Ouverture Dakar Blaise Diagne

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Flyzen
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Ouverture Dakar Blaise Diagne

Message par Flyzen »

Est ENFIN en phase finale avec une ouverture au trafic prévue fin 2017

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Michel
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Re: Ouverture Dakar Blaise Diagne

Message par Rwandair Express »

En effet, pas mal de retard.

Ils espèrent aussi lancer, la nouvelle compagnie Air Sénegal SA, fin 2017, surement en partenariat avec Turkish Airlines, qui pourrait leur fournir, quelques 737-800
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Flyzen
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Re: Ouverture Dakar Blaise Diagne

Message par Flyzen »

Rwandair Express a écrit : Ils espèrent aussi lancer, la nouvelle compagnie Air Sénegal SA, fin 2017, surement en partenariat avec Turkish Airlines, qui pourrait leur fournir, quelques 737-800
La 3425 ème fois qu'une Cie sénégalaise sera lancée :D
Michel
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Re: Ouverture Dakar Blaise Diagne

Message par Rwandair Express »

La 3425 ème fois qu'une Cie sénégalaise sera lancée :D
On est plus à une près. :mrgreen:

Mais bon vu le trafic déjà des compagnies Africaines et Européennes, qui desservent Dakar, plus Emirates et Delta, l'aéroport ne devrait pas trop sonner creux, sans Air Sénegal SA
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Flyzen
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Re: Ouverture Dakar Blaise Diagne

Message par Flyzen »

Rwandair Express a écrit :
La 3425 ème fois qu'une Cie sénégalaise sera lancée :D
On est plus à une près. :mrgreen:
Mais bon vu le trafic déjà des compagnies Africaines et Européennes, qui desservent Dakar, plus Emirates et Delta, l'aéroport ne devrait pas trop sonner creux, sans Air Sénegal SA
Oui mais le démon de la Cie nationale est toujours présent et dans la région (ex zone RK) ce n'est pas le top
A suivre mais lorsque l'on connaît DKR Yoff ce n'est pas un luxe d'avoir un nouvel aéroport !
Michel
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Re: Ouverture Dakar Blaise Diagne

Message par Rwandair Express »

Sénégal : après dix ans de travaux, Dakar se dote d'un nouvel aéroport


Le Sénégal a inauguré jeudi son nouvel aéroport international, un projet porté depuis dix ans par deux présidents successifs. Dakar souhaite en faire une plaque tournante en Afrique et un moteur de son développement économique.

Après 10 ans de travaux et deux mandats présidentiels, le nouvel aéroport de Dakar est enfin sorti de terre. Le président sénégalais Macky Sall a inauguré jeudi 7 décembre l'aéroport international Blaise Diagne (AIBD), situé à Diass, à 47 km au sud-est de la capitale. Le pays souhaite en faire une plaque tournante en Afrique et un moteur de son développement économique.

L'ex-président Abdoulaye Wade, farouche opposant à Macky Sall, a boudé la cérémonie d'inauguration de ce projet qu'il avait lancé en 2007 alors qu’il était à la tête du pays. Les présidents gambien Adama Barrow, bissau-guinéen José Mario Vaz, et gabonais Ali Bongo étaient en revanche présents.

L'aéroport, qui porte le nom du premier député africain élu au Parlement français (1872-1934), remplace l'aéroport international Léopold Sédar-Senghor (AILSS), en proche banlieue de la capitale. Ce dernier, en fonction depuis plus de 70 ans et dont les vols passent au-dessus de quartiers très peuplés, sera reconverti en aéroport militaire à partir de vendredi.

http://www.france24.com/fr/20171207-sen ... n-airlines
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Re: Ouverture Dakar Blaise Diagne

Message par Rwandair Express »

Après avoir supplanté Abidjan, l’AIBD de Dakar veut se mesurer à Casablanca


Avec une fréquentation en hausse par rapport à 2019 et une toute nouvelle accréditation carbone, l’aéroport de Dakar, qui vient de souffler ses cinq bougies, dispose encore d’importants leviers de développement.

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25 janvier 2023 à 14:15
Par Nelly Fualdes - envoyée spéciale à Dakar



Le 19 janvier, l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) a décroché le niveau 3 de la « Airport carbon accreditation », un programme mondial de gestion du carbone dans lequel sont engagés plusieurs centaines d’aéroports à travers le monde.

Une certification arrivée à point nommé pour l’infrastructure qui a fêté, le 7 décembre dernier, son cinquième anniversaire. Askin Demir, le directeur général de Limak-AIBD-Summa (LAS), gestionnaire de l’aéroport, espérait bien l’obtenir pour 2023.
2,6 millions de passagers

« Les deux premières étapes [consistant respectivement à cartographier ses émissions de carbone et à les réduire] étaient relativement simples. Le niveau 3 [l’optimisation] demande plus d’ambition », confiait le dirigeant à Jeune Afrique en décembre 2022, listant les efforts faits en termes de gestion des déchets, de suppression du plastique ou encore de remplacement des équipements de son partenaire 2AS par des appareils électriques…

Sur la trentaine d’aéroports africains participant au programme, deux autres seulement ont décroché le niveau 3 : celui de La Réunion et celui d’Hammamet, en Tunisie. L’aéroport d’Abidjan est le seul du continent à atteindre le niveau supérieur, celui de la neutralité carbone.


