Interview Michael O'Leary

Le forum sur Ryanair
Répondre
AVION
A380
Messages : 15929
Enregistré le : mer. 1 oct. 2008, 12:13
Localisation : PARIS

Interview Michael O'Leary

Message par AVION »

Ivoire06
B777
Messages : 412
Enregistré le : mar. 22 oct. 2019, 09:46

Re: Interview Michael O'Leary

Message par Ivoire06 »

Du Ryanair typique... :roll: :twisted:

Ryanair passengers ‘will not know if 737 Max is due to operate flight’

yanair’s aircraft allocation procedures mean passengers will not be told during the booking process whether or not their flights are due to be operated by Boeing 737 Max jets, according to group chief executive Michael O’Leary.

He suggests, however, that the Irish carrier’s customers are unlikely to view this as a problem because “confidence in this aircraft will restore very rapidly”.

Suite article: https://www.flightglobal.com/airlines/r ... 33.article
Avatar du membre
Flyzen
A380
Messages : 13771
Enregistré le : mer. 24 sept. 2008, 07:14
Localisation : Vendée (proche 44)

Re: Interview Michael O'Leary

Message par Flyzen »

Ivoire06 a écrit : jeu. 12 déc. 2019, 10:17 Du Ryanair typique... :roll: :twisted:
Ryanair passengers ‘will not know if 737 Max is due to operate flight’
Toujours en mode comique de service un peu usé
ou alors on ne lui a pas dit que entre un B737-800 et un -MAX il y avait une différence de sièges ( 189 pour le -800 contre 197 pour le-MAX) et qu'y système résa fonctionne avec un nb de sièges bien défini par vol
Michel
LGB
E190
Messages : 119
Enregistré le : dim. 14 avr. 2019, 12:53

Re: Interview Michael O'Leary

Message par LGB »

Flyzen a écrit : ven. 13 déc. 2019, 19:04
Ivoire06 a écrit : jeu. 12 déc. 2019, 10:17 Du Ryanair typique... :roll: :twisted:
Ryanair passengers ‘will not know if 737 Max is due to operate flight’
Toujours en mode comique de service un peu usé
ou alors on ne lui a pas dit que entre un B737-800 et un -MAX il y avait une différence de sièges ( 189 pour le -800 contre 197 pour le-MAX) et qu'y système résa fonctionne avec un nb de sièges bien défini par vol
Et encore, quand il aura supprimé les toilettes du b737-max, il pourra tasser 203 pax dans ses avions :lol:
Gosselies
A380
Messages : 4204
Enregistré le : jeu. 7 avr. 2016, 16:21

Re: Interview Michael O'Leary

Message par Gosselies »

The Chief Executive of the Irish low-cost airline Ryanair, Michael O’Leary, told The Independent that passengers won't get a refund if they refuse to fly in a Boeing 737 MAX.
O’Leary added that people "have the right to get off the plane" if they want to but they won't get their money back.

A bon entendeur ...
Ivoire06
B777
Messages : 412
Enregistré le : mar. 22 oct. 2019, 09:46

Re: Interview Michael O'Leary

Message par Ivoire06 »

Ryanair CEO says group may not get 737 MAX until October: report

Article: https://www.reuters.com/article/us-boei ... SKBN1Z20GB
Gosselies
A380
Messages : 4204
Enregistré le : jeu. 7 avr. 2016, 16:21

Re: Interview Michael O'Leary

Message par Gosselies »

https://www.lesoir.be/563858/article/20 ... er-le-ciel

Extraits :

Ryanair a prévu de transporter plus de 200 millions de voyageurs en 2024 avec 576 avions, confirmant sa première place parmi les compagnies aériennes européennes en termes de passagers transportés.

Elle vise 300 millions de passagers avec 800 avions en 2034. Elle pourrait ainsi devenir la première compagnie aérienne au monde.

On en a assez qu’on nous prenne pour des paysans qui occupent deux caravanes sur un terrain à côté d’un aéroport », résume Michael O’Leary, l’iconique et ironique patron de la compagnie low cost irlandaise Ryanair. Patron de ce qui est devenu, en trente ans, la première compagnie aérienne européenne. La deuxième ou troisième du monde en termes de passagers transportés (182 millions entre avril 2023 et 2024). Et potentiellement première dans moins de dix ans.

Aujourd’hui, Ryanair tient donc à se présenter telle qu’elle veut être perçue. Et donc corriger cette image pourtant élaborée par Michael O’Leary (alias MOL) lui-même. « Au début, on n’avait pas d’argent pour faire de la publicité, donc on faisait des conférences de presse où je faisais beaucoup de grimaces et de provocation, et ça a marché.

