Cette analyse, certes intéressante, ne tient pas compte de certains facteurs non négligeables sur l’importance du trafic aérien à Brest:Rwandair Express a écrit : ↑mer. 1 févr. 2023, 20:00Je ne pense que ça soit un aéroport sous utilisé. Avant le covid c'était 1 200 000 pax (https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9ro ... t-Bretagne) Si on regarde les villes avec le même bassin de population en France aucun n'a autant de passagers. Perpignan, Clermont Ferrand, Metz Nancy pour ne citer qu'elles c'était 2 fois moins (voir plus) de pax mais surtout beaucoup moins de destinations.** Même si en terme économique, elles ne sont pas toutes égales on peut quand même se dire que l'écart avec Brest était faramineux.azur a écrit : ↑mer. 1 févr. 2023, 16:20
L'aéroport de Brest et sous exploité, je l'ai déjà dit de plus l'aéroport de Brest semble pratiqué des taxes élevé ce qui n'encourage pas le développement des compagnies aériennes depuis Brest. Voir le départ précipité de Ryanair, il y a 1 an suite à l'augmentation des taxes, pour l'instant pas grand chose de nouveau pour cette été à moins que je me trompe. Peut-être temps de mettre des personnes dynamiques et compétentes à la tête de l'aéroport aussi.
Je dirais plutôt que Brest a un aéroport qui est bien au dessus de la moyenne. Il ne faut pas oublier qu'avant le covid FlyBe opérait des vols ainsi que Vueling sur Barcelone. Et de manière global par rapport à sa taille son marché domestique est loin d'être nul la quasi totalité des grandes villes du pays sont dispo via Lyon ou CDG (7 vols par jour si on combine les 2) et ou en non stop (Marseille, Bordeaux à l'année, Nice et Montpellier en été).
Si il y a bien un aéroport qui était sous utilisé dans la région c'est bien Rennes. 11 eme ville de France, mais seulement 422 000 pax en 2016. Il est clair que le virage EasyJet a créer une certaine dynamique avec l'apport de lignes hubs par la suite https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9ro ... s-Bretagne
On peut aussi citer Strasbourg 8 eme ville de France, frontalière avec l’Allemagne, siège de diverses institutions Européennes, qui certes amputée de la ligne sur Orly et CDG, dépassait péniblement les 1 000 000 il y a 10 ans. Avant le covid c'était un peu mieux ( 1 300 000 https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9ro ... g-Entzheim). Je rajouterais aussi Montpellier dans les années 2000.
Comme vous le dites parfois c'est plus une question de compétence et de travail en équipe. A cela s'ajoute aussi une très forte concurence entre aéroports. On le sent à Montpellier avec l'arrivée Emmanuel Brehmer, qui a permit à Montpellier de retrouver son dynamisme qu'il avait dans les années 90 début des années 2000.
** Il y a les exceptions Corse et Biarritz, mais ces aéroports bénéficient surtout d'un fort trafic saisonnier et pour La Corse le fait d'être une ile fait que l'avion est quasi essentiel pour traverser La France. De plus une compagnie basée (ici Air Corsica) permet de garder des flux importants tout au long de l'année
-la zone de chalandise qui s’étend sur toute la Basse-Bretagne, soit environ 1,5 million d’habitants. Le seul Finistère compte 920 000 habitants, bien plus que les Pyrénées Orientales citées dans l’analyse.
-l’éloignement d’un aéroport international de poids (Nantes est à 300 km de Brest, 230 km de Quimper). Rennes, par exemple, n’est qu’à 120 km de Nantes. Metz est à 72 km de l’aéroport de Luxembourg.
-l’éloignement de Paris (600 km) et le temps de trajet en train ou en voiture pour un déplacement dans la capitale (8 heures pour un aller retour en train Brest ou Quimper-Paris; 12 heures en voiture).
-le tissu économique assez développé et dynamique avec une économie tournée vers la mer (28 000 emplois dans le seul bassin brestois, emplois civils et militaires). Brest est, par exemple, le siège d’Ifremer, de la banque Arkea, de la chaîne d’hôtels B&B…
-l’importance du tourisme dans l’économie locale. Le Finistère, les Côtes d’Armor et le Morbihan sont des départements touristiques. Le seul département du Finistère a plus de 1200 km de côtes qui attirent tous les ans des centaines de milliers de visiteurs, dans une région à très forte identité.
-le rôle non négligeable de la diaspora bretonne. A l’instar des Corses ou des Basques, les Bretons d’ailleurs (et ils sont nombreux) reviennent régulièrement sur leurs terres. Je connais peu de Bretons qui renient leurs origines.