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Infos diverses Aéroport de Lille
Re: Infos diverses Aéroport de Lille
Inusuel : 5 A320 de Nouvelair, soit près de la moitié de la flotte de la compagnie, présents à Lille hier soir (3 vols réguliers + 2 vols supplémentaires) :
Re: Infos diverses Aéroport de Lille
Deux 737 de Royal air Maroc (peinture nouvelle couleur + One world) sont arrivés pour amener l’équipe de foot du Maroc et du Burkina Faso qui joue demain à Lens.
Re: Infos diverses Aéroport de Lille
Alerte à la bombe aujourd’hui à Lille, l’aéroport a été évacué.
Re: Infos diverses Aéroport de Lille
Le gars qui a vraiment envie de faire sauter un aéroport ne prévient pas à temps pour qu'on puisse désamorcer l'engin, évidemment. On l'a bien vu à Bruxelles il y a quelques années.
Mais il y a sans doute quelqu'un qui s'amuse énormément en voyant le bordel qu'a causé son coup de fil.
Mais il y a sans doute quelqu'un qui s'amuse énormément en voyant le bordel qu'a causé son coup de fil.
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Rwandair Express
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Re: Infos diverses Aéroport de Lille
Les actes illicites contre l'aviation civile ne veulent pas forcément dire qu'il y a des bombes qui vont exploser ou qu'il faut qu'il y ait des victimes. Il y a le cout financier et humain (je ne parle pas de physique mais de logistique et psychologie) qui peuvent être important pour les acteurs d'un aéroport. Et dans les cas que Rapson a évoqué, le cout sera important, sachant qu'une compagnie dessert la quasi totalité des aéroports cités.
1. Vous êtes obliger de boucler une partie de l'aéroport, voir tout un aéroport selon la taille de ce dernier
2. L'alerte entrainera des retards d'avions. Une compagnie n'aime pas quand ses avions restent trop longtemps sur le tarmac. Les avions en approche seront déroutés sur d'autres aéroports ce qui entrainera des retards supplémentaires. Avec comme conséquence surement des correspondances manquées pour des passagers.
3.L'impact psychologique. Même si certains diront pourquoi faire tout ça alors qu'il y a rien. La multiplication de ce genre d'incident peut entrainer aussi une psychose chez certains passagers. Pour le personnel de l'aérien, c'est du travail en plus, car il va falloir gérer le mécontentement des passagers, gérer le flux des avions qui vont partir tous en même temps,...
4. Vous saturez les services d'intervention (je parle ici des démineurs) qui sont occupés à intervenir sur une fausse alerte, alors qu'à l'autre bout de la ville il peut y avoir un événement, réel pour le coup.
Le tout premier acte illicite (vraiment documenté) contre l'aviation civile a eu lieu en 1930. Des révolutionnaires ont détourné 1 avion au Pérou. Ils avaient utilisé l'avion pour balancer tracts politiques. On est loin des gens qui font sauter des bombes, du 11 septembre 2001, mais cela est considéré comme un acte illicite car il y a eu détournement.
https://www.guinnessworldrecords.com/wo ... n-aircraft
1. Vous êtes obliger de boucler une partie de l'aéroport, voir tout un aéroport selon la taille de ce dernier
2. L'alerte entrainera des retards d'avions. Une compagnie n'aime pas quand ses avions restent trop longtemps sur le tarmac. Les avions en approche seront déroutés sur d'autres aéroports ce qui entrainera des retards supplémentaires. Avec comme conséquence surement des correspondances manquées pour des passagers.
3.L'impact psychologique. Même si certains diront pourquoi faire tout ça alors qu'il y a rien. La multiplication de ce genre d'incident peut entrainer aussi une psychose chez certains passagers. Pour le personnel de l'aérien, c'est du travail en plus, car il va falloir gérer le mécontentement des passagers, gérer le flux des avions qui vont partir tous en même temps,...
4. Vous saturez les services d'intervention (je parle ici des démineurs) qui sont occupés à intervenir sur une fausse alerte, alors qu'à l'autre bout de la ville il peut y avoir un événement, réel pour le coup.
