Lufthansa - discussion générale

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Gosselies
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Message par Gosselies »

The Lufthansa Group is buying more state-of-the-art long-haul aircraft. The Executive Board has decided to purchase

7 Boeing 787-9 long-haul passenger aircraft
3 Boeing 777F freighter aircraft (current technology)
7 Boeing 777-8F freighter aircraft (new technology)
In addition, leases for 2 Boeing 777F freighter aircraft (current technology), which run until 2024, will be extended.

https://www.lufthansagroup.com/en/newsr ... craft.html
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https://www.lesoir.be/447372/article/20 ... enuries-de

En raison de la pénurie de personnel, Lufthansa annule 900 vols intra-européens depuis ou vers les aéroports de Munich et Francfort. Il s’agit de vols prévus les vendredis, samedis et dimanches, qui représentent environ 5 % de l’offre initialement prévue pour le mois. Plusieurs centaines de vols seront aussi supprimés chez Eurowings, les passagers concernés se verront proposer des alternatives.
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Message par Gosselies »

https://www.bnnbloomberg.ca/lufthansa-t ... -1.1784509

Lufthansa remettra en service l’Airbus A380 l’été prochain (2023).

Le transporteur évalue combien d’A380 de 500 places devront être réactivés et où ils devraient voler à l’été 2023. L’une des raisons du retour du quadrimoteur est le retard dans les livraisons d’avions commandés.

Au plus fort de la pandémie en juin 2020, Lufthansa a retiré 6 de ses 14 A380, le reste étant mis en veilleuse pendant au moins deux ans avec la perspective que le modèle ne reprenne jamais du service. Un dirigeant de la compagnie aérienne à l’époque a déclaré que la chance d’exploiter l’avion à partir de son hub principal de Francfort était « proche de zéro ».

Le Boeing Co. 777X, qui devait remplacer le superjumbo en tant que plus grand modèle de la gamme de Lufthansa, a pris cinq ans de retard, avec des livraisons maintenant reportées à 2025.
hervé74
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Message par hervé74 »

E-Mail reçu aujourd'hui de Lufthansa: Ils ont le mérite d'être transparant!

"Le transport aérien vient de traverser deux années d’immobilisation réelle particulièrement éprouvantes. Tous les employés de Lufthansa Group n'ont eu qu'un seul souhait : pouvoir enfin vous accueillir à nouveau à bord de l’un de nos 750 avions.

Malheureusement, avec le début de l’été dans l’hémisphère Nord et la levée de la quasi-totalité des restrictions de voyage, tous les acteurs de l’aviation dans le monde atteignent presque quotidiennement les limites des ressources actuellement disponibles. Et la montée en puissance du système complexe du trafic aérien, qui est passé de presque zéro à près de 90 % aujourd'hui, ne se déroule manifestement pas avec la fiabilité, la robustesse et la ponctualité que nous aimerions vous offrir à nouveau.

Nous ne pouvons que nous en excuser, mais tenons néanmoins à jouer la carte de la transparence. Dans les prochaines semaines, le nombre de voyageurs ne fera qu’augmenter, que ce soit pour les voyages de loisirs ou d'affaires, la situation ne devrait pas s'améliorer à court terme. De nombreux collaborateurs et ressources font encore défaut, chez nos partenaires mais aussi dans nos propres rangs. Presque toutes les entreprises de notre secteur recrutent actuellement et plusieurs milliers d’embauches sont prévues rien qu’en Europe. Mais il faudra attendre l’hiver prochain pour que le déploiement de ces capacités fasse effet et se stabilise.

À cela s’ajoute la guerre persistante en Ukraine, qui limite fortement l’espace aérien utilisable en Europe, entraînant des engorgements considérables dans le ciel et donc de nombreux retards.

À l’été 2023, le trafic aérien aura retrouvé toute sa stabilité et se présentera à vous encore plus performant et fiable. Nous aurons même le plaisir de vous accueillir à nouveau à bord de notre Airbus A380. Lufthansa a en effet décidé de remettre en service cet avion très apprécié dès l’été 2023. Nous poursuivrons également l’extension et la modernisation de notre flotte au cours des trois prochaines années, en y ajoutant une cinquantaine de nouveaux avions long-courriers de type Airbus A350, Boeing 787 et Boeing 777-9 ainsi que plus de 60 nouveaux A320/321.

Soyez assurés que les plus de 100 000 collaborateurs de Lufthansa Group feront absolument tout ce qui est en leur pouvoir afin de vous offrir, dans les semaines à venir, la meilleure expérience de voyage possible malgré les conditions difficiles que nous connaissons actuellement. Tout cela avec un engagement qui mérite le plus grand respect, et pas seulement de la part de notre Comité de Direction.

