Avion sans pilote: on avance.

[Gosselies]

Reliable Robotics Corp. a piloté un petit avion-cargo prêté par FedEx Corp. sans humain à bord, un pas vers l’obtention de l’approbation réglementaire de la start-up de vol autonome pour son système de télépilotage.

En coordination avec la Federal Aviation Administration, le vol de 12 minutes du Cessna 208B Grand Caravan du 21 novembre a décollé et atterri à l’aéroport municipal de Hollister, dans le nord de la Californie. Un télépilote s’occupait de tous les appels radio et surveillait l’avion pendant le vol à une distance d’environ 50 miles au centre de commande de la société à Mountain View, en Californie.

« Nous avons fait la démonstration du roulage, du décollage et de l’atterrissage automatisés, le tout sans pilote à bord », a déclaré Robert Rose, cofondateur et PDG de Reliable Robotics dans une interview. « C’était comme une opération normale avec la FAA. »

Rose s’attend à obtenir l’approbation réglementaire de la FAA d’ici deux ans.

Le télépilote est responsable de l’exploitation sécuritaire de l’aéronef et surveille des éléments tels que la vitesse, l’altitude et la trajectoire de vol prévue. Le pilote peut manœuvrer l’avion si nécessaire pour éviter des avions ou des objets inattendus, mais ne contrôle pas l’avion pendant le vol. Au cours du test de novembre, le pilote à distance n’a rien eu à faire d’autre que les appels radio, a déclaré Rose.

En ayant des télépilotes, les compagnies de fret aérien, telles que FedEx ou UPS Inc., pourraient améliorer l’efficacité parce qu’un pilote serait en mesure d’effectuer un vol tôt le matin sur la côte Est, puis de passer à un avion sur la côte Ouest, a-t-il déclaré. En n’ayant pas de pilotes physiquement liés à l’avion, les avions peuvent être repositionnés plus facilement pour répondre à la demande la plus forte, a-t-il déclaré.

Comme pour les véhicules autonomes, le système doit prouver qu’il est aussi sûr ou plus sûr que les opérateurs humains avant d’être adopté à grande échelle. Les vols commenceront par être transportés par le fret et seront éventuellement adoptés par les compagnies aériennes, ce qui contribuera à atténuer les problèmes d’horaire et à réduire la pénurie de pilotes. Au lieu d’éliminer des emplois, la technologie créera une plus grande demande de vols en réduisant les coûts, a déclaré Rose.

« Dans un avenir proche, je pense qu’il y aura des télépilotes dans les centres de contrôle qui géreront un avion à la fois », a-t-il déclaré. « Cela permet de réaliser d’énormes économies. »

« Notre système ne démarre pas automatiquement le moteur, il faut donc que quelqu’un soit dans l’avion pour démarrer le moteur », a-t-il déclaré. « Nous y travaillons. »

https://www.ttnews.com/articles/pilotless-fedex-plane