Le tout premier acte illicite (vraiment documenté) contre l'aviation civile a eu lieu en 1930. Des révolutionnaires ont détourné 1 avion au Pérou. Ils avaient utilisé l'avion pour balancer tracts politiques. On est loin des gens qui font sauter des bombes, du 11 septembre 2001, mais cela est considéré comme un acte illicite car il y a eu détournement.
https://www.guinnessworldrecords.com/wo ... n-aircraft
Rwanda Aviation News (Drones, Air Force, Civil Aviation, Space, Air Balloon): https://www.facebook.com/RwandAn-Flyer-153177931456873
Re: Infos diverses Aéroport de Lille
Encore une nouvelle alerte à la bombe aujourd’hui à Lille. Décidément…
Un 737 de Tui dérouté sur OST
(Air plus News)
Un 737 de Tui dérouté sur OST
(Air plus News)
Re: Infos diverses Aéroport de Lille
Antonov 12 de Cavok air en provenance de Liege aujourd’hui. Extrêmement rare sur Lille, certainement destiné à la base pour Ostend Bruges qui est fermé pour cause de travaux.
Re: Infos diverses Aéroport de Lille
Élue parmi plus de 150 escales en Europe, l’équipe AVIAPARTNER de l’Aéroport de Lille a reçu le prix SmallAirportSpirit par easyJet, une récompense qui salue les résultats en termes de sécurité, ponctualité et surtout de satisfaction des passagers.
Source : Gate7
Source : Gate7
Re: Infos diverses Aéroport de Lille
https://www.lecho.be/entreprises/aviati ... 41032.html
Extraits :
L'aéroport de Lille joue des coudes pour séduire les voyageurs belges et doubler leur nombre dans les cinq ans.
"Nous avons conscience de la concurrence sur notre territoire, mais nous avons un vrai avantage avec une très grande facilité d'accès. Du parking à votre départ, il n'y a que 500 mètres qui vous séparent", pointe Magali Huchette, directrice générale de l'aéroport de Lille.
Avec une proximité évidente, l'aéroport frontalier compte déjà 15% de clients belges. Un ratio que l'aéroport pense pouvoir conserver, voire augmenter dans l'avenir vers 20%, alors que ses ambitions de croissance sont grandes. L'aéroport a transporté 1,9 million de personnes en 2023 et veut passer à 3,6 millions d'ici à 2039.
Aujourd'hui, depuis le départ d'Air France, la première compagnie de l'aéroport de Lille, c'est Easyjet avec 35% des vols, puis vient Volotea avec 25% des vols, Ryanair et Tui ont chacune environ 10% des vols. Les destinations se répartissent surtout entre les destinations domestiques, le sud de l'Europe et le Maghreb. Le low cost représente 78% des affaires de Lille.
Autant de destinations où Lille regarde aussi vers la clientèle belge, qu'elle aimerait séduire davantage. "Nous voulons passer de 250/300.000 Belges par an aujourd'hui, à 500.000 dans les 5 ans, soyons ambitieux", nous dit Pierre Fernemont, le directeur commercial de l'aéroport de Lille.
Air France, qu'Eiffage pensait garder jusqu'en 2039, est partie. Une perte sèche de 500.000 voyageurs par an qui explique en partie pourquoi l'aéroport lillois n'est pas encore revenu à ses niveaux pré-covid, alors qu'un aéroport comme Charleroi est déjà bien au-dessus.
S'attaquer plus frontalement au juteux marché belge est dans ce contexte d'autant plus important pour l'aéroport de Lille.
Easyjet propose encore de nombreuses destinations pour le sud de la France. "Quand le Mipim (Marché international des professionnels de l'immobilier) a lieu à Nice, le parking est rempli de plaques belges et de voitures venues de Flandre", nous dit-on à l'aéroport.
Tous ces Belges qui possèdent une seconde résidence dans le sud sont aussi visés. En temps de parcours, les voyageurs des deux Flandres belges sont par exemple bien plus vite à Lille qu'à Zaventem ou Charleroi.
