Brussels Airlines - discussion générale

[Gosselies]

https://www.7sur7.be/economie/brussels- ... hoo.com%2F

Brussels Airlines a choisi l’entreprise française Alyzia comme nouveau partenaire d’assistance en escale à Brussels Airport, annonce mercredi la compagnie aérienne. Leur collaboration prendra effet le 1er avril prochain. D’ici là, cette tâche sera assurée par Aviapartner, l’autre titulaire de la licence permanente.

Jusqu’en juin 2020, le transporteur belge travaillait avec Swissport à l’aéroport de Zaventem, sa base d’attaches. Ce manutentionnaire a alors fait faillite.

Le contrat prévoit une coopération jusqu’au 31 mars 2024 au moins et comprend l’assistance en piste (y compris, entre autres, le traitement des bagages, l’assistance sur la plate-forme et le dégivrage) ainsi que la gestion du service des objets perdus.

[Gosselies]

https://www.dhnet.be/conso/consommation ... 44d19f7dea

Brussels Airlines va supprimer 900 vols européens en février et mars car la demande en voyages est actuellement trop basse, a annoncé mercredi soir la compagnie aérienne, qui ne parvient pas à remplir ses vols.
De plus en plus de passagers annulent en outre leurs vols, en partie à cause du risque que le gouvernement resserre les règles sur les voyages non essentiels.
Brussels Airlines assurera 7 % du nombre de vols en février par rapport au même mois il y a deux ans, et 12 % en mars.
Un certain nombre de destinations touristiques vont disparaître complètement de l'offre.
L'offre à destination et en provenance de l'Afrique, actuellement de 40% par rapport à 2019, est, elle, maintenue.

[Rwandair Express]

On saura d'ici l'été si l'aide à Brussels Airlines est suffisante"

Le patron de la Société fédérale de participations et d'investissement (SFPI), Koen Van Loo a indiqué que la gestion du cash de Brussels Airlines était conforme aux prévisions. Si la reprise n'est pas pour l'été, l'aide sera néanmoins insuffisante.

https://www.lecho.be/entreprises/aviati ... 80169.html

[Gosselies]

https://www.rtbf.be/info/monde/detail_l ... d=10690317

Près d’un tiers des pilotes court-courriers de Brussels Airlines volontairement privés de cockpit
Chez Brussels Airlines, on se dit parfaitement conscients de la "nécessité de routine" pour un pilote. Des mesures ont donc été prises. "Dès le début de la pandémie, nous avons effectué une analyse de risque et en voyant que la capacité de vol dans le secteur court-courrier serait basse, la décision a été prise de ne laisser dans les cockpits qu’une partie des pilotes – les plus expérimentés – afin qu’ils puissent assurer 6 vols en 3 ou maximum 4 semaines. A cela s’ajoutent 4 heures de simulateur", déclare Kim Daenen, la porte-parole de la compagnie belge.

La compagnie belge précise que cela concerne 268 pilotes sur 407 pour le court-courrier, le secteur long-courrier n’étant pas affecté puisque le nombre de vols reste élevé. "Les autres pilotes ne volent donc plus", poursuit la porte-parole de Brussels Airlines, "et pour leur permettre de redémarrer lorsque cela sera de nouveau possible — en principe, cela devrait se produire en avril prochain — tout un programme a été élaboré qui comprend une partie théorique, du simulateur et des vols accompagnés par un instructeur".

[Gosselies]

https://www.rtl.be/info/monde/economie/ ... 81883.aspx

La demande pour les voyages touristiques devant augmenter à l'approche des mois d'été, Brussels Airlines a décidé de relancer progressivement ses vols vers des destinations de vacances entre les mois d'avril et juin. L'Amérique du Nord suivra à partir de la mi-juin.

Outre 18 destinations intercontinentales en Afrique et en Amérique du Nord, Brussels Airlines prévoit d'exploiter 60 lignes court et moyen-courriers durant la prochaine saison d'été, en mettant l'accent sur les destinations phares de vacances telles que la Grèce, le Portugal et l'Espagne.
A la mi-juin, Washington DC, New York et Montréal devraient rouvrir.