Je m’exprime donc aussi au nom de tous nos collaborateurs : sachez qu’après avoir attendu votre retour avec tant d’impatience, nous souhaitons ardemment que vous vous sentiez bien à bord de nos vols. Nous vous remercions tous chaleureusement de votre fidélité et de votre compréhension, si toutefois votre voyage ne s’était pas déroulé comme vous l’aviez prévu ou espéré.

Nous mettons tout en œuvre pour vous offrir à nouveau dès que possible la qualité, la ponctualité et la fiabilité que vous êtes en droit d’attendre des compagnies de Lufthansa Group.

Restez-nous fidèles."
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https://www.lesoir.be/455919/article/20 ... s-attendus

Le syndicat Verdi a lancé un appel à la grève pour la période de 03h45 du matin (01h45 GMT) mercredi à jeudi 06h00 du matin (04h00 GMT) « pour augmenter la pression » sur la direction alors qu’il réclame une augmentation de 9,5 % des salaires.

La grève concernera les employés au sol, notamment dans la maintenance, mais également les opérateurs des véhicules de remorquages des avions, essentiels au bon fonctionnement de l’aéroport.

Lufthansa n’a pas détaillé à ce stade l’impact pour les passagers.

«Il y aura de nombreuses annulations et retards», a annoncé Verdi.
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https://www.rtbf.be/article/les-pilotes ... s-11040632

Les pilotes de Lufthansa, ont massivement approuvé le principe d’une grève pour soutenir des revendications salariales face à l’inflation, a annoncé dimanche leur syndicat.

Les pilotes demandent face à l’envolée de l’inflation une hausse de 5,5% de leurs salaires cette année, puis une indexation automatique ensuite sur l’inflation.

Le syndicat demande également une garantie sur le volume de la flotte de Lufthansa, afin de sécuriser les emplois des pilotes.

Ce conflit s’ajoute à un autre déjà en cours pour Lufthansa avec les personnels au sol. Leur syndicat, Verdi, réclame des hausses de salaire de 9,5%.

Dans les deux cas, la direction refuse jusqu’ici d’accéder aux revendications salariales.
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Message par Gosselies »

Lufthansa a conclu un accord salarial avec le personnel au sol à la suite des grèves d’avertissement du mois dernier.

Conclu à l’issue d’un troisième cycle de négociations, l’accord salarial comprend une hausse fixe de 200 euros par mois, appliquée rétrospectivement à partir du 1er juillet de cette année. Une augmentation supplémentaire de 2,5 %, soit au moins 125 euros par mois, s’appliquera à partir du 1er janvier de l’année prochaine, suivie de 2,5 % supplémentaires à partir du 1er juillet 2023.

« C’est un bon résultat, ce qui signifie une augmentation mensuelle d’au moins 377 € jusqu’à 498 € pour tous les groupes d’employés », a déclaré Christine Behle, vice-présidente et négociatrice du syndicat Verdi.

Lufthansa a ajouté que l’accord signifierait une augmentation des salaires bruts de base de 8,3% pour les travailleurs gagnant 6 500 euros par mois et de 19,2% pour ceux qui gagnent 2 000 euros.

Cependant, le transporteur fait toujours face à d’éventuels débrayages d'autres travailleurs. Il s’apprête à tenir des discussions confidentielles sur la paye avec les pilotes, qui ont déjà voté en faveur des grèves.

https://www.euronews.com/travel/2022/08 ... gotiations
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https://www.lesoir.be/462924/article/20 ... nd-malaise

Faute d’accord avec le syndicat des pilotes Vereinigung Cockpit (VC), la compagnie aérienne allemande Lufthansa a été contrainte d’annuler la quasi-totalité de ses vols ce vendredi au départ et à l’arrivée des deux grands aéroports allemands, Francfort et Munich (800 vols).

Le syndicat VC réclame 5,5 % d’augmentation pour ses 5.500 pilotes avec, à la clé, une indexation des rémunérations sur l’inflation.

Lufthansa a proposé une augmentation de 900 euros par mois. Ses pilotes sont les mieux payés du secteur (275.000 euros par an pour les plus anciens). Par ailleurs, les pilotes ont des privilèges et des primes d’intéressement qui peuvent atteindre plus de 280.000 euros.

« Si l’on considère les conséquences financières de la crise sanitaire, cette revendication est injustifiable », estime la compagnie. D’autant que la situation reste très difficile dans le secteur. La crise sanitaire, la pénurie de personnel mais aussi la grève du personnel au sol, fin juillet, ont ruiné la réputation de la compagnie allemande qui lutte toujours pour sa survie. Plus de vingt ans après sa privatisation, l’Etat allemand est redevenu actionnaire de Lufthansa pour éviter la faillite.

