ou en est en ce moment. Des limitations avaient été mis en place pendant le covid.

Dec 2022: Covid-19 : plus que six allers-retours par semaine entre la France et la Chine https://www.sudouest.fr/international/c ... 512371.php

Pour le moment je ne sais pas si toutes les compagnies Chinoises sont revenues aux même fréquences avant covid. Sur certaines lignes les vols sont doublées certains jours, mais je ne crois pas que sur PEK ou Shangai on soit en full double daily. Pareil sur Canton. Xiamen et Hainan Airlines ont commencé à reprendre leurs liaisons il y a peine quelques mois.

La ligne CDG Chendgu opérée par Air China ainsi que la ligne Nice-Pékin opérée aussi par Air China est toujours fermée et celle Wuhan par Air France aussi. Donc les droits ne sont à mon avis pas tous utilisés.

Pour AF on est sur du quotidien sur PEK et PVG par contre. CAN ayant fermée lorsque China Southern a quitté SkyTeam.

[DOUDOU]

Je pense que cet accord va dans le sens d’une augmentation des vols entre les deux pays.
C’est bien la France qui a bloqué cette année toute augmentation de trafic car il y avait selon elle une concurrence déloyale entre les deux pays (les compagnies chinoises ont le droit de survoler l’espace russe, les françaises non donc 2 heures de plus de vol).
Par exemple quand on regarde les vols Londres-Chine, ils sont beaucoup plus nombreux que Paris-Chine alors qu’avant pandémie c’était l’inverse.