Le réseau africain atteindra, lui, son pic à la même période. Dès le 14 juin, les destinations ouest-africaines, à savoir Abidjan (Côte d'Ivoire), Accra (Ghana), Banjul (Gambie) et Dakar (Sénégal), seront proposées quotidiennement. En Afrique centrale et orientale, Douala et Yaoundé (Cameroun), Kinshasa (République démocratique du Congo) et Entebbe (Ouganda) sont également prévues quotidiennement. Luanda (Angola) rejoindra le réseau après plus d'un an d'absence.

Enfin, Brussels Airlines ajoutera le 2 août Francfort comme nouvelle destination, une liaison actuellement assurée par Lufthansa.

[Gosselies]

Interview du nouveau CEO de Brussels Airlines :

https://plus.lesoir.be/375963/article/2 ... apres-lete

Extraits :
Peter Gerber est le nouveau patron de Brussels Airlines. La première fois que c’est un Allemand, pur produit de la maison mère Lufthansa.
Sa situation n’est pas simple. D’abord, c’est le quatrième patron en trois ans à la tête de la compagnie belge. Ensuite parce que les circonstances sont plus que particulières : il arrive en plein confinement, avec des activités réduites à leur expression la plus limitée depuis la création de l’entreprise, pandémie de covid oblige, et, enfin, parce que la survie financière de la compagnie a été liée à un prêt de 290 millions que lui a octroyé l’État belge. La compagnie (ou Lufthansa) a encore 5 ans pour rembourser, sinon, en résumé, elle deviendra propriété de l’État belge. Enfin, pour simplifier les choses, Peter Gerber, le nouveau CEO de Brussels Airlines arrive alors que le personnel de la compagnie aérienne a été réduit d’environ un quart(de 3.800 salariés en 2019 à 3.000 aujourd’hui).

- En plus de CEO de Brussels Airlines, Lufthansa vous a aussi demandé, tant que vous étiez à Bruxelles, de vous occuper des affaires européennes, qu’attend-on de vous ?
- Aujourd’hui, on se rend compte qu’il faut avoir des gens pour des discussions à haut niveau parce que notre industrie vit des moments très particuliers, non seulement avec le covid mais aussi avec le plan de relance européen, le green deal… On doit pouvoir montrer les problèmes réels dans lesquels l’aviation se trouve, la compétition dans laquelle on joue. On croit que c’est avant tout une guerre entre compagnies traditionnelles et low cost, pas du tout. Nos problèmes, aujourd’hui, ce sont les compagnies chinoises, du Moyen Orient, qui ont reçu des tas de subsides de leurs Etats. L’Union européenne doit le comprendre, sinon on va se retrouver comme avec la crise de 2008, la Chine et les États-Unis vont en sortir rapidement tandis que l’Union européenne va plonger.

- C’est quoi la bonne taille du prochain Brussels Airlines ?
- Honnêtement, ça reste à voir. Mon prédécesseur Olivier Vranckx a fait du bon travail qui, dans cette crise sévère, était absolument nécessaire. Il a réduit la capacité de la compagnie. Va-t-elle croître à nouveau ? Ça dépend de son succès économique. Et ça, on ne le saura que quand tous les avions et tout le personnel seront à nouveau en activité, cet été. Alors on verra si on a atteint une profitabilité qui permet de grandir. Car dans l’histoire de cette compagnie, il y a toujours eu un problème de profitabilité. Il faut aussi que tout refonctionne en semble : l’aéroport, les services mais aussi nos destinations longs courriers. Pour l’instant on vise les destinations plutôt loisir et « communauté », les gens qui vont aller voir les leurs. Ce sont les premiers qui vont revoyager. Les voyages d’affaires reviendront plus tard, après le break de l’été, plus lentement. Ce n’est qu’après qu’on verra si on se rapproche des plans de vols qu’on avait imaginés. Après l’été, il y aura d’autres destinations que touristiques. Notre première étape dans cette reprise, vers la mi-juin, ça va être de réimplanter notre système de hub à Bruxelles, puis de voir comment on va pouvoir absorber les pics de l’été, avec la reprise de tous les avions et de tout le personnel. On verra si on peut faire de l’argent comme ça. Après on regardera comment s’étendre. Prédire comment ça va se passer après octobre, je ne peux pas le faire.