Les personnels dénoncent quant à eux un très mauvais management.

Les pilotes avaient obtenu en 2017, soit avant la crise sanitaire, une garantie sur le nombre minimum d’avions du parc qui continueraient à voler aux couleurs de Lufthansa (soit 325) et sur le nombre de pilotes payés au tarif maison (5.000). Mais la compagnie allemande, surendettée, a dû remettre en cause cette promesse, faute de moyens.

La direction prévoit de créer une nouvelle compagnie aérienne (elle porte en interne le nom de « Cityline 2 ») censée reprendre des lignes régulières de la maison mère avec des employés payés beaucoup moins cher. Un projet qui menace évidemment les perspectives d’avenir de milliers de pilotes de Lufthansa. C’est tout l’enjeu de cette grève.
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https://www.lesoir.be/463702/article/20 ... te-semaine

Les pilotes de Lufthansa appellent à une nouvelle grève à partir du mercredi 7 septembre.
Pour les passagers, la grève doit avoir lieu mercredi et jeudi, et jusqu’à vendredi pour Lufthansa cargo.

La direction du groupe espère encore empêcher cet arrêt de travail : elle a indiqué qu’elle comptait présenter mardi une « nouvelle offre » aux syndicats de pilotes.

« Une nouvelle grève ne peut être empêchée que par une offre sérieuse », a prévenu dans un communiqué le syndicat Vereinigung Cockpit.

Les pilotes réclament 5,5 % d’augmentation des salaires cette année, puis 8,2 % en 2023, ainsi que des ajustements de la grille tarifaire. Le groupe a jusqu’ici proposé aux pilotes une augmentation totale de 900 euros en deux étapes : 500 euros au premier septembre et 400 euros en avril 2023.

Le groupe a trouvé début août un accord avec le syndicat Verdi qui représente le personnel au sol. Les employés recevront une augmentation de 200 euros par mois, puis 2,5 % supplémentaires début 2023 et encore 2,5 % en juillet 2023.
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Message par Gosselies »

Un accord de dernière minute avec les représentants syndicaux des pilotes de Lufthansa a évité une grève prévue pour deux jours.

Ce mardi, les deux parties ont convenu d’un « vaste ensemble de questions monétaires et structurelles », selon le syndicat, mais n’ont pas précisé les détails.
Gosselies
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Re: Lufthansa - discussion générale

Message par Gosselies »

Lufthansa et le syndicat des pilotes allemands Vereinigung Cockpit Union ont convenu d'une augmentation de salaire pour les pilotes de Lufthansa et Lufthansa Cargo.

Les pilotes recevront une augmentation de leur salaire mensuel de base en deux étapes de 490 € chacune - avec effet rétroactif au 1er août 2022, et à compter du 1er avril 2023.
En conséquence, un copilote débutant recevra environ 20% de salaire de base supplémentaire, tandis qu'un commandant du grade le plus élevé recevra 5,5%.

L'accord comprend également une obligation de paix sociale jusqu'au 30 juin 2023. Les grèves sont exclues pendant cette période. Cela donne aux clients et aux employés une sécurité de planification.

L'accord est encore soumis à une formulation détaillée et à l'approbation des organes responsables.

https://www.lufthansagroup.com/en/newsr ... ement.html
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Message par Rwandair Express »

Interview du diretceur des ventes de LH Group pour l'Afrique. Comme souvent venant de Jeune Afrique, c'est assez intéressant. Article réservé aux abonnés, mais je le mets en intégralité.

Le groupe ne dit pas non à entrer dans le capital d'une compagnie Africaine. Aucun nom cité.

Les réouvertures de Conakry et Ouagadougou ((suspendues en raison du covid) ) par SN semblent être positifs. Projet de rajouter un dixième A330 pour Brussels Airlines.

La plupart de leurs passagers depuis Dakar ont la France comme destination finale, et 35 % vont à Paris

Brussels Airlines a 7 bases équipages en Afrique : Entebbe, Monrovia, Cotonou, Abidjan, Lomé, Kinshasa et Dakar. Ce qui fait que pendant le coup au Burkina Faso il y a quelques jours, le crew était à Abidjan.

