Je ne peux que souscrire à ce message. On est allé trop loin dans un certain type de développement touristique. Mais nos deux amis sont trop heureux de se servir de ces territoires sans vraiment se soucier de leur propre impact au nom de la "liberté".Roman a écrit : ↑lun. 6 mars 2023, 13:33Formidable, après avoir pourri les centres-villes, allons pourrir les campagnes environnantes !Gosselies a écrit : ↑lun. 6 mars 2023, 12:36 Oui, minoritaire car à côté des destinations classiques que vous énumérez, il y a des quantités d'autres destinations qui ne souffrent pas d'un excès de visiteurs, surtout hors périodes de pointe (été, vacances scolaires) et en tout cas si on s'écarte un peu de la ville -aéroport.
Et bientôt sur l'île de Ré, on trouvera des enseignes Zara, Starbucks, McDonald's et KFC si ce n'est pas déjà le cas (ça fait tellement longtemps que je ne suis pas venu) histoire que le touriste ne soit pas trop dépaysé, malgré le fait que c'est ce qu'il soit censé être venu chercher !
Minoritaires ?
Parlons-en !
Pour la Grèce, on est à saturation à Corfou, Mykonos, Santorin, Rhodes, Skiathos.
En Espagne, Menorque, Ibiza, Palma, Fuerteventura, Lanzarote, Las Palmas, Ténérife, Malaga, Alicante, Barcelone sont également en situation de saturation.
En Italie, on se plaint du trop de touristes à Venise, Florence, Elbe, Olbia, Naples.
Je ne parle même pas de Antalya, Djerba, Marrakech, Faro et autres Malte qui sont devenus des véritables Disneyland.
Alors oui, c'est bien pour l'emploi, mais on ne peut pas tout miser sur ce seul aspect quand on se retrouve avec une pression sur le marché locatif hors de contrôle pour les habitants de ces endroits, ainsi que toute la pollution directe et indirecte générée par ces afflux.
La multiplication des fréquences et des destinations n'est déterminée que par la croissance et donc l'utilisation de la flotte de ces compagnies, dans le but ultime de faire grossir la valorisation de ces sociétés.
Alors que ça profite aux personnes qui ont des moyens limités, tant mieux, mais je ne suis pas certain qu'à long terme il s'agisse de la meilleure voie à privilégier, notamment dans l'optique de la préservation de notre petite planète bleue.
Être libre n'interdit pas de faire attention aux autres. Mais c'est souvent le problème avec les égoïstes, ils brandissent la liberté pour mieux se dédouaner de leurs propres responsabilités.