- Pour rembourser l’État belge dans 5 ans, il faudrait que Brussels Airlines ait une profitabilité qu’elle n’a jamais atteinte, historiquement. Rester 5 ans sans savoir si le Groupe mettra la somme nécessaire pour revenir en propriété pleine ou bien ne pas la mettre et voir l’État belge devoir reprendre la gestion de la compagnie, c’est viable ? On peut développer une stratégie dans ces conditions ?
- Il ne faudra pas 5 ans pour voir comment les choses marchent. On verra comment on va s’accorder à nos prévisions. L’année prochaine, déjà, on verra si notre écosystème fonctionne. Milieu de l’année prochaine, ou après la saison d’été, on devrait déjà en avoir une bonne idée. Après, ça dépendra. Si notre système fonctionne, comment se déroulera la compétition avec Ryanair…
Après avoir harmonisé notre flotte de longs courriers, il faut moderniser et harmoniser la flotte continentale, se débarrasser des A319 et des A 320. On regarde les A320 neo. Économiquement, environnementalement, ce sont de meilleurs avions. Il faudra les mériter et remplir certains critères de rentabilité mais il faudra aussi que les politiques aident un petit peu, que chacun contribue un peu. C’est bénéfique pour tout le monde puisqu’avec de meilleurs avions, moins chers, on fait plus d’argent…

D’un point de vue opérationnel, la situation actuelle est un véritable cauchemar. Chaque petite partie de l’Europe ajoute ses papiers, ses règles. Il faut que tout le monde se dirige vers les mêmes règles, ça aidera tout le monde : les passagers, les aéroports, les autorités et les compagnies. Ensuite, il faut activer le green pass européen. Mais aussi décider qui contrôlera tout ça. La plateforme existe, il suffit d’envoyer un QR code qui peut aller sur tous les supports. Ce serait un bon exemple de l’unité européenne.

[Gosselies]

https://plus.lesoir.be/381213/article/2 ... eo-en-2023

Brussels Airlines a reçu l'autorisation du Lufthansa Group Executive Board et du conseil d'administration de SN Airholding pour l'attribution de trois Airbus A320neo en 2023.

"Nous sommes en mesure, pour la toute première fois en 19 ans d'histoire, de remplacer nos Airbus A319 les plus âgés par trois appareils modernes et économes en carburant qui quitteront l'usine Airbus d'ici l'été 2023", se réjouit Peter Gerber, CEO de Brussels Airlines.

La compagnie compte actuellement 38 appareils dans sa flotte : huit Airbus A330 et 30 appareils moyen-courriers (16 A320 et 14 A319).

[Gosselies]

https://www.rtl.be/info/belgique/societ ... 16398.aspx

Des membres du personnel de cabine de Brussels Airlines ont mené ce lundi matin une action de sensibilisation des passagers afin de dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail depuis plusieurs mois, a-t-on appris de source syndicale.

Des tracts ont été distribués aux passagers. Le texte remis aux voyageurs dénonce des rotations de vols insensées, un manque de temps de repos et le fait que certains équipages ont été obligés de passer une courte nuit à l'étranger sans avoir de chambre d'hôtel ni même de transport réservé.

"Brussels Airlines a connu une restructuration très dure l'an dernier. Les conditions de travail ont été revues à la baisse en échange du sauvetage de la compagnie. En contre-partie, un organe interne de contrôle devait être mis en place mais un an plus tard, il n'en est rien. C'est la seule chose qui avait été demandée et promise au personnel et nous ne l'avons toujours pas", explique Didier Lebbe, de la CNE. S'il n'est pas question de grève pour l'instant, "le ras-le-bol s'installe" parmi le personnel de cabine.

De son côté, la direction reconnait que la charge de travail est élevée. "Nous travaillons à des solutions".

[Gosselies]

https://www.lalibre.be/economie/entrepr ... ZMINIZ5LY/

Des actions syndicales pourraient avoir lieu prochainement au sein de Brussels Airlines, après l'échec d'une réunion de conciliation sur la charge de travail du personnel de cabine. Les représentants des travailleurs vont consulter leurs bases en ce sens durant le week-end.
Les syndicats se plaignent depuis un certain temps de ce qu'ils considèrent comme une charge de travail excessive pour le personnel de cabine, avec des problèmes de combinaisons de vols, de gestion de la fatigue et de planification du personnel.
La direction a déjà proposé le recrutement de vingt équivalents temps plein, mais cela ne suffit pas aux yeux des organisations syndicales.

