RYR : perte de 355 millions sur l'année

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Gosselies
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RYR : perte de 355 millions sur l'année

Message par Gosselies »

https://corporate.ryanair.com/news/ryan ... ?market=en

Extraits :

Ryanair annonce une perte de 355 millions d’euros sur l’ensemble de l’année comptable 2021-2022 finissant le 31 mars (contre une perte de 1 015 millions d’euros pour l'année précédente).

Clients : 97,1 m (+253%)
Facteur de charge : 82% (+11pts)
Revenus : 4,80 milliards d’euros (+193%)
Op. Coûts : 5,27 milliards d’euros* +113%
Perte nette : (355 m€)*
* Mesure financière non-IFRS, hors 114 M€ sauf. gain net à la valeur du marché non réalisé sur les plafonds de carburéacteur.

Au cours de l’EF22 :
Le trafic s’est fortement redressé à 97,1 m contre 27,5 m. (Toujours 35% de retard sur pré-Covid)
Les tarifs ont chuté de 27% à seulement 27 € en raison du Covid, d’Omicron et de l’invasion de l’Ukraine.
61 B737-8200 « Gamechangers » livrés jusqu’au 31 mars (500 avions SH à la fin de l’année).
770 nouvelles routes et 15 nouvelles bases ont été annoncées pour l’année à venir.
Carburant bien couvert à un rabais important par rapport aux prix au comptant (EF23 80 %; S1 FY24 10%).
Capacité S.22 à 115% des niveaux S.19 (avant Covid) – mais la reprise est « fragile ».


ENVIRONNEMENT:
« Chaque consommateur qui passe de Ryanair à ryanair depuis les anciennes compagnies aériennes de l’UE peut réduire ses émissions de CO₂ jusqu’à 50 % par vol. Au cours des 5 prochaines années, nous prévoyons une croissance de notre trafic de 50% pour atteindre 225 millions de dollars par an. Cette croissance sera réalisée à des tarifs plus bas, mais sur une flotte de nouveaux avions B737 « Gamechanger », qui offrent 4% de sièges en plus, mais brûlent 16% de carburant en moins et réduisent les émissions sonores de 40%.

CROISSANCE:
Au cours de la dernière année, notre équipe New Route a continué à travailler avec les partenaires aéroportuaires pour négocier des coûts inférieurs, des incitations à la reprise Covid et des accords de croissance.
En plus des 15 nouvelles bases (Agadir, Billund, Chania, Corfou, Cork, Madère, Newcastle, Nuremberg, Riga, Stockholm, Venise (Marco-Polo), Venise (Trévise), Turin, Zadar et Zagreb), 770 nouvelles routes ont été annoncées et des accords de croissance à long terme à faible coût ont été prolongés à Londres Stansted (jusqu’en 2028), Milan Bergame (2028), Manchester (2028), East Midlands (2028) et Bruxelles Charleroi (2030). Notre groupe a doublé sa capacité à Rome (FCO), Lisbonne, Vienne et a basé un nombre record de 33 avions à Dublin pour S.22, lançant ainsi notre plus grand programme d’été à Dublin.

La crise du Covid-19 a accéléré l’effondrement de nombreuses compagnies aériennes européennes, notamment Flybe, Norwegian, Germanwings, Level, Stobart et les réductions de capacité matérielle de nombreuses autres, notamment Alitalia (maintenant ITA), TAP, LOT, SAS, etc.
Le tsunami d’aides d’État des gouvernements de l’UE. à leurs transporteurs nationaux insolvables (Alitalia, Air France/KLM, Iberia, LOT, Lufthansa, SAS, TAP et autres) fausseront la concurrence de l’UE et soutiendront les transporteurs nationaux à coût élevé et inefficaces pendant quelques années.
Ryanair a été l’une des rares compagnies aériennes pendant la crise du Covid à passer d’importantes commandes de nouveaux avions, à élargir nos partenariats aéroportuaires, à réduire les coûts afin de pouvoir répercuter des tarifs encore plus bas sur de nombreuses nouvelles routes pendant la reprise post-Covid.

