Base aérienne de Mont de Marsan

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REGO
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Base aérienne de Mont de Marsan

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La ville de Mont de Marsan souhaite utiliser la base aérienne 118 pour ouvrir un trafic civil. Certains voit déjà des Paris- Mont de Marsan ! Bon à quelques mois des élections municipales, il faut faire rêver son électorat.



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L’idée ne date pas d’hier puisqu’il en était déjà question dans les années 1990. La base aérienne de Mont-de-Marsan, qui possède une des plus longues pistes de France, peut-elle s’ouvrir à l’aviation civile ?

Une ouverture qui renverrait au passé, puisque l’histoire déjà longue de la ville préfecture avec l’aéronautique a d’abord été civile, dans la première moitié du XXe siècle, avant de connaître le développement que l’on sait avec la création de la BA 118 et du Centre d’expériences aériennes militaires (CEAM).

Geneviève Darrieussecq a évoqué cette éventualité lors du dernier Conseil communautaire le 8 octobre dernier, après avoir fait part de ses inquiétudes quant à un possible abandon de la ligne LGV entre Bordeaux et Hendaye.

Le constat n’est pas nouveau, Mont-de-Marsan est enclavée. Un peu moins depuis que l’A 65 passe à proximité, mais enclavée quand même.

Le maire et présidente de l’Agglomération a écrit à Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense ainsi qu’à Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement et conseiller communautaire du Marsan Agglomération.

Dans les années 1990, Alain Vidalies, à l’époque député de la première circonscription, faisait partie de ceux qui incitaient à une réflexion sur le sujet.

Geneviève Darrieussecq demande la possibilité d’« étudier la faisabilité d’un tel projet » pour, le cas échéant, « penser une organisation sans faille » et « envisager avec l’ensemble des partenaires territoriaux concernés les investissements qui ne manqueraient pas d’être nécessaires ».

Cohabitation

Elle met en avant deux éléments qui ne sont pas des détails. En premier lieu, elle rappelle, si besoin en était, que la BA 118 qui possédait l’arme atomique depuis 1964 l’a perdue en janvier 2011. En outre, si toutes les bases ne fonctionnent évidemment pas de cette façon, plusieurs exemples de cohabitation entre aviations civile et militaire existent.

À ce stade, il s’agit seulement de demander aux autorités compétentes de rouvrir le dossier pour potentiellement en étudier la faisabilité avec les acteurs concernés. À l’Agglomération, on précise que cette ouverture, si ouverture il doit y avoir, « doit conforter la base aérienne. Si c’est l’inverse, il faut abandonner l’idée ».

Le colonel Emmanuel Vialle, commandant la base, n’est pas hostile sur le principe. « Des exemples existent comme à Tours ou à Dijon mais dans les deux cas, l’activité militaire est bien moindre qu’à Mont-de-Marsan (25 000 mouvements d’avions par an, NDLR). Ce sera difficile mais pas impossible. À titre personnel, je pense qu’il n’y a aucune raison de ne pas étudier la question et que la présidente a raison d’avoir une vision de l’avenir. »

Si les choses se faisaient, ce qui n’est évidemment pas pour demain, que pourraient en espérer les habitants du secteur ?

« On peut imaginer des vols réguliers vers Paris ou Madrid par exemple, explique-t-on à l’Agglomération. Des vols plutôt low-cost dont la régularité serait fonction de ce que les autres aéroports du secteur, comme Pau ou Biarritz, proposent de leur côté. »
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