Mais Lille a besoin de mieux se faire connaître en Belgique. L'aéroport joue notamment la carte des tours opérateurs comme relais locaux, en particulier sur les voyages plus ponctuels.
"Les Belges qui découvrent l'aéroport se disent: 'mais qu'est-ce que c'est simple ici!'. Si bien que certains tours opérateurs nous disent que des voyageurs exigent ensuite de partir de Lille", détaille Huchette.
"Nous sommes très attentifs à ce que le parking reste meilleur marché que chez la concurrence", insiste d'ailleurs Magali Huchette.
Mais les voyageurs ne sont pas les seuls à convaincre. Il faut convaincre les compagnies aériennes de proposer de nouvelles destinations. "On a dû se battre pendant des années pour avoir Alicante. Les premières réservations sont excellentes", souligne Fernemont. Le taux de remplissage des avions au-delà des 90% est en général un must pour les low cost.
"Nous connaissons le top 10 des destinations les plus rentables de l'aéroport de Charleroi", ajoute le directeur commercial, qui concède qu'il opère dans "l'une des zones les plus concurrentielles en Europe".
L'aéroport de Lille n'est pas connecté au réseau ferré français. Il faut donc prendre une navette depuis la gare TGV pour l'atteindre. Pour la CEO, cela n'est pas vraiment un problème. "Nous avons une population qui utilise beaucoup la voiture", dit-elle. Les transports en commun en connexion avec une navette de bus font le reste. Aussi, des navettes plus lointaines de Flixbus desservent certaines villes belges comme Bruges.
Les passagers business sont en baisse, à 20% contre 30% par le passé à Lille. La région des Hauts-de-France connait une certaine croissance économique avec notamment son pôle autour de la production de voitures électriques. "Le besoin de business, du pôle économique local, est important, il est appelé à rester", souligne la CEO.
Une série d'entre eux allait à Nantes, mais qui n'est plus desservie aujourd'hui. Pour le reste, les autres destinations sont à plus de quatre heures de TGV évitant, au passage, le débat sur les sauts de puce. Essentiel aussi pour le développement d'un aéroport de nos jours.
Le détail chiffré, c'est à Eiffage de le commenter. Mais on peut dire que le trafic 2023 a atteint 85% de celui de 2019. Il y a aussi un profond changement de typologie des vols avec le départ d'Air France notamment.
Chaque aéroport a sa limite de capacité. Dans certains aéroports, c'est la capacité à garer des avions. Dans d'autres, c'est la possibilité de les faire atterrir. A Lille, notre capacité limitante est sur le bâtiment qui date de '96 et qui doit être revu. Nous avons une capacité de financement de 100 millions pour notamment séparer les flux d'arrivées et de départs, étendre les zones d'embarquement, mettre des commerces adaptés aux besoins et mettre en place un parvis multimodal.
Extraits :
L'aéroport de Lille joue des coudes pour séduire les voyageurs belges et doubler leur nombre dans les cinq ans.
"Nous avons conscience de la concurrence sur notre territoire, mais nous avons un vrai avantage avec une très grande facilité d'accès. Du parking à votre départ, il n'y a que 500 mètres qui vous séparent", pointe Magali Huchette, directrice générale de l'aéroport de Lille.
Avec une proximité évidente, l'aéroport frontalier compte déjà 15% de clients belges. Un ratio que l'aéroport pense pouvoir conserver, voire augmenter dans l'avenir vers 20%, alors que ses ambitions de croissance sont grandes. L'aéroport a transporté 1,9 million de personnes en 2023 et veut passer à 3,6 millions d'ici à 2039.
Aujourd'hui, depuis le départ d'Air France, la première compagnie de l'aéroport de Lille, c'est Easyjet avec 35% des vols, puis vient Volotea avec 25% des vols, Ryanair et Tui ont chacune environ 10% des vols. Les destinations se répartissent surtout entre les destinations domestiques, le sud de l'Europe et le Maghreb. Le low cost représente 78% des affaires de Lille.