[Gosselies]

https://plus.lesoir.be/390748/article/2 ... irect=true

Le front commun syndical de Brussels Airlines a envoyé un préavis de grève à la direction de la compagnie aérienne, et ce pour une durée indéterminé.

Les organisations syndicales (CNE/ACV Puls, BBTK/Setca et ACLVB/CGSLB) et leurs délégués vont à présent prendre le temps d’informer le personnel et consulter leurs affiliés.

Ce n’est qu’à l’issue de cette consultation qu’il sera décidé de la nature des actions à venir. Celles-ci, qui ne pourront pas avoir lieu avant ce jeudi 26 août, pourraient prendre la forme d’une grève, même si ce n’est pas l’option privilégiée à ce stade par les syndicats.

[Gosselies]

https://journal.lesoir.be/#Le_Soir/web, ... ELLES,1|44

On a souvent dit, au moment de la faillite de la Sabena en novembre 2001, qu’un des principaux problèmes de la compagnie était un personnel trop nombreux et des salaires trop favorables.

Depuis lors, les choses ont bien changé dans les deux registres. Les comparaisons sont compliquées avec une époque où la libéralisation du transport aérien en Europe (avril 1997) ne faisait que débuter, où il n’y avait pas de concurrence des low-cost… « Avant, c’était magique », explique Luc Martin, steward depuis 26 ans et délégué syndical CNE. « Il y avait beaucoup de destinations dans le monde et on gagnait plus grâce à toutes sortes de primes de vol, les indemnités d’escale à l’étranger… »

Ce qui a changé, c’est le salaire et les primes, mais aussi la répartition entre temps de travail et temps de repos, ou plus précisément entre les heures prestées et les heures de vol.
Seules les heures de vol sont rémunérées, pas les heures pour préparer le vol, se rendre à l’aéroport, les périodes d’arrêt entre deux vols, etc. Exemple : avant, le personnel de cabine se retrouvait au siège de la compagnie, à la « crew room » où il « signait » (pointait) et était conduit directement au pied de l’avion. Aujourd’hui, le personnel doit se rendre directement dans l’avion, d’où il « signe » en ligne, par GSM, mais où il doit être présent plus tôt qu’à l’époque Sabena. « En vol intra-européen, on arrive à des journées de douze heures de prestation pour seulement six heures de vol. Ou on termine à l’étranger à minuit pour repartir le lendemain à 6 h du matin. Sur les vols long-courriers, on avait plus de temps de repos à l’étranger, deux ou trois nuits sur place ou bien un aller-retour puis 48 h à la maison, etc. »

« Avant la faillite, les salaires du personnel de la filiale DAT avaient déjà été diminués de 17 %. Quand on a recréé SN Brussels Airlines sur la base de la DAT, on a dû changer nos contrats pour des contrats DAT moins chers et le nombre d’heure de vol pour un temps plein est passé de 60 à 70 h par semaine. C’était un autre monde, on servait des repas chauds même sur un vol Bruxelles-Londres.
Il faut dire qu’aujourd’hui, le prix des billets d’avion ne représente plus le coût réel du vol, on vole pour un peu partout en Europe pour moins cher qu’un aller-retour en train à la mer. Il y a un lobby terrible pour tout tirer vers le bas, notamment de la part des compagnies low-cost. Avant, on faisait carrière à la Sabena, aujourd’hui les compagnies tablent sur des gens qui s’en vont après quelques années. Il y a beaucoup plus d’emplois partiels ou temporaires, les carrières sont beaucoup plus plates. »

[Gosselies]

Brussels Airlines présente aujourd’hui un nouveau logo et un nouveau design d’avion, dans une deuxième phase d’un plan de transformation plus vaste. « En tant que l’une des quatre compagnies aériennes du réseau du groupe Lufthansa, nous construisons la voie vers un avenir prometteur. Nous considérons cette nouvelle identité de marque comme un symbole de confiance dans notre entreprise », a déclaré le PDG Peter Gerber.
Les couleurs rouge et bleu de Brussels Airlines sont devenues une nuance plus foncée, le « b » en pointillés devient un carré avec 9 points différents et une police différente est utilisée.

https://www.aviation24.be/airlines/luft ... -identity/

Mais tout le monde n’est pas aussi enthousiaste à propos des changements. Une centaine de travailleurs ont protesté : « Les gens tournent symboliquement le dos au bâtiment », a déclaré Olivier Van Camp du syndicat socialiste. « Nous ne sommes pas contre un nouveau logo en soi, car l’innovation n’est pas un problème. Mais le moment n’est pas bien choisi.
« Il y a d’autres priorités. » Il fait référence au personnel, qui a subi diverses restructurations (Reboot, Reboot+), au chômage temporaire pendant la crise du coronavirus et à la lourde charge de travail qu’il y avait l’été dernier.
Cette charge de travail a déjà été protestée pendant l’été par de petites actions, mais il n’y a toujours pas de solution structurelle. « L’insatisfaction est profonde »

On dirait que l'Airbus a la varicelle !