Le changement climatique, les crises, le coût des carburants, le pouvoir d’achat, la jeunesse plus sensible aux questions environnementales, rien de tout cela ne remet en question la certitude de Michael O’Leary et de son équipe au siège social de Dublin : Ryanair va grandir encore et encore.

Aujourd’hui, la salle des opérations est organisée en deux parties, chacune s’occupant d’environ 300 avions (NDLR : 576 avions au total, 600 pour la prochaine saison estivale) et de gérer en moyenne 3.300 vols par jour. Mais tout est prévu pour que bientôt ce parc soit étendu à deux fois 400 avions. « On sépare en deux équipes parce que c’est plus efficace à gérer. Si chacun doit chercher le vol dont il s’occupe dans une longue liste de 600 ou 800 avions, ça prend potentiellement plus de temps », explique Neal McMahon, le directeur des opérations. « Partout, c’est le même dispositif et le même décor dans nos autres QG (Grande-Bretagne, Espagne, Pologne) pour que chacun puisse passer de l’un à l’autre », poursuit Eddie Wilson, le CEO de la compagnie Ryanair en Irlande.

Le réalisme économique qui fait de Ryanair une low fares parce qu’elle est avant tout une low cost, s’applique inlassablement depuis trente ans. Eddie Wilson explique que ses équipes améliorent sans cesse le système afin de perfectionner la relation avec les passagers : « Je ne veux pas engager 500 personnes dans un call-center pour répondre aux questions. Le système doit être clair et lisible. » Le succès de la compagnie ? « Avoir les bons avions, les bonnes personnes, les bonnes opérations et chacun rentre chez lui le soir. »

Mais l’arme absolue de l’avenir de Ryanair, c’est sa flotte. En constante augmentation, avec les avions les plus modernes, donc les moins polluants. « Pour juin, on doit recevoir de nouveaux avions de chez Boeing. Ce sera peut-être 52 ou 57, ils nous promettent 57 mais on sera heureux si on en a 50 au minimum. Et ce sera comme ça chaque année jusqu’en 2034 », résume Michael O’Leary. Neal Mac Mahon d’ajouter : « On dépassera Southwest, première compagnie mondiale, quand on aura tous nos avions. Des B737 Max 10 qui doivent arriver à partir de 2027. On en aura 300 en 2034. » « Le B737-10, c’est 20 % de capacité en plus et 20 % de consommation en moins », poursuit O’Leary dont l’objectif est de croître « chaque année de 5 à 10 % grâce à 50 avions supplémentaires ».

Une stratégie à double sens puisqu’en monopolisant la construction et la livraison des B737-10 pour l’Europe, Ryanair empêche ses concurrents de croître proportionnellement. « Aucune autre compagnie n’a autant d’avions en commande, donc la capacité de grandir », résume Eddie Wilson. Jason McGuiness, directeur commercial, ajoute : « Les autres compagnies aériennes vont revenir à leur niveau de 2019 en 2024 ou 2025. Nous, nous sommes la seule compagnie qui fait déjà plus qu’en 2019 (+27 %). »

Pour continuer à grandir et à dominer le ciel européen (Ryanair confirme ne pas avoir d’ambition pour les vols long-courriers), il faut que tout le reste suive. Dans la gestion opérationnelle, « la technologie est très importante, l’humain n’est pas capable de gérer 575 avions et leurs spécificités, d’où l’importance du Ryanair Lab. Si, un matin, nous apprenons l’existence d’une grève des contrôleurs en France, par exemple, on doit tout repenser et tout réorganiser, et prendre en considération le respect des heures de vols, les limitations, les retours en soirée… Tout est fait pour l’après-midi. Les autres compagnies mettent un jour, parfois plus… », résume Neal Mac Mahon.

Parallèlement, Ryanair va recruter en masse d’ici 2034. D’où l’importance de l’Academy implantée à Dublin. Reconnaissant que pour les aspects réglementaires sociaux, la compagnie est « en transition vers les lois régionales », Darrell Hugues confirme la création de 10.000 emplois d’ici 2034, en proposant « great pay, best rosters, best promotions », soit des bons salaires, les meilleurs horaires (retour à la base chaque jour) et les meilleures promotions. En offrant aussi plus de diversité que la concurrence : « Si vous voulez travailler en Allemagne, il faut aller à Francfort ou Munich. Pour l’Italie, c’est Rome ou Milan. Nous, nous avons 93 bases à travers l’Europe, ça offre plus de possibilités à chacun de travailler là où ça lui plaît. » Même si les critères de recrutement ne cessent d’évoluer : « Avant, on faisait des interviews pour engager les jeunes. Maintenant ce sont eux qui nous demandent combien de jours ils pourront travailler de chez eux », résume Michael O’Leary.
Répondre

Retourner vers « Ryanair »