Flyzen a écrit :Clm a écrit :Flyzen a écrit :oui mais coté projets ( ce que mon post évoquait) pas de développements prévus en A321 NEOLR les machines ne sont plus "livrables " chez Airbus
De plus Norwegian doit revoir sa position sur sa flotte de B737
En même temps le coût par siège pour un vol long-courrier d'un 321 NEO LR reste plus élevé qu'un 350 ou un 330 NEO.
Oui mais ... les A330/350 sont des machines de la catégorie 250/300/350 sièges selon la version donc sur une ligne a fort potentiel qui fait "le plein" OK le coût par siège sera compétitif mais sur des lignes secondaires avec un emport moyen de 150 sièges ce sera une autre histoire et c'est la que le A321 NEO LR peut se positionner typiquement sur du point a point "secondaire" qui en plus ne draine pas ou peu de feeding
Donc faire un CDG /NYC en A321 NEOLR n'est effectivement, a priori, pas intéressant sauf a aller vers une multiplication des fréquences ce qui n'est pas vraiment possible sur les aéroports a fort trafic.
Par contre faire un NTE / NYC peut se comprendre en A321NEOLR ( 206 sièges en config bi classe / +/- 7400km) pour ex Air Transat passe en S19 sur NTE /YUL avec un mixte de A321NEOLR en avant /après saison et A330 sur les périodes de pointe
Pour mémoire sur MRS /NYC avec ses A330 de 360/400 sièges XLF s'est pris une grosse gamelle... avec un module +/- 200 sièges le résultat aurait été surement différent
ça j'avais bien compris que la demande sur ces villes ne permet pas de remplir des aéronefs de grande capacité...
La question est plutôt celle du prix du marché. Combien un Bordelais, un Lyonnais, un Marseillais (etc.) est-il prêt à mettre pour voler de manière directe vers une ville américaine ? Avec une compagnie low cost long-courrier ?
Ce prix est-il compatible avec la structure de coûts d'un Airbus A321NEO LR ?
Au-delà du problème du volume de la demande, le prix moyen du billet est aussi un sujet.
Air Transat arrive à s'en sortir, car la demande est forte sur Montréal et le secteur de vol plus court, permet de vendre au prix d'un New York (située 1h30 de vol plus loin), un Montréal.
New York est ultra concurrentielle, plus que Montréal même. Si la demande se concentre sur les bas tarifs et l'arrière de la cabine, il y a très peu de chances que la ligne soit rentable avec Airbus 321NEO LR qui selon moi se concentrera sur les niches et marchés à forts yield.
Donc je mettrais bien plus de kopeck sur des villes comme Stuttgart, Manchester, Birmingham, Belfast, Dublin, Bergen, Stavanger, Göteborg, etc. que Nantes ou Bordeaux...
Il y a eu un engouement général un peu exagéré (j'en ai fait partie) après l'annonce du 321 NEO LR ; particulièrement sur ce forum qui est un prisme déformant de fans clubs de villes et de leur aéroport. Je crois qu'il faut raison garder et analyser davantage chaque marché pour envisager ce type de ligne.