Autant de destinations où Lille regarde aussi vers la clientèle belge, qu'elle aimerait séduire davantage. "Nous voulons passer de 250/300.000 Belges par an aujourd'hui, à 500.000 dans les 5 ans, soyons ambitieux", nous dit Pierre Fernemont, le directeur commercial de l'aéroport de Lille.
Air France, qu'Eiffage pensait garder jusqu'en 2039, est partie. Une perte sèche de 500.000 voyageurs par an qui explique en partie pourquoi l'aéroport lillois n'est pas encore revenu à ses niveaux pré-covid, alors qu'un aéroport comme Charleroi est déjà bien au-dessus.
S'attaquer plus frontalement au juteux marché belge est dans ce contexte d'autant plus important pour l'aéroport de Lille.
Easyjet propose encore de nombreuses destinations pour le sud de la France. "Quand le Mipim (Marché international des professionnels de l'immobilier) a lieu à Nice, le parking est rempli de plaques belges et de voitures venues de Flandre", nous dit-on à l'aéroport.
Tous ces Belges qui possèdent une seconde résidence dans le sud sont aussi visés. En temps de parcours, les voyageurs des deux Flandres belges sont par exemple bien plus vite à Lille qu'à Zaventem ou Charleroi.
Mais Lille a besoin de mieux se faire connaître en Belgique. L'aéroport joue notamment la carte des tours opérateurs comme relais locaux, en particulier sur les voyages plus ponctuels.
"Les Belges qui découvrent l'aéroport se disent: 'mais qu'est-ce que c'est simple ici!'. Si bien que certains tours opérateurs nous disent que des voyageurs exigent ensuite de partir de Lille", détaille Huchette.
"Nous sommes très attentifs à ce que le parking reste meilleur marché que chez la concurrence", insiste d'ailleurs Magali Huchette.
Mais les voyageurs ne sont pas les seuls à convaincre. Il faut convaincre les compagnies aériennes de proposer de nouvelles destinations. "On a dû se battre pendant des années pour avoir Alicante. Les premières réservations sont excellentes", souligne Fernemont. Le taux de remplissage des avions au-delà des 90% est en général un must pour les low cost.
"Nous connaissons le top 10 des destinations les plus rentables de l'aéroport de Charleroi", ajoute le directeur commercial, qui concède qu'il opère dans "l'une des zones les plus concurrentielles en Europe".
L'aéroport de Lille n'est pas connecté au réseau ferré français. Il faut donc prendre une navette depuis la gare TGV pour l'atteindre. Pour la CEO, cela n'est pas vraiment un problème. "Nous avons une population qui utilise beaucoup la voiture", dit-elle. Les transports en commun en connexion avec une navette de bus font le reste. Aussi, des navettes plus lointaines de Flixbus desservent certaines villes belges comme Bruges.
Les passagers business sont en baisse, à 20% contre 30% par le passé à Lille. La région des Hauts-de-France connait une certaine croissance économique avec notamment son pôle autour de la production de voitures électriques. "Le besoin de business, du pôle économique local, est important, il est appelé à rester", souligne la CEO.
Une série d'entre eux allait à Nantes, mais qui n'est plus desservie aujourd'hui. Pour le reste, les autres destinations sont à plus de quatre heures de TGV évitant, au passage, le débat sur les sauts de puce. Essentiel aussi pour le développement d'un aéroport de nos jours.
Le détail chiffré, c'est à Eiffage de le commenter. Mais on peut dire que le trafic 2023 a atteint 85% de celui de 2019. Il y a aussi un profond changement de typologie des vols avec le départ d'Air France notamment.
Chaque aéroport a sa limite de capacité. Dans certains aéroports, c'est la capacité à garer des avions. Dans d'autres, c'est la possibilité de les faire atterrir. A Lille, notre capacité limitante est sur le bâtiment qui date de '96 et qui doit être revu. Nous avons une capacité de financement de 100 millions pour notamment séparer les flux d'arrivées et de départs, étendre les zones d'embarquement, mettre des commerces adaptés aux besoins et mettre en place un parvis multimodal.