TAP Portugal vers la privatisation ?
- thomas
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TAP Portugal vers la privatisation ?
C'est un peu un serpent de mer mais il semble que le gouvernement portugais se soit décidé à vendre 66% des parts qu'il détient dans TAP Portugal.
Quatre candidats seraient déjà en lice: Miguel Pais do Amaral (homme d'affaires portugais), Globalia (Air Europa), la compagnie brésilienne Azul, et Synergy Group (Avianca-TACA).
Quatre candidats seraient déjà en lice: Miguel Pais do Amaral (homme d'affaires portugais), Globalia (Air Europa), la compagnie brésilienne Azul, et Synergy Group (Avianca-TACA).
- Ops-Marco
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Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
Ca, c'est la théorie... Il y a 2 ans, la compagnie était déjà sur le point d'être vendue au groupe Synergy (Avianca), et finalement, ça ne s'est pas fait. Ca fait plus de 10 ans que la privatisation de la TAP est discutée, et je doute que ce soit pour cette cette fois-ci.
Dans le milieu de l'aérien portugais, c'est la grande chimère, la privatisation...
Dans le milieu de l'aérien portugais, c'est la grande chimère, la privatisation...
Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
Qui prendra TAP sous son aile ? A vos pronostics !
Début de l’OPA pour la privatisation de TAP au Portugal
L'opérateur aérien espagnol Aena privatise 49 % de son capital
PORTUGAL. Le processus de privatisation de la compagnie aérienne TAP vient d’être lancée à Lisbonne. Après l’échec d’une première tentative en 2012, le gouvernement espère pouvoir annoncer le vainqueur en juin 2015.
Le repreneur devra pouvoir garantir un investissement de 300 M€ dans l’avionneur national. Une somme plancher, qui pourra également prendre la forme de fournitures de nouveaux appareils.
Aucune information sur d’éventuels repreneurs n’a été fournie, mais selon le Secrétariat d’état portugais au transport, la priorité sera donnée à un investisseur dont l’offre sera au-delà d’une participation financière : maintien des routes aériennes et leur développement, protection de l’image du Portugal et perspectives stratégiques.
Un accord a été conclu entre le gouvernement et les représentants des travailleurs de la compagnie inquiets pour leur avenir. Dans la réalité, cet accord, qui ferait opposition à un licenciement collectif, ne concernerait que 30 % des salariés de l’entreprise nationale.
La privatisation de la TAP, incluse dans le programme d’ajustement financier de l’Union Européenne et du Fonds Monétaire International, suscite un lever de boucliers au Portugal. L’opposition politique, de nombreux experts et la société civile refusent de voir changer de main une entreprise à laquelle les Portugais s’identifient.
Lire la suite http://www.econostrum.info/Debut-de-l-O ... z3RXjsMH4o
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Début de l’OPA pour la privatisation de TAP au Portugal
L'opérateur aérien espagnol Aena privatise 49 % de son capital
PORTUGAL. Le processus de privatisation de la compagnie aérienne TAP vient d’être lancée à Lisbonne. Après l’échec d’une première tentative en 2012, le gouvernement espère pouvoir annoncer le vainqueur en juin 2015.
Le repreneur devra pouvoir garantir un investissement de 300 M€ dans l’avionneur national. Une somme plancher, qui pourra également prendre la forme de fournitures de nouveaux appareils.
Aucune information sur d’éventuels repreneurs n’a été fournie, mais selon le Secrétariat d’état portugais au transport, la priorité sera donnée à un investisseur dont l’offre sera au-delà d’une participation financière : maintien des routes aériennes et leur développement, protection de l’image du Portugal et perspectives stratégiques.
Un accord a été conclu entre le gouvernement et les représentants des travailleurs de la compagnie inquiets pour leur avenir. Dans la réalité, cet accord, qui ferait opposition à un licenciement collectif, ne concernerait que 30 % des salariés de l’entreprise nationale.
La privatisation de la TAP, incluse dans le programme d’ajustement financier de l’Union Européenne et du Fonds Monétaire International, suscite un lever de boucliers au Portugal. L’opposition politique, de nombreux experts et la société civile refusent de voir changer de main une entreprise à laquelle les Portugais s’identifient.
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Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
Alors là, il y a le choix ! Peut-être une low cost qui veut se diversifier, mais on verra bien.
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Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
Cela doit faire pas loin de 10ans que le Portugal souhaite privatiser sa Cie nationale doncREGO a écrit :PORTUGAL. Le processus de privatisation de la compagnie aérienne TAP vient d’être lancée à Lisbonne. Après l’échec d’une première tentative en 2012, le gouvernement espère pouvoir annoncer le vainqueur en juin 2015.