Fermetures définitives de Addis Abeba (Lufthansa), Dar Es Salaam et aussi Nairobi (Swiss), qui ont été remplacé par Mombasa, Zanzibar et Kilimanjaro, desservis par Lufthansa et Edelweiss Airlines


Question réseau, la journalise de JA demande si il n y a pas aussi une demande sur l'Afrique du départ de Zurich, Vienne ou Francfort. Le directeur des ventes pour l’Afrique subsaharienne du groupe explique que Lufthansa se concentre plus sur l'Afrique Australe et de l'Est (donc Anglophones), quand Brussels Airlines se concentre sur l'Afrique de l'Ouest principalement francophone. Pas de projets d'ouvertures de lignes (du moins aucun mot dans l'article). Cette répartition convient au groupe.

Le groupe a 3 bases de maintenance (Lufthansa Technik): Egypte, Afrique du Sud et Le Rwanda. Projet d'établir des bases en Afrique de l'Ouest.

Au départ de la RD Congo, du Libéria et du Rwanda, le groupe propose City Check-in. A Kigali, il me semble que c'est à l'hotel des milles collines, il a appartenu à la Sabena.

Il évoque aussi les difficultés de voler en Afrique : problèmes de rapatriements des recettes, coup d'état, pénuries de carburant, insécurité,...

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Lufthansa Group : « Investir dans une compagnie africaine ? Et pourquoi pas ? »
https://www.jeuneafrique.com/1384374/ec ... mq0rOxGLTQ


Brussels Airlines, Lufthansa, Swiss ou Edelweiss : comment gère-t-on les vols vers l’Afrique en cas de coup d’État ou de pénurie de kérosène ? Comment minimise-t-on le risque commercial à l’ouverture d’une nouvelle ligne ? Éléments de réponse avec Philippe Saeys-Desmedt, directeur des ventes pour l’Afrique subsaharienne du groupe allemand.



C’est au siège de Brussels Airlines – des bureaux paysagers à quelques encablures de l’aéroport de Bruxelles-Zaventem – que Philippe Saeys-Desmedt, directeur des ventes pour l’Afrique subsaharienne du groupe Lufthansa depuis novembre 2018, nous reçoit.

Pas de changement géographique, donc, pour celui qui était, avant l’acquisition de 100 % de Brussels Airlines par le groupe Lufthansa (qui comprend, outre la compagnie allemande éponyme, Austrian, Swiss, Edelweiss ou encore Eurowings Discover), le vice-président pour l’Afrique du pavillon belge.

Et pour cause : Brussels Airlines se voulant le navire amiral du groupe sur le continent, c’est depuis le « centre de compétences » de Bruxelles qu’est géré l’ensemble des destinations africaines, toutes compagnies confondues. Un rapprochement qui s’est fait dès octobre 2018 entre les services commerciaux, progressivement rejoints en 2021 et 2022 par les services de gestion du réseau, de la tarification, de la gestion des recettes et enfin du marketing – seuls les équipages, correspondant au certificat de transporteur aérien (AOC) de chacune des compagnies, restent dans les bases opérationnelles respectives des différents pavillons. Une centralisation bénéfique pour la rapidité de la prise de décision, se félicite notre interlocuteur. Rencontre.

Jeune Afrique : Moins de trois mois après son retour à Ouagadougou, le 10 juin, Brussels Airlines a dû interrompre sa desserte en raison du coup d’État du 30 septembre. Comment gère-t-on ce type de problème ?

Philippe Saeys-Desmedt : On peut opérer aussi longtemps que les autorités aéronautiques d’un pays gardent la frontière aérienne ouverte. En général, les situations de fermeture de frontières ne durent pas très longtemps.


Quelques jours dans ce cas précis, au cours desquels nous avons dû annuler deux vols, car c’était un cas de force majeure. Le souci majeur concerne les passagers bloqués sur place. Conformément aux règles internationales, ils sont à notre charge et nous nous efforçons de les rerouter sur le premier avion possible, le problème étant que nous n’avions de visibilité sur le moment où l’espace aérien serait de nouveau accessible. On ne pouvait rien faire d’autre qu’attendre.

Comment vous assurez-vous de la sécurité de votre personnel navigant ?

Nous avons plusieurs bases d’équipage : à Abidjan, à Monrovia, à Dakar, à Lomé, à Cotonou, à Kinshasa et à Entebbe. L’équipage qui fait la ligne Ouagadougou est basé à Abidjan, et s’y trouvait quand les frontières ont été fermées, le vendredi soir.

Lufthansa a stoppé ses vols sur Addis Abeba et Dodoma, mais augmenté ses fréquences sur Mombasa, le Kilimandjaro et Zanzibar

Nous avons aussi du personnel local, et en tant qu’employeur, notre priorité est de veiller à la sécurité de nos agents. Dès que les premiers coups de feu ont retenti en ville, on s’est assuré que tout notre staff était bien rentré à la maison. Tout le travail de réorientation, de changement des réservations etc. a pu se faire en télétravail.

