@Sebo
Même si le message transpire la mauvaise foi, mais je vais y aller point par point et en détail.
Et c'est toi qui distribues les bons et mauvais points donc.
NON. C'est à chacun d'apprécier ce qui est futile de ce qui est utile dans ses comportements de consommation polluants. Polluer est quasiment inévitable pour un être humain. Autant chercher à se débarrasser de ce que l'on juge soi-même futile pour réduire un peu son empreinte. Mais il faut déjà accepter de faire l'exercice soi-même. Pour autant l'exercice n'est pas très compliqué si on part 10-15 fois en week-end par an. Il y a certainement moyen de partir un peu moins souvent non ? Par contre on enterre les gens qu'une fois je crois...
La difficulté est que des individus comme Gosselies ou d'autres, font exactement le contraire. Ils crament le CO2 le plus vite possible en attendant que quelqu'un vienne leur interdire. J'ai rarement vu une attitude aussi peu civique... C'est le comble de l'égoïsme. Ce genre de type doit sûrement attendre panneau de limitation de vitesse pour ne pas rouler à 180 sur l'autoroute.
Mais ce que ce genre d'individus ne comprend pas c'est que l'intervention publique sera BEAUCOUP moins subtile et ne fera que peu de cas des situations particulières et des minorités. Si les pouvoirs publics commencent à réguler sèchement les secteurs les plus polluants, parce que les entreprises et les citoyens ne se seront pas eux-mêmes modérés, il y aura de gros dégâts et des laissés pour compte. On a bien vu que ce qu'une taxe carbone peut donner... Les lois, les règlements et les taxes arriveront pour distribuer les bons ou les mauvais points à la fin. Reste à savoir si on préfère se réguler soi-même en douceur ou d'attendre la punition légale.
Bah tu ne devrais pas ! Les polluants et gaz à effet de serre de l'aérien n'ont pas un impact environnemental différent selon qu'ils ont été émis par un voyageur d'affaire ou par un touriste.
C'est vraiment de la mauvaise foi ce genre de phrase. Vous faites semblant de ne pas comprendre mais Il s'agit de prioriser les activités les plus utiles et essentielles pour nos sociétés. Prendre l'avion pollue comme beaucoup d'activités humaines. Autant que cette pollution soit la plus utile possible et priorisée sous nos activités les plus essentielles...
Partir pour la 5 ou 7e fois de l'année en city trip ou en week-end balnéaire. Est-ce essentiel ?
Partir dans une destination balnéaire en avion pour se baigner quand on habite le bassin méditerranéen. Est-ce essentiel ?
Partir dans une destinations ensoleillée une ou deux fois par an quand on habite le nord de l'Angleterre. Est-ce essentiel ?
Assister au mariage de son enfant, à l'enterrement d'un parent. Est-ce essentiel ?
Passer un examen, un entretien d'embauche. Est-ce essentiel ?
Assister à une réunion de négociation pour signer un contrat important. Est-ce essentiel ?
Vous savez très bien répondre à ces questions. Alors ne faites pas semblant de ne pas comprendre.
Le secteur du transport aérien a oublié en partie ce qui était essentiel de ce qui est dispensable. Et certaines compagnies aériennes, pour gratter des points de croissance supplémentaires, sont mêmes devenues spécialistes des raisons les plus futiles pour dépenser son argent dans un billet d'avion. Je remets la pub Transavia ci-dessous pour bien expliquer le problème, si vous n'avez toujours pas compris.
C'est ton choix. Ne jette pas l'opprobre sur ceux qui font le choix de prendre l'avion pour d'autres motifs que le tien (et 15 fois moins que toi). Tu n'as pas le monopole de la justice ni de la pertinence et encore moins des valeurs.
Prendre l'avion une ou deux fois par an pour tourisme quand on manque de soleil ne pose aucun problème. Prendre 20-30 fois l'avion pour deux jours comme Gosselies juste parce que c'est pas cher, c'est un problème oui.
Ce n'est pas MON choix de prendre l'avion pour mon travail. C'est le besoin de l'entreprise pour développer son activité.
Et jusqu'à preuve du contraire, on ne choisit pas où habite sa famille, mais on peut choisir où et combien de fois on part en vacances. Je me permets de le mettre en gras, parce que votre commentaire est vraiment débile au fond.
Mais c'est évident que si certains mettent la consommation comme valeur cardinale devant leur emploi ou leurs proches, la planète va bel et bien cramer et on mourra seul et au chômage mais au moins on aura de belles photos de vacances !
Tu fais pire ! Celui qui va à AYT deux fois par an à un impact environnemental bien plus faible que le tien. Laisse-le donc tranquille et fais profil bas. S'il y en a un de vous deux qui doit réduire son impact environnemental c'est toi, pas lui.
Alors, je n'ai pas prévu d'arrêter de voir mes proches et je n'ai pas prévu non plus de perdre mon emploi.
Les premiers sont indispensables pour ne pas être seul dans la vie et le second me permet d'avoir un toit et d'acheter à manger. Par contre, ne pas partir 10 fois par an visiter au pas de charge des villes et des musées ne m'empêche pas de vivre au quotidien.
Apparemment c'est trop compliqué à comprendre.
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Le consumérisme est LA raison principale du changement climatique. On consomme trop de ressources et nos économies nous incitent aujourd'hui à consommer toujours plus. Sauf que les crises climatiques démontrent ce n'est plus possible sauf à vouloir disparaître de la planète.
Quand on prend un billet à 9€ sur un coup de tête pour la 10e fois de l'année comme Gosselies, pour aller visiter un truc dont on aurait pu se passer au fond, c'est un problème oui. Plus cynique encore, ce n'est même pas l'acheteur compulsif de biens et services futiles qui en paiera les conséquences mais le pauvre qui habite une maison pas très solide dans dans la zone intertropicale. Le changement climatique impacte les espaces et personnes les plus vulnérables.
Si on réduisait significativement nos achats de billets d'avion les plus futiles, ce serait déjà une très bonne nouvelle pour la planète. Et le développement récent de notre secteur s'est malheureusement concentré sur les pires incitations futiles et consuméristes (cf. Pub Transavia again...). C'est ce que je reproche au fonctionnement actuel de l'aviation. Le secteur s'est transformé en un supermarché géant qui harcèle les clients à dépenser toujours plus pour des motifs de plus en plus futiles.
On entre déjà dans une économie de la décroissance et il faudra inévitablement apprendre à consommer de manière utile en ciblant ce qui essentiel et en réduisant ou arrêtant ce qui l'est moins.
Et si vous ne faites pas cet effort individuel vous-mêmes, l'État le fera pour vous. Il ne faudra pas venir pleurer quand on vous aura interdit de prendre l'avion parce que vous avez préféré faire un 3e ou 4e séjour au soleil au détriment d'un événement familial ou d'un entretien d'embauche tombés à la dernière minute.