Michel
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Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
Quel choix ce type de Cie ne semble justement pas passionner grand mondekoalactus a écrit :Alors là, il y a le choix ! Peut-être une low cost qui veut se diversifier, mais on verra bien.
... et tu as de exemples d'une Cie low cost qui rachete une major ( mm une petite) mis a part la couler et ou récupérer des éléments annexes ( genre slots) je ne vois pas très bien l'interet
Michel
Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
Ryanair et Aer Lingus ! Je pense qu'on peut comparer (un peu)
- Flyzen
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Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
ou pas du tout a part pour faire parler .. .bien surkoalactus a écrit :Ryanair et Aer Lingus ! Je pense qu'on peut comparer (un peu)
c'était une connerie sans nom ... juste destinée a supprimer la Cie pou être le maitre des cieux irlandais
Alors Next ... moi je n'ai pas trouvé de cas ... pour de vrai d'opération réalisée
Michel
Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
On peut supposer que le groupe IAG se positionne, même si un problème de concurrence pourraient se poser sur de nombreuses lignes notamment vers l'Amérique du sud.
- Flyzen
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Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
De nombreux investissements au Portugal ont été réalisés par d'ex colonies portugaises Angola en tête, ainsi que par le Brésil
... une forme de revanche de l'histoire
Donc peut être que les investisseurs viendront aussi de cette filière plutôt que de la vieille Europe
... une forme de revanche de l'histoire
Donc peut être que les investisseurs viendront aussi de cette filière plutôt que de la vieille Europe
Michel
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Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
Actuellement, les trois principaux intéressés seraient :
- Synergy Group (propriétaire d'Avianca), qui était l'acheteur désigné (et seul à l'époque) en 2012. Le propriétaire, German Efromovich a la triple nationalité colombienne, brésilienne et polonaise.
- Azul, de David Neeleman (fondateur de JetBlue), qui serait le meilleur choix en termes de synergies entre les deux compagnies (Azul étant le principal client de TAP Maintenance Brésil, ne disposant pas d'infrastructures propres de maintenance) et bénéficierait de l'appui financier du gouvernement brésilien, mais qui est limité à 49% des actions de TAP, étant une entreprise brésilienne
- Globalia, groupe espagnol également propriétaire d'Air Europa, qui a causé de gros maux de tête au gouvernement portugais de par le passé lors de la privatisation de Groundforce, participation qui a fini par être rachetée par TAP en désespoir de cause.
Un quatrième consortium avait été monté par un homme d'affaires portugais bien connecté politiquement, comprenant entre autres le plus grand pestiféré de l'aviation américaine, Frank Lorenzo (interdit à vie de diriger une compagnie aérienne aux US, ayant provoqué directement ou indirectement la mort de deux compagnies, Eastern et Pan Am, le plus grand conflit social de l'histoire de l'aviation américaine, et la quasi-faillite de Continental). Vu à quel point les gens se souviennent encore de ce qu'il a fait, Mr. Lorenzo a préféré se retirer, et cet homme d'affaires portugais chercherait maintenant un autre partenaire. Certains spéculent qu'une association avec Azul serait encore la meilleure solution en raison de la limitation de ces derniers à 49% du capital, et permettrait de conserver la majorité du capital en mains portugaises.
Voilà, que vous sachiez un peu où ça en est...
- Synergy Group (propriétaire d'Avianca), qui était l'acheteur désigné (et seul à l'époque) en 2012. Le propriétaire, German Efromovich a la triple nationalité colombienne, brésilienne et polonaise.
- Azul, de David Neeleman (fondateur de JetBlue), qui serait le meilleur choix en termes de synergies entre les deux compagnies (Azul étant le principal client de TAP Maintenance Brésil, ne disposant pas d'infrastructures propres de maintenance) et bénéficierait de l'appui financier du gouvernement brésilien, mais qui est limité à 49% des actions de TAP, étant une entreprise brésilienne
- Globalia, groupe espagnol également propriétaire d'Air Europa, qui a causé de gros maux de tête au gouvernement portugais de par le passé lors de la privatisation de Groundforce, participation qui a fini par être rachetée par TAP en désespoir de cause.