Au cours des derniers mois, le Sénégal et d’autres pays africains comme le Nigeria ou l’Afrique du Sud ont connu des pénuries de kérosène. Comment gérez-vous ces épisodes-là ?

Il m’est arrivé une fois, il y a trente-trois ans, d’avoir un avion de 250 passagers qui se posait dans un aéroport africain et de m’entendre dire qu’il n’y avait plus de carburant. De quoi donner des frissons !


Mais en général on est prévenu à l’avance, ce qui nous permet d’étudier les alternatives, dans la région ou sur le vol du retour, en fonction de la distance et des limitations de poids à l’atterrissage. Nous choisissons souvent l’Espagne : Barcelone ou Malaga. Il faut compter deux heures de plus, mais au moins les passagers voyagent.

Comment les dessertes de l’Afrique ont-elles évolué au sein du groupe Lufthansa depuis le rachat de Brussels Airlines ?

Au moment de la fusion, Brussels Airlines avait 17 lignes vers l’Afrique subsaharienne. Après le Covid [et la lourde restructuration qu’a subie la compagnie], on est passé de 10 à 8 long-courriers, et nous avons donc dû fermer 2 escales, Ouagadougou et Conakry. Aujourd’hui, le Covid étant, espérons-le, terminé, le business va donc reprendre. Nous avons déjà réinjecté une nouvel appareil en juin, qui nous a permis de rouvrir Ouagadougou et Conakry.

Du côté de Lufthansa, nous avons dû fermer, pour des raisons économiques, Addis Abeba et Dar-Es-Salaam, mais nous avons augmenté nos fréquences sur Mombasa, le Kilimandjaro et Zanzibar. En outre, en Éthiopie, si notre présence n’est plus visible, nous avons néanmoins conservé nos alliances avec Ethiopian, qui nous vend des parts sur cette ligne.


Est-ce qu’une alliance de ce type ne freine pas la recherche de nouvelles escales à desservir en propre ?

Je ne crois pas. Comme tout transporteur, ce que nous allons regarder avant tout, c’est simplement la rentabilité, car l’ouverture d’une escale coûte cher, les avions coûtent cher, le carburant aussi – il a augmenté de 110 % depuis le début de la guerre en Ukraine.

Il faut donc faire vraiment attention à ce que l’on fait. Mais une fois que nous avons développé un plan d’action et que les chiffres que l’on nous propose sont positifs, on y va. L’exemple le plus frappant est Windhoek en Namibie, où nous avons commencé avec 3 vols par semaine en espérant que ça allait marcher, puis nous sommes passés de 3 à 6, puis à 7 et enfin à 10 vols par semaine, et cela en l’espace de quinze mois.

35 % des passagers au départ de Dakar vont à Paris – c’est énorme

Quand vous ouvrez une nouvelle ligne, y a-t-il un effet post-Covid qui fait que vous êtes beaucoup plus pressant qu’avant pour qu’elle atteigne la rentabilité ?

Il faut du temps à une nouvelle ligne pour qu’elle trouve son public, a fortiori après le Covid, où l’on se rend compte que certains pays sont plus lents à reprendre que d’autres. Dans le cas de Conakry et de Ouagadougou, cependant, on minimise le risque, car toutes deux sont liées à une autre escale : Conakry est lié à Dakar, et Ouagadougou à Abidjan. Par conséquent, même si une escale ne remplit pas dans un premier temps les objectifs qui lui ont été assignés, l’autre va compléter.

Depuis que nous avons ouvert ces deux escales, nous sommes conformes à nos espérances et nous savons d’ores et déjà que l’introduction du nouvel avion ne sera pas remise en question par le groupe. On pense même déjà à un dixième appareil !

Le groupe Lufthansa a fait de Brussels Airlines son vaisseau-amiral sur les destinations africaines. Est-à-dire que la demande ne serait pas au rendez-vous depuis Francfort, Vienne ou Zurich ?

On n’est pas si loin de l’équilibre : Brussels Airlines dessert 17 villes en Afrique, Lufthansa et Swiss 14, sans compter Maurice et les Seychelles, que notre filiale Edelweiss opère de manière saisonnière.

Dans la maintenance, L’Afrique de l’Ouest, est un terrain à exploiter

Notre répartition est aussi une question de langue : Lufthansa s’est spécialisé pour les destinations d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe, ainsi que celles des pays pétroliers. Elle dessert le Nigeria, l’Angola, l’Afrique du Sud, la Namibie et le Kenya, alors que la Belgique a plutôt vocation à opérer sur les pays francophones, même si nous avons aussi quelques pays anglophones dans notre réseau, comme la Gambie, la Sierra Leone, le Liberia, le Ghana, l’Ouganda et le Rwanda. Mais 60 à 75 % de nos vols vont vers des pays francophones.