Il n’y a pas qu’en matière environnementale que les deux aéroports sont concurrents : en dépassant, en 2022, les 2,6 millions de passagers annuels (soit 5,53 % de plus qu’en 2019), l’AIBD fait mieux que l’aéroport Houphouët-Boigny, qui lui n’a pas encore renoué avec ses chiffres pré-Covid (2,09 millions de passagers en 2022, soit huit points de moins qu’en 2019).

Pour le directeur général de LAS, le nouveau challenge n’est autre que l’aéroport Mohammed-V de Casablanca, encore loin devant avec ses 7,6 millions de passagers en 2022. « C’est un objectif ambitieux, mais pourquoi pas ? Dakar a le grand avantage d’être le mieux placé pour l’Amérique latine », assure Askin Demir, qui rêverait de voir se recréer « le lien historique, celui de l’Aéropostale », vers le sous-continent américain.
Nouvelles destinations

En attendant ces éventuelles connexions, l’AIBD dispose encore d’un fort potentiel de croissance. Car s’il enregistre un nombre de passagers supérieur à 2019, il n’a pas encore retrouvé le même nombre de vols. En 2022, 26 734 mouvements d’aéronefs ont été enregistrés, soit 6 % de moins qu’en 2019. « Le marché international a progressé de 4 à 5 points, mais il y a environ 10 % de trafic continental que nous n’avons pas retrouvé », commente Askin Demir.

Le dirigeant explique également que si l’infrastructure est pleinement utilisée entre 20 heures et minuit, elle ne tourne qu’à entre 20 et 25 % de ses capacités pendant le reste de la journée, ouvrant des possibilités pour d’autres compagnies aériennes « qui pourraient permettre rapidement de porter le trafic à 5, voire à 7 millions de passagers annuels », estime Askin Demir. Ce dernier se félicite ainsi qu’en 2022, la compagnie charter TUI ait permis à l’AIBD de desservir six nouvelles destinations (Bratislava, Düsseldorf, Porto, Gatwick…) qui n’avaient jamais eu de liaison directe avec Dakar.



Des compagnies régulières pourraient aussi y augmenter leurs rotations, mais l’aviation civile sénégalaise se montre très vigilante. Outre les vols vers Paris, très encadrés (1 vol par jour pour chacune des deux compagnies nationales), l’octroi de nouvelles fréquences est très strict, y compris au niveau régional, au grand dam de Nowel Ngala, directeur commercial d’Asky, qui estime pourtant que des rotations supplémentaires « occuperaient la plateforme et couvriraient le coût de sa construction, pour le bénéfice du pays ».

Propre, fonctionnel, doté d’un wifi performant, d’un nombre suffisant de places assises, de restaurants et boutiques en petit nombre mais complémentaires et variés et d’espaces de jeux pour enfants, l’AIBD offre une expérience passager agréable, même si d’aucuns déplorent un salon ministériel « isolé et sans accueil chaleureux ».

Coûts constants

Il a en revanche le handicap de taille de se trouver à quelque 57 km du centre-ville de Dakar, engorgé par la circulation. Le TER, dont la deuxième phase a été officiellement lancée le 5 mars 2022 et qui est censé « à terme » permettre de faire le trajet en 45 minutes, n’a pas encore de date butoir pour sa mise en service. Son premier tronçon, inauguré en décembre 2021, ne va pour l’instant qu’à Diamniadio.

« Ce nouvel aéroport a généré un changement d’habitudes considérable pour les anciens employés de Yoff, dont certains ont déménagé à Mbour ou à Thiès », concède Askin Demir, qui précise que l’entreprise organise le transport de ses salariés et propose des horaires décalés pour les fonctions qui le peuvent. Vis-à-vis des passagers et des navigants, LAS s’efforce de communiquer. « On a un nouveau site internet, les réseaux sociaux, bientôt une application où on avertit notamment s’il y a un problème de circulation sur l’autoroute », précise le dirigeant.


Autre critique récurrente sur l’aéroport de Dakar de la part des compagnies, la question des charges aéroportuaires – un débat incontournable entre les deux camps, notamment sur le continent, où elles sont pointées comme particulièrement élevées. Normal, rétorque Askin Demir, « puisque les aéroports africains sont généralement de moindre capacité, mais certains coûts, comme l’éclairage d’une piste, sont constants quel que soit le nombre de vols concernés ». Selon le dirigeant de LAS, l’électricité est l’un des principaux postes de dépenses de LAS, avec les salaires et la concession – l’aéroport a d’ailleurs pour projet de produire lui-même son énergie via une installation photovoltaïque de 20 MW.

En outre, « les classements faits par les compagnies incluent souvent les redevances d’État, qui ne rentrent pas dans nos comptes mais qui, dans le cas du Sénégal, permettent à l’État de rénover tous ses aéroports régionaux, qui vont rendre le pays beaucoup plus attractif sur le plan touristique », note Askin Demir, précisant que la contribution de LAS à l’État du Sénégal a été de 160 milliards de francs CFA (près de 244 millions d’euros) sur cinq ans.

Faible transit
Sur ses 2,6 millions de passagers en 2022, l’AIBD n’en comptait qu’un peu plus de 162 000 (soit 6 %) en transit. Un nombre encore insuffisant pour valider la stratégie de hub que cible l’aéroport. Ces passagers en transit voyagent pour la plupart sur Brussels Airlines, Emirates ou encore Turkish Airlines.

https://www.jeuneafrique.com/1411806/ec ... asablanca/
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