Avions en leasing confisqués par la Russie

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Gosselies
A380
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Enregistré le : jeu. 7 avr. 2016, 16:21

Avions en leasing confisqués par la Russie

Message par Gosselies »

https://www.lesoir.be/439615/article/20 ... ts-aeriens?

Extrait :

Le secteur aérien russe fait partie des principaux piliers économiques visés par les sanctions que l’Union européenne a prises tout de suite après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Or les flottes commerciales de cette dernière, composées d’environ 1.350 avions, sont majoritairement (environ 800) formées d’avions « occidentaux » (Airbus, Boeing très majoritairement). La grande majorité de ces avions occidentaux étaient officiellement enregistrés hors de la Russie (Bermudes…), notamment les 500 avions appartenant à des sociétés de leasing qui, elles, se concentrent très largement en Irlande (pour des raisons aussi fiscales qu’historiques).

La réponse du gouvernement Poutine ne s’est pas fait attendre : la Russie a édité une loi forçant les compagnies russes utilisatrices de ces appareils étrangers à les enregistrer sous bannière nationale. Mi-mars, au total, ce sont donc près de 500 avions qui ont changé unilatéralement de pavillon, une forme de « nationalisation », pour une valeur totale estimée à de plus dix milliards de dollars.

Pour certains analystes, les avions « perdus » ne pourront plus jamais réintégrer les flottes des compagnies non-russes. En effet, après une parenthèse sous pavillon russe, sans garantie de bon entretien et sans accès aux pièces de rechanges officielles des grands constructeurs (Airbus, Boeing), même si les mécaniciens « cannibalisent » certains avions pour fournir les pièces de rechange nécessaires, ces avions devront être entièrement re-certifiés s’ils revenaient un jour sur les tarmacs européens, ce qui coûtera excessivement cher.

Les taux des assurances augmenteront à l’avenir pour les loueurs d’avions, donc pour les compagnies aériennes. Les termes et conditions des polices d’assurance seront probablement revus en profondeur. Il est possible que les assureurs n’offrent plus certaines formes d’assurance à l’avenir. Et ceux qui risquent d’en souffrir en premier seront les compagnies des pays émergents.
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