Des députés pressent Air France de commander des Airbus
Posté : lun. 13 juin 2011, 13:01
A quelques jours de l'annonce par Air France-KLM d'une importante commande d'avions gros porteurs, un groupe de députés français appelle la compagnie à préférer Airbus à Boeing.
La commande, qui porte sur une centaine d'avions long-courriers destinés à Air France et KLM, doit être annoncée dans quelques jours et entérinée lors d'un Conseil d'Administration du groupe franco-néerlandais le 4 juillet prochain. Une commande particulière puisque la compagnie devra éventuellement choisir entre deux nouveaux appareils concurrents : l'A350 européen et le B787 américain.
Un groupe de députés français, emmenés par Bernard Carayon, député UMP du Tarn, a décidé de relayer un appel pour faire pression sur Air France afin qu'elle achète des avions Airbus, au titre de la préférence européenne.
Dans cette appel, on peut lire notamment : "Air France entretient une relation étrange et privilégiée avec Boeing : Air France a été la compagnie de lancement du B777-300ER et sa flotte long-courrier est composée de Boeing à plus de 70%. Un pourcentage aussi élevé est profondément choquant pour la compagnie d’un des Etats fondateurs du programme Airbus ; il l’est encore plus si on le compare avec celui de Lufthansa (40% seulement de long-courriers Boeing) et avec celui d’Iberia (aucun long-courrier Boeing), tandis qu’à l’inverse United Airlines n’a acquis aucun Airbus et American Airlines 19% seulement."
Un extrait dans lequel se glissent une série d'approximations et d'oublis volontaires. Ainsi, si Air France a choisi le Boeing 777, c'est d'abord pour ses qualités opérationnelles supérieures par rapport à l'offre d'Airbus dans la même catégorie à l'époque de la commande. Ensuite, contrairement à ce qui est écrit, United Airlines dispose d'Airbus dans sa flotte moyen-courrier tandis que d'autres compagnies américaines non citées ont une flotte largement composée d'Airbus, c'est le cas de US Airways, mais aussi de Frontier ou encore de JetBlue.
Au final, la commande sera probablement divisée entre les deux constructeurs, comme c'est souvent le cas, et le succès d'une entreprise mondiale comme Airbus ne passera pas par une quelconque préférence nationale.
Retrouvez cette actualité dans la rubrique Actualités de Capaero.
La commande, qui porte sur une centaine d'avions long-courriers destinés à Air France et KLM, doit être annoncée dans quelques jours et entérinée lors d'un Conseil d'Administration du groupe franco-néerlandais le 4 juillet prochain. Une commande particulière puisque la compagnie devra éventuellement choisir entre deux nouveaux appareils concurrents : l'A350 européen et le B787 américain.
Un groupe de députés français, emmenés par Bernard Carayon, député UMP du Tarn, a décidé de relayer un appel pour faire pression sur Air France afin qu'elle achète des avions Airbus, au titre de la préférence européenne.
Dans cette appel, on peut lire notamment : "Air France entretient une relation étrange et privilégiée avec Boeing : Air France a été la compagnie de lancement du B777-300ER et sa flotte long-courrier est composée de Boeing à plus de 70%. Un pourcentage aussi élevé est profondément choquant pour la compagnie d’un des Etats fondateurs du programme Airbus ; il l’est encore plus si on le compare avec celui de Lufthansa (40% seulement de long-courriers Boeing) et avec celui d’Iberia (aucun long-courrier Boeing), tandis qu’à l’inverse United Airlines n’a acquis aucun Airbus et American Airlines 19% seulement."
Un extrait dans lequel se glissent une série d'approximations et d'oublis volontaires. Ainsi, si Air France a choisi le Boeing 777, c'est d'abord pour ses qualités opérationnelles supérieures par rapport à l'offre d'Airbus dans la même catégorie à l'époque de la commande. Ensuite, contrairement à ce qui est écrit, United Airlines dispose d'Airbus dans sa flotte moyen-courrier tandis que d'autres compagnies américaines non citées ont une flotte largement composée d'Airbus, c'est le cas de US Airways, mais aussi de Frontier ou encore de JetBlue.
Au final, la commande sera probablement divisée entre les deux constructeurs, comme c'est souvent le cas, et le succès d'une entreprise mondiale comme Airbus ne passera pas par une quelconque préférence nationale.
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