L'aéroport va diversifier son réseau en anticipant une baisse de la demande sur Paris. Baisse déjà du au covid, mais qui risque de s'accroitre en 2032 avec l'arrivée de la LGV.
A Toulouse comme ailleurs on commence à se rendre compte qu'il sera de plus en plus difficile à garder de "grosses fréquences" sur Paris, particulièrement sur Orly. Et qu'il faut absolument diversifier son réseau pour pouvoir être toujours compétitif.
A Bordeaux à la direction de l'aéroport on ne parle plus de Navette, à Montpellier on anticipe aussi une baisse du trafic sur Paris (32% du trafic pour 2026), à Marseille ça réduit sec aussi. On a vu pour Nantes (NTE ORY avait sauté avant le covid), Lyon (même sans la loi sur les vols domestiques la lignes sur ORY aurait surement un jour sauté) et Clermont Ferrand. Brest renoue avec des fréquences quotidiennes, mais on est bien loin des 6 vols par jour avant covid. Même si 2-3 vols par jour c'est mieux que rien. A vrai dire c'est plus sur les petites plates formes que les conséquences seront le plus dommageables
https://www.20minutes.fr/toulouse/40290 ... ernational
« En janvier 2022, le trafic était à 56 % de celui de 2019, alors qu’il était de 86 % en décembre. Le trafic avec les aéroports parisiens reste le plus important pour la plateforme et présente 34 % de l’activité de l’aéroport, mais les habitudes de voyage ont changé et nous enregistrons moins de passagers "affaires" », reconnaît le responsable d’ATB. Entre le télétravail et les questions de sobriété énergétique, les entreprises se posent désormais la question avant d’envoyer leurs salariés à Paris pour des réunions d’une demi-journée tout à fait faisable en visioconférence.
Un changement que la plateforme doit intégrer dans ses choix stratégiques pour maintenir et développer son trafic. Tout comme l’arrivée en 2032 de la Ligne à grande vitesse qui mettra la Ville rose à trois heures de la capitale et réduira par effet domino la fréquentation de la navette vers Paris qui représente toujours un tiers de son trafic. « On s’y prépare, notre avenir est surtout à l’international », confirme Philippe Crébassa qui constate un engouement pour les destinations européennes et plus lointaines et espère aussi faire venir à Toulouse par l’avion des touristes, notamment nord-américain.
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