Re: Aéroport de Toulon
Posté : dim. 10 févr. 2019, 23:27
Un optimisme de façade ?
Source Var Matin
Deux ans après la reprise par Vinci Airports, Laurence Erbs,
directrice de l’aéroport Toulon/Hyères tire un bilan satisfaisant de
l’année écoulée et débute 2019 avec une nouvelle ligne vers Nantes
Une année dense et marquante en matière de développement. Aux
commandes, depuis deux ans, de l’aéroport Toulon/Hyères géré par le
groupe Vinci Airports depuis le 1er avril 2015, Laurence Erbs, la
directrice, pose un regard plutôt satisfait sur l’année 2018.
Entretien autour de l’activité de l’infrastructure varoise, du trafic,
des aménagements et des perspectives d’ouverture de lignes.
On parle d’une croissance exceptionnelle en 2018. Pouvez-vous en dire plus?
Nous avons enregistré en 2018, 570.140 passagers, soit une hausse de
+13 % par rapport à 2017. Les mouvements aériens ont progressé de +7
%, avec neuf nouvelles lignes directes. Sans compter le charter de
Transavia vers La Laponie (du 3 au 10 mars) et celui vers Varsovie en
Pologne inauguré le 25 mai avec Tui Poland. Cela fait suite à une
phase de stabilisation, au moment de la reprise de l’aéroport par
Vinci Airports en 2016 et une légère hausse en 2017 (+0,82 %).
Après de nombreuses années d’attente, la plate-forme est enfin reliée
à Roissy-Charles-de-Gaulle. C’est un événement marquant?
Effectivement, nous avons la chance d’être raccordé avec le plus grand
hub d’Europe à raison de deux vols quotidiens toute l’année avec Air
France. Pour les voyageurs, c’est l’opportunité de pouvoir partir de
Hyères/Toulon pour rejoindre près d’une centaine de correspondances
dans le monde sans avoir besoin de se ré-enregistrer à Paris. C’est un
véritable confort de partir d’ici et de pouvoir rejoindre sa
correspondance (comme vers New York ou Tokyo par exemple) en peu de
temps.
Les lignes Oran et Alger proposées l’été ne sont pas reconduites. Pourquoi?
Nous avions ouvert en juillet 2018 avec la compagnie ASL Airlines
France ces lignes saisonnières qui ne seront pas reconduites cet été.
La pérennité dépend du taux de remplissage et de la rentabilité du
siège. Ici, il ne s’agit pas d’une décision touchant particulièrement
notre aéroport. C’est une stratégie nationale de la compagnie.
D’autres lignes comme Anvers ou Rotterdam, en revanche, ont connu un
tel succès que d’autres rotations sont prévues dès le printemps
notamment.
Les lignes vers Anvers avec Tuy Fly lancées le 28 juin 2018 jusqu’en
septembre ont séduit la clientèle. En 2019, la période est élargie du
5 avril au 25 octobre avec deux vols par semaine. Les vols qui seront
opérés par Transavia et dont les dates ne sont pas encore communiquées
le seront sur des avions permettant d’offrir +20 % de sièges
supplémentaires. Il s’agit d’un exemple de destinations saisonnières
qui ont fort bien fonctionné en 2018. Rejoindre Nantes depuis le Var
est aussi une grande nouveauté.
Comment déterminez-vous le potentiel de l’ouverture d’une ligne?
HOP Air France a détecté du potentiel sur cette rotation saisonnière
qui sera ouverte du 6 juillet au 31 août prochain. Il y a un attrait
pour une clientèle de la région nantaise de venir au cœur du Var. Et
du côté de Nantes, il a été détecté un même attrait des Varois pour ce
territoire. Les deux aéroports font également partie de Vinci
Airports. L’objectif est aussi de connecter les "capitales" françaises
du groupe. Depuis deux ans, il n’y a plus de vols vers Londres.
Peut-on imaginer des vols vers cette capitale?
Nous avons, une fois par semaine, du 26 au 8 septembre des vols vers
Southampton assurés par Flybe. La ville est à 45 mn de Londres.
Effectivement, le London city permettait de rejoindre Londres. Avec le
Brexit, il est difficile de se projeter sur la destination.
Vous affichez complet pour le charter spécial Tournoi des VI nations
France-Irlande?
L’agence de voyages TAG’N SPORT a en effet organisé un séjour clé en
main en direction de l’Irlande au départ de l’aéroport Toulon Hyères
du 9 au 11 mars. C’est du sur-mesure. Un package qui a séduit.
Entre Nice et Marseille, est-il facile de faire sa place?
Justement, on s’appuie sur nos points forts en jouant la carte de la
proximité, sur un aéroport à taille humaine qui permet d’offrir un
accueil particulier. Nous sommes au pied des plages, près de
l’embarcadère de la tour fondue. Nous sommes l’aéroport le plus proche
[pour les longs porteurs] de Saint-Tropez et du Castellet. C’est un
vrai atout de pouvoir partir de Hyéres et cela limite le temps de
trajets de 1 h 30 à 2 h pour rejoindre Nice ou Marseille.
Quel est votre axe de travail pour 2019?
Continuer à collaborer activement avec les collectivités dont la
Métropole TPM et les acteurs du tourisme. Nous allons poursuivre nos
efforts aussi auprès des prescripteurs de voyage pour mettre en valeur
tous les atouts de l’aéroport.
NOUVEAU SITE INTERNET
Il est un peu brouillon, peu responsive, l’actuel site Internet de
l’aéroport de Toulon/Hyères (www.toulon-hyeres.aeroport.fr) est en
cours de relooking.
La nouvelle version doit être présentée fin février. Il s’intégre dans
une politique volontariste de développer l’image sur les réseaux
sociaux, à l’instar des comptes Facebook et Twitter.