[Gosselies]

https://www.lesoir.be/407093/article/20 ... -personnel?

Est-ce vraiment le bon moment pour s’attaquer au critère cosmétique de la compagnie toujours en pleine tourmente sociale et épidémique ? Une centaine d’employés de Brussels Airlines ont manifesté, jeudi, devant le hangar où la compagnie aérienne belge présentait son changement de logo. Du « b » pointillé stylisé à l’aide de boules (initialement 13 puis revues à 14 pour éviter les interprétations superstitieuses) qui ornait l’empennage des avions, la compagnie et (surtout ?) sa maison mère allemande, le groupe Lufthansa, ont préféré un carré de boules de tailles différentes qui ne préfigure plus rien de précis, mais, selon la compagnie, « des couleurs actualisées, un nouveau logo et une nouvelle livrée d’avion sont les signes visuels du nouveau chapitre de la compagnie, qui se déclare prête à relever les défis futurs et souligne à nouveau l’importance de la marque belge ».

Un vide sémantique rapidement habillé des éléments de communications traditionnels : « Le “b” pointillé, qui orne aujourd’hui les queues de sa flotte, fait place à 9 points de tailles différentes en forme de carré, pour représenter la diversité de ses clients, de ses destinations et de ses employés. Aucun point n’est identique. Le logo actualisé utilise également une nouvelle police de caractères, plus moderne. Les deux mots du nom de la marque sont désormais superposés, le mot “brussels” prenant plus d’importance avec sa taille plus grande pour souligner l’identité belge de la compagnie aérienne. »

Mais ce n’était pas uniquement contre un choix de marketing peu évident que le personnel de la compagnie aérienne est venu manifester (« en mettant le « B » de Brussels Airlines en minuscule, en utilisant un lettrage qui ressemble à celui de Eurowings, filiale low cost du groupe allemand, avec cependant une subtilité remarquable : Eurowings garde sa majuscule, alors que Brussels Airlines perd son « B » majuscule »). La colère du personnel porte plutôt sur le bien-fondé de l’opération de « re-branding » et son agenda. Dans un communiqué en front commun, les syndicats se demandent à juste titre « N’y avait-il vraiment rien de mieux à faire ? »

Les représentants des travailleurs se demandent combien coûte cette opération de marketing décidée alors que l’impact de la crise sanitaire qui touche le secteur aérien plus que le reste de l’économie mondiale ? Les syndicats disent, par exemple, réclamer un budget pour les vêtements et les chaussures du personnel depuis plus de deux ans. Ils rappellent aussi que subsistent « les règles de rémunération qui ont entraîné des baisses de salaires de 300 à 500 euros pour le personnel de cabine et de 5 à 6 % pour les pilotes ainsi que les plans Cafétérias désastreux qui ont été proposés » ou encore « des règles de temps de travail qui ont poussé à bout le personnel de cabine lors de la dernière période estivale ». Et de conclure : « L’opération marketing de ce jour nous laisse un goût amer. En effet, les aides publiques reçues par nos employeurs (NDLR : 290 millions pour faire face aux effets de la pandémie) auraient pu être mieux allouées et améliorer les conditions de travail du personnel. Cela devient urgent, si on veut éviter des mouvements de grogne de la part du personnel lors de la prochaine reprise d’activité. »

[Ricky EI]

J'avais lu dans un article il y a quelques mois comme quoi si SN n'atteint pas un seuil de rentabilité à une certaine échéance, elle retomberait dans l'escarcelle du Gouvernement Belge, peut-être dans la rubrique compagnie.

Ce nouveau logo n'est pas vilain mais pas transcendant non plus, il y a d'autres priorités, d'autant que l'ancien n'était pas si mal.