Un quatrième consortium avait été monté par un homme d'affaires portugais bien connecté politiquement, comprenant entre autres le plus grand pestiféré de l'aviation américaine, Frank Lorenzo (interdit à vie de diriger une compagnie aérienne aux US, ayant provoqué directement ou indirectement la mort de deux compagnies, Eastern et Pan Am, le plus grand conflit social de l'histoire de l'aviation américaine, et la quasi-faillite de Continental). Vu à quel point les gens se souviennent encore de ce qu'il a fait, Mr. Lorenzo a préféré se retirer, et cet homme d'affaires portugais chercherait maintenant un autre partenaire. Certains spéculent qu'une association avec Azul serait encore la meilleure solution en raison de la limitation de ces derniers à 49% du capital, et permettrait de conserver la majorité du capital en mains portugaises.
Voilà, que vous sachiez un peu où ça en est...
Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
Mouai, quand je vois que Ryanair possède 30% et en est l'actionnaire principal, il est le chef là-bas !
Revenons au sujet, Ca pourrait correspondre à la stratégie d'un transporteur sud-américain, qui pourrait par ce biais augmenter ses vols vers l'asie et faire passer plus de monde par son hub, style EY avec AZ
Revenons au sujet, Ca pourrait correspondre à la stratégie d'un transporteur sud-américain, qui pourrait par ce biais augmenter ses vols vers l'asie et faire passer plus de monde par son hub, style EY avec AZ
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Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
Si ça te fait plaisir mais alors que fait celui que tu as désigner comme le chef dans la projet reprise Aer Lingus par IAGkoalactus a écrit :Mouai, quand je vois que Ryanair possède 30% et en est l'actionnaire principal, il est le chef là-bas !
ryanair cherche visiblement une chose c'est faire des €€€ sur la revente sa participation dans Aer Lingus qui ont plombé ses résultats dans le passé par les dépréciations successives
Michel
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Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
On est pas bcp européen c'est dans la lignée de nbx investissements au Portugal tel que je l'évoquais dans un précédent postOps-Marco a écrit :Actuellement, les trois principaux intéressés seraient :
Michel
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Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
Point de la situation au sujet du processus de privatisation :
Hier à 17h locales s'est terminé le délai de présentation des offres pour la reprise de 61% du capital de TAP (5% iront aux employés, et l'état conserve 34% pour au moins deux ans).
Comme attendu, les intéressés ont attendu le dernier moment pour déposer leurs offres, puisque les trois offres ont été faites hier dans l'après midi. Dans l'ordre :
1. David Neeleman, fondateur de JetBlue et Azul, qui a formé un consortium avec ses investisseurs habituels et un investisseur portugais (Groupe Barraqueiro) afin de ne pas être limité à une participation de 49% par la législation européenne. Il aurait fait proposition d'environ 350 millions d'Euros, avec 35-50 millions destinés à l'état portugais.
2. German Efromovitch, le précédent candidat, et son groupe Synergy, qui détient Avianca. Lui a fait sa proposition seul, ayant la nationalité polonaise.
3. Luis Pais do Amaral, homme d'affaires bien connecté politiquement, a racheté pas mal d'entreprises dans la panade, les a restructurées, et revendues avec de jolis bénéfices. Offre déposée, dans la dernière demi-heure peu avant la dead-line.
Maintenant, Parpublica, le groupe qui détient toutes les participations de l'état (y compris TAP) va étudier les offres pendant 5 jours, et faire son rapport au gouvernement. Le conseil de ministres décidera, avant la fin du mois, soit de renégocier les offres avec les candidats, soit d'accepter une des offres. Dans le second cas, toute l'opération sera suspendue à la décision des autorités de la concurrence, mais, dans le meilleur des cas, le dossier serait bouclé pour fin-juin.
Dans ce que les candidats ont annoncé publiquement :
- David Neeleman a déjà annoncé que s'il est choisi, il mettra en place le même processus de redistribution des bénéfices qui a déjà lieu chez Azul et JetBlue, à savoir 10% des bénéfices seront donnés aux employés.
- Efromovitch a enchainé avec une offre similaire, parlant, quant à lui, de 10 à 20% des bénéfices pour les employés. Il a aussi assuré avoir 12 avions prêts à être mis en service chez TAP (6 A32x et 6 A330), vu l'état de la flotte actuelle de chez TAP (lui et Neeleman ont voyagé vers Lisbonne avec TAP pour pouvoir juger de la qualité du produit). Le renouvellement de la flotte vieillissante de TAP est l'un des éléments-clés du processus de privatisation.