Au cours des 2 dernières années, la part de marché de Ryanair a considérablement augmenté dans toute l’Europe. Parmi les exemples notables, citons l’Italie où notre part de marché est passée d’environ 30% (avant Covid) à près de 40% cet été. La part de marché à Vienne est passée de 8 % (S.19) à 21 % (S.22). À Budapest (la base d’un concurrent), nous sommes passés de 18% à plus de 30% (et le leadership du marché), l’Irlande est passée de 49% à plus de 55%, la Suède a doublé à 12% et la Pologne est passée de 25% à 35%. Jusqu’en mars 2022, Ryanair a pris livraison de 61 avions B737-8200 « Gamechanger » et nous espérons l’augmenter à plus de 70 nouveaux avions pour le pic S.22 (plus que les 65 précédemment ciblés) afin de faciliter la reprise du S.22 et les opportunités de croissance.
Cet été, notre capacité augmentera à environ 115% des niveaux de S.19 (pré-Covid), bien que nous prévoyions de remplir ces vols avec des tarifs plus bas et à des coûts de carburant plus élevés qu’avant Covid. Nos nouveaux « Gamechangers » économes en carburant creusent l’écart de coûts entre Ryanair et toutes les autres compagnies aériennes européennes pour la prochaine décennie. Leur fiabilité opérationnelle, leur consommation de carburant réduite et leurs émissions de CO₂ ont jusqu’à présent dépassé les attentes, avec des retours très positifs de la part des passagers et de nos équipages. Sur la base de notre carnet de commandes de 210 et de la capacité disponible de la flotte, le groupe Ryanair prévoit d’accélérer la croissance du trafic au cours des 5 prochaines années. D’un chiffre pré-Covid de 149 millions, nous prévoyons maintenant de croître (de 50%) pour atteindre plus de 225 millions de visiteurs par an d’ici l’exercice 26.

EXAMEN DES ACTIVITÉS DE L’EXERCICE 22 :
Revenus et coûts
Le chiffre d’affaires programmé de l’exercice 22 a augmenté de 156% à 2,65 milliards d’euros. Les tarifs moyens au cours de l’exercice 22 ont diminué de 27 % pour s’établir à seulement 27 €. Les revenus annexes ont réalisé une solide performance, générant plus de 22 € par passager à mesure que le trafic se redressait et que les clients choisissaient de plus en plus l’embarquement prioritaire et les sièges réservés. Le chiffre d’affaires total a augmenté de plus de 190% à 4,80 milliards d’euros.

Alors que les secteurs ont augmenté de près de 200% et le trafic de 253%, les coûts d’exploitation n’ont augmenté que de 113% à 5,27 milliards d’euros (y compris une augmentation notable de 237% du carburant à 1,83 milliard d’euros), principalement en raison de la baisse des coûts variables tels que l’aéroport et la manutention, des frais d’itinéraire et de la consommation de carburant plus faible avec l’entrée en flotte de 61xB737 Gamechangers (compensée par le coût plus élevé du carburéacteur). La baisse des coûts, associée à la hausse des coefficients d’occupation, a entraîné une réduction du coût unitaire par passager pour l’exercice 22 (hors carburant) à 35 €.


Bilan et liquidité
Le bilan de Ryanair est l’un des plus solides de notre secteur avec une notation de crédit BBB (stable) (S&P et Fitch). La dette nette de fin d’année est tombée à 1,45 milliard d’euros (2,28 milliards d’euros l’année précédente) et plus de 90 % de la flotte d’avions B737 du Groupe n’est pas grevée. Nous prévoyons de réduire cette dette nette à zéro au cours des 2 prochaines années, malgré le pic d’investissement au cours de cette période.

PERSPECTIVE:
Bien que les réservations se soient améliorées ces dernières semaines, la courbe des réservations reste beaucoup plus proche que ce qui était typique (avant Covid) à cette période de l’année. L’impact néfaste de la variante Omicron et l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février signifient que les prix du T1 continuent d’avoir besoin d’être stimulés. Il y a, cependant, une demande refoulée et nous sommes prudemment optimistes que les tarifs de pointe de S.22 seront quelque peu en avance sur les niveaux de pointe de S.19 (avant Covid). Ryanair prévoit d’augmenter le trafic de l’exercice 23 à 165 millions (contre 97 millions au cours de l’exercice 22 et 149 millions avant Covid).

Malgré une visibilité limitée au S1 (et une visibilité presque nulle au H2), 20 % de carburant non couvert et les risques importants posés par l’invasion de l’Ukraine et le Covid, nous espérons revenir à une rentabilité raisonnable au cours de l’exercice 23. Cette reprise reste toutefois fragile.
Clm
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Re: RYR : perte de 355 millions sur l'année

Message par Clm »

Gosselies a écrit : lun. 16 mai 2022, 14:07 et des accords de croissance à long terme à faible coût ont été prolongés à Londres Stansted (jusqu’en 2028), Milan Bergame (2028), Manchester (2028), East Midlands (2028) et Bruxelles Charleroi (2030).
Coucou la Commission Européenne, on a de quoi faire une belle enquête si les termes des accords ne s'appliquent pas aussi à la concurrence...
Battersea
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Re: RYR : perte de 355 millions sur l'année

Message par Battersea »

Clm a écrit : lun. 16 mai 2022, 20:35 Coucou la Commission Européenne, on a de quoi faire une belle enquête si les termes des accords ne s'appliquent pas aussi à la concurrence...
Mais justement, la concurrence est libre de proposer ses passagers et trafics au même volume et avoir des termes similaires…
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