Le Gouvernement Belge semble surtout envisager si cet accord est formel, de récupérer sa compagnie nationale de quoi reformer une nouvelle Sabena, ambassadrice d'une Belgique assez prestigieuse et révolue. Qui sait?

[Rwandair Express]

J'avais lu dans un article il y a quelques mois comme quoi si SN n'atteint pas un seuil de rentabilité à une certaine échéance, elle retomberait dans l'escarcelle du Gouvernement Belge, peut-être dans la rubrique compagnie.

Ce nouveau logo n'est pas vilain mais pas transcendant non plus, il y a d'autres priorités, d'autant que l'ancien n'était pas si mal.

Le Gouvernement Belge semble surtout envisager si cet accord est formel, de récupérer sa compagnie nationale de quoi reformer une nouvelle Sabena, ambassadrice d'une Belgique assez prestigieuse et révolue. Qui sait?

Il faudrait surtout savoir c'était quand le dernier rebranding qui a fait unanimité.

Quand AF à changé sa livrée ça a gueulé, quand American a arrêté son gris métallisé ça a gueulé, quand Air Canada a changé sa livrée au milieu des années 2010 ça a gueulé, pareil avec Iberia, etc...Et comme souvent le temps passe puis on ne fait plus attention et on passe à autre chose.

A la limite peut être qu'avec Etihad, Air New Zeland, Kenya Airways, ou Agean il y a eu un consensus

[Ricky EI]

Euh c'est pas tout à fait vrai... Le logo actuel d'AF est à la hauteur, pardon... aux limites des abîmes et du supportable, remarque c'est à l'image de la politique de l'entreprise et de ses dirigeants actuels. C'est une erreur stratégique et marketing d'avoir remplacé l'Antique Olive, ça c'était du bon AF. Pas de la moisissure du caca de mouche réalisé par Brandimage. La vraie AF n'existe plus depuis belle lurette. Les autres, que sais-je? mais pour SN n'a a aucun sens non plus. Y a du nettoyage à faire dans leur direction. Que dis-je, c'est LH qui mène la danse et qui n'en a strictement rien à faire de SN .I

[Rwandair Express]

De toute façon à part les quelques puristes et certains spotteurs, c'est pas un changement de livrée qui va être le choix numéro 1 pour un pax, lorsqu'il devra acheter son billet.

Ce coté de moderniser les logos (chose à la mode), c'est ^plus problématique pour les équipes sportifs car un supporteur est attaché à vie à son club.

Pour une compagnie ça ne change pas grand chose. Je doute qu'un pax Angolais qui voyage depuis 20 ans avec SN va boycotter SN car la compagnie a changé de livrée. Ou que La Français qui voyage une à deux fois par an boycottent AF, car l'Olive a disparu.

On fait souvent beaucoup de bruits pour pas grand chose.

Pour SN, on pourra effectivement critiquer la manière dont LH a tendance à traiter SN. Mais sans LH, SN aurait coulé.

C'est bien de se remémorer Sabena, mais avec SN Brussels Airlines on était parti pour un nouveau drame

[Ricky EI]

Bingo, la preuve que non... C'est pas pour rien que les employés de SN ont manifesté auj. C'est à l'image de la polititique actuelle de la compagnie et le mauvais reflet qu'elle renvoie par la suite au monde de l'aérien et aux passagers.

[Rwandair Express]

Bingo, la preuve que non... C'est pas pour rien que les employés de SN ont manifesté auj. C'est à l'image de la polititique actuelle de la compagnie et le mauvais reflet qu'elle renvoie par la suite au monde de l'aérien et aux passagers.

Oui j'ai vu, mais combien ont manifesté ? Quelle est la part des employés qui trouvent ce logo nul.

On ira toujours vers les gens qui gueulent, qui se plaignent. L'appel à l'émotion, c'est plus vendeur. Il faudrait plutôt faire un sondage, pour voir si on est pas face à un effet de halo

Et encore une fois ça n'est pas le logo qui permet de dire qu'une compagnie est sérieuse. Un logo pourri ne veut pas dire compagnie merdique. Tout comme un livrée superbe ne veut pas dire compagnie géniale

[Ricky EI]

Rwandairexpress, tu connais la Première? Celle où le passager sur long-courrier passe tranquillement son temps à être dorloté par tout un atirail d'oreillers et de confort? Tu devrais essayer...