On en saura donc plus très rapidement. Les législatives ont lieu cet automne, et le PS, donné actuellement comme vainqueur, a déjà annoncé vouloir annuler la privatisation de TAP. Le gouvernement actuel a donc tout intérêt à en finir au plus vite. Et la redistribution des bénéfices aux employés, promise par Neeleman et Efromovitch, est un excellent moyen de calmer les syndicats qui ont fait énormément de bruit ces derniers 12 mois.
La situation financière de TAP est actuellement critique, avec une dette de 1.2 milliard d'Euros, un capital négatif de plus de 500 millions, plus de 120 millions bloqués au Vénézuela et 30 millions en Angola, et une crise de liquidités telle que, lors de la grève des pilotes qui a eu lieu entre le 1er et le 10 mai, la compagnie était dans l'impossibilité de rembourser les passagers le désirant, donnant, en échange, des vouchers. Il y a des passagers attendant encore des remboursements depuis la grève d'août 2014, et les délais de paiement aux fournisseurs sont passés de 30 à 60 jours, puis, suite à cette dernière grève qui a provoqué des pertes estimées à 35 millions, afin d'être en mesure de payer les salaires du mois de mai, les paiements seront maintenant faits à 90 jours. TAP a encore essayé de monter une opération de "sale & lease-back" avec les quatre derniers avions dont ils sont propriétaires, les A340, mais aucun lessor n'en a voulu (logique, des A340 qui ont 20 ans, et qui sont destinés à être remplacés très bientôt...).
Voilà, histoire que vous sachiez où ça en est.
Hier à 17h locales s'est terminé le délai de présentation des offres pour la reprise de 61% du capital de TAP (5% iront aux employés, et l'état conserve 34% pour au moins deux ans).
Comme attendu, les intéressés ont attendu le dernier moment pour déposer leurs offres, puisque les trois offres ont été faites hier dans l'après midi. Dans l'ordre :
1. David Neeleman, fondateur de JetBlue et Azul, qui a formé un consortium avec ses investisseurs habituels et un investisseur portugais (Groupe Barraqueiro) afin de ne pas être limité à une participation de 49% par la législation européenne. Il aurait fait proposition d'environ 350 millions d'Euros, avec 35-50 millions destinés à l'état portugais.
2. German Efromovitch, le précédent candidat, et son groupe Synergy, qui détient Avianca. Lui a fait sa proposition seul, ayant la nationalité polonaise.
3. Luis Pais do Amaral, homme d'affaires bien connecté politiquement, a racheté pas mal d'entreprises dans la panade, les a restructurées, et revendues avec de jolis bénéfices. Offre déposée, dans la dernière demi-heure peu avant la dead-line.
Maintenant, Parpublica, le groupe qui détient toutes les participations de l'état (y compris TAP) va étudier les offres pendant 5 jours, et faire son rapport au gouvernement. Le conseil de ministres décidera, avant la fin du mois, soit de renégocier les offres avec les candidats, soit d'accepter une des offres. Dans le second cas, toute l'opération sera suspendue à la décision des autorités de la concurrence, mais, dans le meilleur des cas, le dossier serait bouclé pour fin-juin.
Dans ce que les candidats ont annoncé publiquement :
- David Neeleman a déjà annoncé que s'il est choisi, il mettra en place le même processus de redistribution des bénéfices qui a déjà lieu chez Azul et JetBlue, à savoir 10% des bénéfices seront donnés aux employés.
- Efromovitch a enchainé avec une offre similaire, parlant, quant à lui, de 10 à 20% des bénéfices pour les employés. Il a aussi assuré avoir 12 avions prêts à être mis en service chez TAP (6 A32x et 6 A330), vu l'état de la flotte actuelle de chez TAP (lui et Neeleman ont voyagé vers Lisbonne avec TAP pour pouvoir juger de la qualité du produit). Le renouvellement de la flotte vieillissante de TAP est l'un des éléments-clés du processus de privatisation.
On en saura donc plus très rapidement. Les législatives ont lieu cet automne, et le PS, donné actuellement comme vainqueur, a déjà annoncé vouloir annuler la privatisation de TAP. Le gouvernement actuel a donc tout intérêt à en finir au plus vite. Et la redistribution des bénéfices aux employés, promise par Neeleman et Efromovitch, est un excellent moyen de calmer les syndicats qui ont fait énormément de bruit ces derniers 12 mois.
