Les compagnies low cost sont en position de force sur les aéroports avec le retrait d'Air France. Pour relancer leur réseau, les aéroports sont obligés de se plier à leurs exigences de ristournes de plus en plus drastiques. Pas mal d'aéroports tombent dans le piège et vont aller financièrement dans le mur...et qui va payer à la fin? les propriétaires des aéroports, donc les collectivités et l'Etat, et donc nous!!!Ricky EI a écrit : ↑mar. 17 oct. 2023, 16:03 Et non pour Brest, en effet. Alors que la compagnie s'est amusée à re-ouvrir un BCN TLS alors qu'elle est censée rationaliser sa flotte. La stratégie n'est pas recherchée on dirait... et cherche donc les aéroports les plus attractifs financièrement où elle est certaine de remplir, donc NTE, vu que RNS est chère et pour BES? Mystère...
Franchement, attendons deux trois ans et voyons ce que ça donne côté finances des aéroports. Dernier exemple en date: Transavia sur MPL: l'aéroport s'est financièrement sacrifié pour accueillir la base de Transavia. Résultat: la compagnie n'arrive pas rentabiliser la majorité de ses lignes, et a réduit de moitié ses ambitions, tandis que l'aéroport voit ses bénéfices chuter vu qu'il a consenti plein de ristournes.
Pour RNS, on ne peut pas se satisfaire de la misère actuelle. L'ADARB a raison de dire que cet aéroport est assis sur un potentiel sans doute le plus sous-exploité de France. Mais le gestionnaire de l'aéroport n'a sans doute pas les moyens de s'aligner sur NTE, qui peut jouer sur une T2S effectivement plus faible, mais aussi et surtout sur son "effet volume", avec des charges unitaires par pax bien plus faibles. RNS ne peut probablement s'en sortir qu'en misant autrement que du 100% low cost, mais ça suppose peu de lignes, mais plus qualitatives, à l'instar de la ligne de LH sur Francfort, plus fidélisantes pour la clientèle locale.
Les compagnies qui miseront à long terme sur RNS, et non sur du court terme, seront forcément gagnantes. ça suppose des bénéfices pas forcément immédiats comme voulus actuellement par les low cost, mais des bénéfices progressifs et plus durables, qui auront "fidélisé" le marché local. Vueling, qui semble moins agressive que les autres compagnies, qui n'a pas de base dans le Grand Ouest devrait réfléchir certainement plus dans cette logique et miser sur RNS. En tant cas, c'est ce que je ferais si j'étais au board marketing de Vueling!