Source Var Matin
Deux ans après la reprise par Vinci Airports, Laurence Erbs,
directrice de l’aéroport Toulon/Hyères tire un bilan satisfaisant de
l’année écoulée et débute 2019 avec une nouvelle ligne vers Nantes
Une année dense et marquante en matière de développement. Aux
commandes, depuis deux ans, de l’aéroport Toulon/Hyères géré par le
groupe Vinci Airports depuis le 1er avril 2015, Laurence Erbs, la
directrice, pose un regard plutôt satisfait sur l’année 2018.
Entretien autour de l’activité de l’infrastructure varoise, du trafic,
des aménagements et des perspectives d’ouverture de lignes.
On parle d’une croissance exceptionnelle en 2018. Pouvez-vous en dire plus?
Nous avons enregistré en 2018, 570.140 passagers, soit une hausse de
+13 % par rapport à 2017. Les mouvements aériens ont progressé de +7
%, avec neuf nouvelles lignes directes. Sans compter le charter de
Transavia vers La Laponie (du 3 au 10 mars) et celui vers Varsovie en
Pologne inauguré le 25 mai avec Tui Poland. Cela fait suite à une
phase de stabilisation, au moment de la reprise de l’aéroport par
Vinci Airports en 2016 et une légère hausse en 2017 (+0,82 %).
Après de nombreuses années d’attente, la plate-forme est enfin reliée
à Roissy-Charles-de-Gaulle. C’est un événement marquant?
Effectivement, nous avons la chance d’être raccordé avec le plus grand
hub d’Europe à raison de deux vols quotidiens toute l’année avec Air
France. Pour les voyageurs, c’est l’opportunité de pouvoir partir de
Hyères/Toulon pour rejoindre près d’une centaine de correspondances
dans le monde sans avoir besoin de se ré-enregistrer à Paris. C’est un
véritable confort de partir d’ici et de pouvoir rejoindre sa
correspondance (comme vers New York ou Tokyo par exemple) en peu de
temps.
Les lignes Oran et Alger proposées l’été ne sont pas reconduites. Pourquoi?
Nous avions ouvert en juillet 2018 avec la compagnie ASL Airlines
France ces lignes saisonnières qui ne seront pas reconduites cet été.
La pérennité dépend du taux de remplissage et de la rentabilité du
siège. Ici, il ne s’agit pas d’une décision touchant particulièrement
notre aéroport. C’est une stratégie nationale de la compagnie.
D’autres lignes comme Anvers ou Rotterdam, en revanche, ont connu un
tel succès que d’autres rotations sont prévues dès le printemps
notamment.
Les lignes vers Anvers avec Tuy Fly lancées le 28 juin 2018 jusqu’en
septembre ont séduit la clientèle. En 2019, la période est élargie du
5 avril au 25 octobre avec deux vols par semaine. Les vols qui seront
opérés par Transavia et dont les dates ne sont pas encore communiquées
le seront sur des avions permettant d’offrir +20 % de sièges
supplémentaires. Il s’agit d’un exemple de destinations saisonnières
qui ont fort bien fonctionné en 2018. Rejoindre Nantes depuis le Var
est aussi une grande nouveauté.
Comment déterminez-vous le potentiel de l’ouverture d’une ligne?
HOP Air France a détecté du potentiel sur cette rotation saisonnière
qui sera ouverte du 6 juillet au 31 août prochain. Il y a un attrait
pour une clientèle de la région nantaise de venir au cœur du Var. Et
du côté de Nantes, il a été détecté un même attrait des Varois pour ce
territoire. Les deux aéroports font également partie de Vinci
Airports. L’objectif est aussi de connecter les "capitales" françaises
du groupe. Depuis deux ans, il n’y a plus de vols vers Londres.
Peut-on imaginer des vols vers cette capitale?
Nous avons, une fois par semaine, du 26 au 8 septembre des vols vers
Southampton assurés par Flybe. La ville est à 45 mn de Londres.
Effectivement, le London city permettait de rejoindre Londres. Avec le
Brexit, il est difficile de se projeter sur la destination.
Vous affichez complet pour le charter spécial Tournoi des VI nations
France-Irlande?
L’agence de voyages TAG’N SPORT a en effet organisé un séjour clé en
main en direction de l’Irlande au départ de l’aéroport Toulon Hyères
du 9 au 11 mars. C’est du sur-mesure. Un package qui a séduit.
Entre Nice et Marseille, est-il facile de faire sa place?
Justement, on s’appuie sur nos points forts en jouant la carte de la
proximité, sur un aéroport à taille humaine qui permet d’offrir un
accueil particulier. Nous sommes au pied des plages, près de
l’embarcadère de la tour fondue. Nous sommes l’aéroport le plus proche
[pour les longs porteurs] de Saint-Tropez et du Castellet. C’est un
vrai atout de pouvoir partir de Hyéres et cela limite le temps de
trajets de 1 h 30 à 2 h pour rejoindre Nice ou Marseille.
Quel est votre axe de travail pour 2019?
Continuer à collaborer activement avec les collectivités dont la
Métropole TPM et les acteurs du tourisme. Nous allons poursuivre nos
efforts aussi auprès des prescripteurs de voyage pour mettre en valeur
tous les atouts de l’aéroport.
NOUVEAU SITE INTERNET
Il est un peu brouillon, peu responsive, l’actuel site Internet de
l’aéroport de Toulon/Hyères (www.toulon-hyeres.aeroport.fr) est en
cours de relooking.
La nouvelle version doit être présentée fin février. Il s’intégre dans
une politique volontariste de développer l’image sur les réseaux
sociaux, à l’instar des comptes Facebook et Twitter.