La situation financière de TAP est actuellement critique, avec une dette de 1.2 milliard d'Euros, un capital négatif de plus de 500 millions, plus de 120 millions bloqués au Vénézuela et 30 millions en Angola, et une crise de liquidités telle que, lors de la grève des pilotes qui a eu lieu entre le 1er et le 10 mai, la compagnie était dans l'impossibilité de rembourser les passagers le désirant, donnant, en échange, des vouchers. Il y a des passagers attendant encore des remboursements depuis la grève d'août 2014, et les délais de paiement aux fournisseurs sont passés de 30 à 60 jours, puis, suite à cette dernière grève qui a provoqué des pertes estimées à 35 millions, afin d'être en mesure de payer les salaires du mois de mai, les paiements seront maintenant faits à 90 jours. TAP a encore essayé de monter une opération de "sale & lease-back" avec les quatre derniers avions dont ils sont propriétaires, les A340, mais aucun lessor n'en a voulu (logique, des A340 qui ont 20 ans, et qui sont destinés à être remplacés très bientôt...).
Voilà, histoire que vous sachiez où ça en est.
Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
Merci pour ces infos, je ne me rendais pas compte que la situation était si critique que cela au niveau des finances...
Mike
Mike
Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
il n'en reste plus que 2
http://www.air-journal.fr/2015-05-25-ve ... 44613.htmlLe gouvernement portugais n’accepté que deux des trois propositions de reprise de la compagnie aérienne TAP Portugal : celle d’un consortium mené par le fondateur de JetBlue Airways et Azul, et celle du consortium emmené par le propriétaire du groupe Avianca. Le candidat local n’a pas été retenu.
- Ops-Marco
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Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
L'article n'est pas tout à fait correct dans ses affirmations :
- Le "candidat local" (de ses propres mots) n'a pas commis d'erreur technique, il a simplement demandé plus de temps pour analyser les retombées financières de la dernière grève des pilotes, ce que l'état n'était pas disposé à faire (comme je l'ai indiqué précédemment, ils veulent en finir au plus vite), et son offre a donc été considérée comme offre sans engagement après coup. Il ne faut pas oublier que la date limite de dépôt de candidatures était seulement 5 jours après la fin de la grève.
- TAP possède 49% de Groundforce, pas 43.9%.
- Efromovitch a annoncé engager des poursuites envers le consortium de David Neeleman si celui-ci gagne et qu'il y a des doutes quant à la distribution de capital au-delà des 49% autorisés pour les propriétaires non-UE, mais c'était avant la révélation du partenaire portugais de Neeleman.
- Le "candidat local" (de ses propres mots) n'a pas commis d'erreur technique, il a simplement demandé plus de temps pour analyser les retombées financières de la dernière grève des pilotes, ce que l'état n'était pas disposé à faire (comme je l'ai indiqué précédemment, ils veulent en finir au plus vite), et son offre a donc été considérée comme offre sans engagement après coup. Il ne faut pas oublier que la date limite de dépôt de candidatures était seulement 5 jours après la fin de la grève.
- TAP possède 49% de Groundforce, pas 43.9%.
- Efromovitch a annoncé engager des poursuites envers le consortium de David Neeleman si celui-ci gagne et qu'il y a des doutes quant à la distribution de capital au-delà des 49% autorisés pour les propriétaires non-UE, mais c'était avant la révélation du partenaire portugais de Neeleman.
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Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
Nouvelles toutes fraiches du jour : le consortium de David Neeleman et Humberto Pedrosa (Groupe Barraqueiro) a remporté le concours pour l'acquisition de 61% de TAP.
Tous les points de l'accord n'ont pas été révélés, mais on parle d'une injection immédiate de 350 millions d'Euros, 10 millions pour l'état portugais, et des réserves côté investisseur permettant de monter l'investissement à 488 millions au total.
Le gouvernement portugais espère signer avec les vainqueurs avant la fin du mois, ce qui laissera le capital de TAP distribué de la forme suivante :
- Humberto Pedrosa, 50.1%
- Etat portugais (Parpublica) 34%
- DHSN (David Neeleman) 10.9%
- Salariés 5%
Tous les points de l'accord n'ont pas été révélés, mais on parle d'une injection immédiate de 350 millions d'Euros, 10 millions pour l'état portugais, et des réserves côté investisseur permettant de monter l'investissement à 488 millions au total.
Le gouvernement portugais espère signer avec les vainqueurs avant la fin du mois, ce qui laissera le capital de TAP distribué de la forme suivante :
- Humberto Pedrosa, 50.1%
- Etat portugais (Parpublica) 34%
- DHSN (David Neeleman) 10.9%
- Salariés 5%
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Re: TAP Portugal vers la privatisation ?