D’ailleurs, la plupart de nos passagers depuis Dakar ont la France comme destination finale, et 35 % vont à Paris – c’est énorme.

Quid du cargo ?

C’est Lufthansa qui commercialise les capacités de fret sur l’ensemble de nos destinations – y compris dans les avions de ligne Brussels Airlines, ce qui lui permet de disposer d’un réseau considérable.

Elle opère également des liaisons full cargo, notamment vers l’Afrique du Sud, le Kenya, et de façon opportuniste l’Afrique de l’Ouest.


Dans les opérations de maintenance (MRO), où êtes-vous présents en Afrique ?

Lufthansa Technik, la maison-mère pour cette activité, est la plus grande du monde, mais nous avons encore beaucoup de choses à faire en Afrique. Nos trois bases actuelles, en Égypte, au Rwanda et en Afrique du Sud, ne devraient être qu’un début. L’Afrique de l’Ouest, notamment, est un terrain à exploiter.

Il faudrait développer le transport intra-africain, qui déborde de possibilités, notamment en Afrique de l’Ouest

Est-ce que le groupe Lufthansa a l’intérêt ou l’envie d’investir dans une compagnie africaine ?

Et pourquoi pas ? Nous l’avons bien fait avec la compagnie italienne Air Dolomiti, nous avons donc déjà ce type de coopération, rien ne nous empêche de le faire également en Afrique, si on trouve le bon partenaire et que le business plan est positif. Ça doit être bien étudié, les deux parties doivent se mettre d’accord sur tout, même les plus petits détails.

[Pour rappel, entre 2010 et 2015, Brussels Airlines et le Groupe Forrest International s’étaient essayé au lancement d’une compagnie régionale en RDC, Korongo Airlines, NDLR]

Je pense qu’il y a suffisamment de lignes entre l’Europe et l’Afrique. Ce qu’il faudrait développer, c’est le transport intra-africain, il y a d’immenses possibilités, notamment en Afrique de l’Ouest, ne serait-ce qu’au Nigeria.

Mais ce pays connaît d’énormes problèmes de rapatriement des recettes pour les compagnies étrangères. Comment y réagissez-vous ?

En effet, il y a des problèmes de transfert quand vous vendez des billets en nairas : il peut se passer huit mois avant que vous puissiez récupérer vos recettes, a minima. C’est un grand frein au développement aérien. En ce qui nous concerne, nous avons limité nos ventes au départ du Nigeria et réduit nos fréquences : on est passés de 7 à 5 fréquences sur Lagos, ce qui a impacté également l’escale de Malabo desservie par le même vol.
À Lire


Vous venez également d’émettre, sur l’Europe, des tarifs « verts » censés compenser les émissions de CO2 du vol. Est-ce transposable sur l’Afrique ?

Ce n’est pas envisagé pour l’instant. En revanche, nous y vendons du carburant d’aviation durable. On a ainsi signé cinq contrats au Nigeria récemment. C’est quelque chose qui commence à se développer, pas assez rapidement à mon goût. Ce n’est pas encore une priorité dans certains pays, mais je crois que cela va le devenir d’ici un an ou deux, parce que des quotas vont petit à petit se mettre en place. Les compagnies occidentales vont se l’imposer, et beaucoup d’États vont suivre et en faire une condition pour opérer sur leurs plateformes.

Est-ce que cela ne risque pas d’accentuer le gouffre entre les compagnies africaines qui pour beaucoup d’entre elles perdent déjà énormément d’argent et des compagnies internationales très puissantes ?

C’est un risque, et c’est-ce qui explique que le carburant durable ne soit pas une priorité pour l’instant en Afrique. Mais ça a commencé à se développer, et c’est un mouvement qui ne s’arrêtera pas.

Check-in en ville à Kinshasa, Monrovia et Kigali

Pour se démarquer dans l’offre généreuse entre Europe et Afrique, Brussels Airlines vante la taille humaine de l’aéroport de Bruxelles-Zaventem. Un « aéroport de transit facile », juge Philippe Saeys-Desmedt.

Autre particularité proposée par la compagnie belge dans les villes de Kinshasa, Monrovia et Kigali, un City Check-in en centre-ville où les passagers peuvent s’enregistrer et déposer leur bagage en journée avant de prendre leur vol le soir, simplement munis de leur carte d’embarquement et de leur bagage à main. Un service qui permet « une meilleure ponctualité des vols au départ de l’Afrique », se réjouit le directeur des ventes.
Rwanda Aviation News (Drones, Air Force, Civil Aviation, Space, Air Balloon): https://www.facebook.com/RwandAn-Flyer-153177931456873
Gosselies
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Re: Lufthansa - discussion générale

Message par Gosselies »

Lufthansa et le syndicat du personnel de cabine (UFO) ont conclu un nouvel accord collectif qui comprend les clauses suivantes :

Le salaire mensuel de base sera augmenté de 250 euros à partir du 1er janvier 2023.
Le salaire mensuel de base sera augmenté de 2,5 % supplémentaires à partir du 1er juillet 2023.
Les nouvelles conventions collectives resteront en vigueur jusqu'au 31 décembre 2023 au moins.

La nouvelle convention collective sur les salaires profite particulièrement aux nouveaux employés : les salaires de départ du personnel navigant seront augmentés de plus de 17 %. Le personnel de cabine au niveau de salaire le plus élevé bénéficiera également d'une augmentation d'environ 9% de son salaire mensuel de base.

Lufthansa et UFO étaient déjà parvenus à un accord en août de cette année sur cinq paiements uniques totalisant 1 200 euros à l'ensemble du personnel de cabine, compte tenu de l'évolution récente du coût de la vie.

https://www.lufthansagroup.com/en/newsr ... onnel.html

Pas mal avantageux pour le personnel, cet accord ! Mais le prix des billets s'en ressentira sans aucun doute ...
Gosselies
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Re: Lufthansa - discussion générale

Message par Gosselies »

Lufthansa a annoncé de nouvelles routes et liaisons aériennes entre certaines des principales villes du pays et des destinations mondiales. L’expansion devrait porter les opérations de Lufthansa à 87% de leurs niveaux pré-Covid.

Lufthansa utilise la forte demande estivale attendue pour propulser ses plans de croissance. La compagnie passera de 195 à 205 destinations en ajoutant dix nouvelles liaisons au départ de Francfort et de Munich.

Lufthansa lance une nouvelle ligne entre Francfort (FRA) et l’aéroport international de Belfast (BFS) en Irlande du Nord. La décision fait de ce trajet la seule route aérienne directe de l’Irlande du Nord vers l’Allemagne et devrait commencer le 23 avril 2023. La compagnie aérienne devrait exploiter des vols entre les deux aéroports jusqu’à quatre fois par semaine.

Katy Best, directrice commerciale de l’aéroport de Belfast : « Attirer une compagnie aérienne telle que Lufthansa en Irlande du Nord qui fournira la seule route de la région vers l’Allemagne est une victoire majeure, non pas pour l’aéroport, mais pour l’industrie du tourisme et des affaires au sens large. »

D'autre part, l’aéroport de Londres Gatwick deviendra le troisième aéroport londonien à opérer avec Lufthansa (deux fois par jour).

La compagnie aérienne a également prévu de relier son hub de Francfort et de Munich à l’aéroport espagnol des Asturies entre une et trois fois par semaine et à l’aéroport international de Skopje en Macédoine du Nord deux fois par semaine. A partir du 29 avril, il desservira également l’aéroport de Biarritz Pays Basque en France une fois par semaine.

En outre, à partir de l’aéroport international de Munich à partir du 25 avril, des vols à destination et en provenance de l’aéroport de Bordeaux seront assurés et une liaison quotidienne vers l’aéroport polonais de Rzeszów-Jasionka à partir du 23 du même mois.

https://travelradar.aero/lufthansa-adds ... frankfurt/
Clm
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Re: Lufthansa - discussion générale

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Grosse erreur de desservir BFS et non BHD bien plus proche et accessible. KLM n'a pas fait cette erreur. BFS est devenu un aéroport pour les vacances et les low-cost.
Clm
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Re: Lufthansa - discussion générale

Message par Clm »

Après vérification, il s'agit de BHD et non de BFS que Lufthansa a choisi de desservir.
Gosselies
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Re: Lufthansa - discussion générale

Message par Gosselies »

https://apnews.com/article/germany-fran ... f1948d589c

Lufthansa a subi une perturbation majeure de ses systèmes informatiques mercredi (15-2-23), provoquant des retards et des annulations dans son hub principal à Francfort.

L’agence allemande de contrôle du trafic aérien a annoncé qu’elle détournait tous les vols de l’aéroport de Francfort.
Toutes les places de stationnement des avions à Francfort étaient pleines car les passagers et les équipages ne pouvaient pas embarquer sur les vols de la compagnie aérienne.
Tous les avions entrants sont détournés vers des aéroports alternatifs » tels que Munich, Nuremberg et Düsseldorf.