Bon, on dirait bien que c'est fait : le contrat a finalement été signé dans des conditions difficiles.
Pour corriger ce que j'ai dit précédemment au niveau de la nouvelle répartition du capital (la presse portugaise, à l'époque, n'était pas très claire dans ses dires) :
- Atlantic Gateway 61%
- Etat portugais (Parpublica) 34%
- Salariés 5%
Le capital d'Atlantic Gateway étant réparti de la manière suivante :
- Humberto Pedrosa 50.1%
- DHSN (David Neeleman) 49.9%
Situation difficile en ce moment avec TAP pour deux raisons particulières. D'abord, la situation politique portugaise, où le gouvernement formé par la coalition de droite, qui a gagné les élections (la même qui était au pouvoir précédemment) mais n'a pas obtenu la majorité absolue, a été renversé par une alliance de la gauche qui était contre la privatisation (eux-mêmes n'étant pas d'accord, le PS étant d'accord de vendre 49% mais ses alliés refusant toute vente). Mais vu que le gouvernement sortant est toujours en place, le président n'ayant pas (encore?) donné de mandat au leader du PS pour former un gouvernement, et forts d'une jurisprudence de la court constitutionnelle portugaise (qui, d'ailleurs, à l'époque, avait favorisé le PS), ils ont ainsi pu signer le contrat de vente. Atlantic Gateway a, maintenant, 5 jours pour verser une première tranche de 150 millions d'Euros dans les comptes de TAP, puis 120 millions jusqu'au 26 juin 2016 sous peine de voir le contrôle de la compagnie revenir à l'état portugais.
Deuxièmement, TAP est à court de liquidités : l'estimation est qu'au 18 novembre, et sans injection de capital, c'est le grounding. Déjà pour le versement des salaires d'octobre, la compagnie a eu beaucoup de mal, mais au 18 novembre, c'est le fuel qu'ils ne pourront plus payer, si les 150 millions n'arrivent pas à temps.
D'ailleurs, fait peu connu, déjà en 2012 la compagnie avait été au bord de la faillite. Une injection de 100 millions par l'état a permis de l'éviter, mais n'a pas été du tout appréciée par Bruxelles, et ils ont dû (et surtout réussi à) la remplacer par l'emission de dette supplémentaire.
Bref, par ici, on espère que ce cirque est finalement terminé!
Pour corriger ce que j'ai dit précédemment au niveau de la nouvelle répartition du capital (la presse portugaise, à l'époque, n'était pas très claire dans ses dires) :
- Atlantic Gateway 61%
- Etat portugais (Parpublica) 34%
- Salariés 5%
Le capital d'Atlantic Gateway étant réparti de la manière suivante :
- Humberto Pedrosa 50.1%
- DHSN (David Neeleman) 49.9%
Situation difficile en ce moment avec TAP pour deux raisons particulières. D'abord, la situation politique portugaise, où le gouvernement formé par la coalition de droite, qui a gagné les élections (la même qui était au pouvoir précédemment) mais n'a pas obtenu la majorité absolue, a été renversé par une alliance de la gauche qui était contre la privatisation (eux-mêmes n'étant pas d'accord, le PS étant d'accord de vendre 49% mais ses alliés refusant toute vente). Mais vu que le gouvernement sortant est toujours en place, le président n'ayant pas (encore?) donné de mandat au leader du PS pour former un gouvernement, et forts d'une jurisprudence de la court constitutionnelle portugaise (qui, d'ailleurs, à l'époque, avait favorisé le PS), ils ont ainsi pu signer le contrat de vente. Atlantic Gateway a, maintenant, 5 jours pour verser une première tranche de 150 millions d'Euros dans les comptes de TAP, puis 120 millions jusqu'au 26 juin 2016 sous peine de voir le contrôle de la compagnie revenir à l'état portugais.
Deuxièmement, TAP est à court de liquidités : l'estimation est qu'au 18 novembre, et sans injection de capital, c'est le grounding. Déjà pour le versement des salaires d'octobre, la compagnie a eu beaucoup de mal, mais au 18 novembre, c'est le fuel qu'ils ne pourront plus payer, si les 150 millions n'arrivent pas à temps.
D'ailleurs, fait peu connu, déjà en 2012 la compagnie avait été au bord de la faillite. Une injection de 100 millions par l'état a permis de l'éviter, mais n'a pas été du tout appréciée par Bruxelles, et ils ont dû (et surtout réussi à) la remplacer par l'emission de dette supplémentaire.
Bref, par ici, on espère que ce cirque est finalement terminé!