Lufthansa a confirmé que la panne informatique avait été causée par des travaux de construction dans la région de Francfort, qui auraient endommagé des cables.

Tous les vols intérieurs de Lufthansa ont été annulés et les passagers invités à passer à d’autres formes de voyage, telles que les trains.
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Re: Lufthansa - discussion générale

Message par Gosselies »

Lufthansa introduira à partir de 2024 un nouveau produit de luxe sur ses vols longs courriers : une suite pour deux personnes entièrement privatisable avec possibilité de déployer un lit double.

Lufthansa a présenté mardi Allegris, son nouveau produit sur les longs courriers. C’est au sein de cette offre que se présente « Suite Plus », une suite pour deux personne avec une porte qui peut être refermée, une grande table et deux larges sièges qui peuvent se transformer en lit double. Les passagers ont aussi la possibilité de commander un menu de luxe quand ils le souhaitent. Selon le quotidien Bild, un ticket aller-retour se négocierait à plus de 10.000 euros.

« La First Class Suite Plus offre un sentiment de privatisation et d’exclusivité comme une chambre d’hôtel, mais à 11.000 mètres d’altitude », commente le CEO de la compagnie, Jens Ritter.

L’offre sera proposée dès 2024 dans les nouveaux Airbus A350 longs courriers que Lufthansa va recevoir. La compagnie envisage également quelques transformations dans d’autres catégories de voyage. Dans la classe business, des suites vont aussi voir le jour avec des portes coulissantes.

Le produit Allegris sera disponible sur plus de 80 nouveaux avions longs courriers (A350, Boeing 777 et 787) et aussi sur des appareils existants comme les Boeing 747. Quelque 27.000 sièges seront remplacés dans le cadre de ce projet.

Lufthansa montre clairement ici son véritable souci écologique de préserver la planète. Honte aux LCC !
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Re: Lufthansa - discussion générale

Message par Gosselies »

https://www.lufthansagroup.com/en/newsr ... llars.html

Lufthansa Group orders 22 latest-generation long-haul aircraft – total list price of 7.5 billion US dollars
Orders placed for ten Airbus A350-1000s, five Airbus A350-900s and seven Boeing 787-9s
Lufthansa Group to take delivery of 108 latest-generation long-haul aircraft over the next few years
Six older aircraft types to be withdrawn in the medium term including the four-engined Boeing 747-400, Airbus A340-600 and Airbus A340-300
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Re: Lufthansa - discussion générale

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Lufthansa, comme Air France KLM et International Airlines Group (IAG) est revenu à la rentabilité en 2022 après deux années de lourdes pertes résultant de la pandémie de Covid. Comme ses rivaux européens, la compagnie nationale allemande envisage une éventuelle prise de contrôle de TAP Air Portugal.

« La priorité pour Lufthansa est ITA mais, bien sûr, en tant que numéro un [groupe aérien] en Europe, vous ne pouvez pas vous concentrer sur un seul candidat au rachat », a déclaré vendredi à la presse le PDG du groupe, Carsten Spohr, lors de la présentation des résultats annuels du groupe.
Les deux candidats [fusions et acquisitions] les plus intéressants en ce moment sont ITA et TAP, mais je pourrais aussi donner d’autres noms. Chaque fois qu’un candidat se présente, nous le surveillerons de près et montrerons notre intérêt », a affirmé Spohr..

Le groupe Lufthansa a déclaré un bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) ajusté positif de 1,5 milliard d’euros (1,6 milliard de dollars) en 2022, contre une perte de 1,7 milliard d’euros en 2021. Le chiffre d’affaires a presque doublé, à 32,8 milliards d’euros. « Lufthansa est de retour. En seulement un an, nous avons réalisé un redressement financier sans précédent », a commenté Spohr.

La majeure partie des bénéfices du groupe en 2022 résulte toutefois d’une performance record de Lufthansa Cargo et Lufthansa Technik, qui ont respectivement enregistré un EBIT ajusté de 1,6 milliard d’euros et 511 millions d’euros, tandis que son segment des compagnies aériennes de passagers est resté en territoire négatif avec une perte d’exploitation de 300 millions d’euros. Brussels Airlines, Eurowings et Lufthansa ont enregistré une perte d’exploitation de 74 millions d’euros, 197 millions d’euros et 466 millions d’euros, laissant Swiss et Austrian Airlines comme les seules compagnies aériennes rentables. Swiss a enregistré un bénéfice d’exploitation de 476 millions d’euros et Austrian Airlines de 3 millions d’euros.

https://www.ainonline.com/aviation-news ... r-ita-deal
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