Forum Aviation

La flotte de Transavia

Limitée à 14 avions par l'accord signé avec le SNPL à la création de Transavia en 2007, elle pourra être portée à 40 appareils. Tout dépassement de ce seuil devra faire l'objet d'une nouvelle négociation avec les syndicats représentatifs des pilotes d'Air France, SNPL et Spaf.

Transferts vers Transavia

Les copilotes d'Air France, en sureffectif, qui seront volontaires pour être détachés chez Transavia, recevront une prime forfaitaire de 35.000 euros par an, pour une durée d'affectation de deux ans. En cas de retour anticipé, cette prime devra être remboursée au prorata. Les transfuges d'Air France seront prioritaires sur les postes offerts au recrutement.

Contrat

Le "contrat unique" aux conditions d'Air France, que réclamaient les syndicats, pour tous les pilotes opérant les avions de plus de 100/110 places du groupe, ne se fera pas. En revanche, les pilotes d'Air France volant pour Transavia auront deux contrats, l'un Air France, l'autre Transavia. Les pilotes voleront aux conditions de Transavia, mais le contrat de travail Air France restera "en vigueur et actif pendant toute la carrière du pilote", pour "garantir" les règles de carrières. Ils seront également assurés de conserver une protection sociale (mutuelle et prévoyance, retraite supplémentaire) au moins équivalente en prestation.

Abandon de Transavia Europe

Comme promis par la direction pendant la grève, le projet de créer des bases européennes de Transavia à partir de filiales étrangères est abandonné.

Garanties de périmètres

L'accord apporte également des garanties sur le périmètre des deux compagnies. Pour ne pas empiéter sur le périmètre d'Air France, Transavia France n'exploitera aucun vol au départ de Roissy et "ne disposera pas d'avions long-courrier".

L'accord autorise 25 dessertes identiques assurées en parallèle par Air France depuis Roissy et par Transavia France au départ d'Orly. Toutefois, elles sont autorisées à condition qu'il n'y ait pas de baisse d'activité chez Air France pour ces mêmes lignes.

Enfin, la scope clause, qui empêche toute compagnie du groupe autre que AF et TO d'opérer des avions de plus de 110 sièges est prolongée.

Pas de transfert d'avion en cas de grève

En cas de conflit entre Air France et les pilotes d'Air France, "il ne sera pas ajouté de vol supplémentaire sous code AF (Air France) avec des moyens de production Transavia", et vice versa. Un vol Air France annulé à cause d'une grève ne pourra pas être compensée par un vol Transavia.

Le SNPL soutient ce texte. Un référendum sera organisé mi-novembre auprès de tous les pilotes d'Air France pour approbation.

La scope clause sur les appareils de plus de 110 places empêche hop de reprendre les lignes point à point à partir de Orly avec des airbus. Il me semble que Perform 2020 le prévoyait.
Dommage également d'abandonner l'idée de lancer des lignes depuis Roissy. Il aurait fallu privilégier au départ de Orly les destinations que les passagers utilisent en city trips : capitales européennes, villes à la mode comme Barcelone et quelques destinations nord africaines. Mais pour les voyages de 7 jours purement soleil c'est dommage d'user de précieux slots.

Avec cet accord je ne suis pas sûr que le redressement du moyen courrier soit assuré. On assiste comme en 2007 à un accord qui amène une avancée nécessaire mais loin d'être suffisante.

Avec le coût de la grève de septembre AFKLM aurait mieux fait de procéder par croissance externe et mettre le prix pour acheter Wizz air.

E190 a écrit :Avec le coût de la grève de septembre AFKLM aurait mieux fait de procéder par croissance externe et mettre le prix pour acheter Wizz air.

Toujours dans les cartons

La scope clause sur les appareils de plus de 110 places empêche hop de reprendre les lignes point à point à partir de Orly avec des airbus. Il me semble que Perform 2020 le prévoyait.

En fait les détails de Perform 2020 concernant le point à point ne seront connus que dans les prochaines semaines. On sait que les activités point à point de Hop! et celle d'AF seront regroupées dans une seule et même business unit (avec la mise en commun de l'élaboration du programmes, du commercial), avec peut être une seule et même marque, mais les moyens de production resteront séparés (les régionaux seront opérés par Hop! et les 320 par AF).

Dommage également d'abandonner l'idée de lancer des lignes depuis Roissy. Il aurait fallu privilégier au départ de Orly les destinations que les passagers utilisent en city trips : capitales européennes, villes à la mode comme Barcelone et quelques destinations nord africaines. Mais pour les voyages de 7 jours purement soleil c'est dommage d'user de précieux slots.

Je pense que c'est plutôt bien que Transavia se concentre sur Orly. Concernant les slots, pour Air France il vaut mieux qu'ils aillent à Transavia plutôt qu'à la concurrence... Or avec la réduction programmée de l'offre d'Air France à Orly sur les vols domestiques, on sait à quoi les slots libérés seront utilisés

En fait, l'absence d'avancée sur la scope clause n'empêche pas que des A 320 d'Air France opèrent sous les couleurs de HOP, qui est simplement une marque commerciale. Dans le cadre de Perform 2020l n'a jamais été question de transférer des A 320 à Brit Air ou Régional (au contraire de ce qui s'était autrefois, lorsque les Fokker d'Air Inter furent trasférés à Brit Air).
En revanche, il était prévu que HOP/Régional se dote d'Embraer 195 (130 sièges). Il y a en effet un gros trou entre les E 190/ CRJ 1000 et les A 319 (je ne compte pas les A 318, qui sont vraiment des avions de niche). Sans évolution de la scope clause, les E 195 seront pilotés par des pilotes d'Air France aux conditions d'Air France. L'achat de ces avions risque fort d'être abandonné s'ils ne peuvent être pilotés par le même groupe de pilotes que les E 190.

Les pilotes d’Air France approuvent le développement de la filiale à bas coût Transavia France

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/entreprises/artic ... SvzXcvo.99

Le nouveau bureau du SNPL Air France ALPA (élu il y a deux jours) a posé des conditions pour la signature de l'accord sur le développement de Transavia France suite au résultat du référendum auprès des pilotes d'Air France.

Ils doutent notamment de la volonté d’Alexandre de Juniac de « retirer définitivement son projet d’externalisation Transavia Europe».

Le SNPL Air France ALPA réclame donc de la part du PDG un "courrier explicite confirmant les engagements pris lors de la négociation de l’accord".

pcbaf a écrit :Le nouveau bureau du SNPL Air France ALPA (élu il y a deux jours) a posé des conditions pour la signature de l'accord sur le développement de Transavia France suite au résultat du référendum auprès des pilotes d'Air France.

Caprice de nouvel élu

C'est officiellement signé depuis hier. Ouf !

Grâce à l'accord conclu en décembre avec les syndicats de pilotes d'Air France, la direction de la compagnie aérienne va pouvoir développer sa low-cost, Transavia France. "On espère une croissance de 30% après les 20% obtenus en 2014, explique Antoine Pussiau, PDG de la filiale à bas coût d'Air France, dans une interview au Parisien-Aujourd'hui-en-France. Nous souhaitons atteindre les 4 millions (de passagers, NDLR) cette année. A partir de cet été, Transavia France sera la première compagnie aérienne sur Orly à destination de l'Europe. Nous disposerons de 47 destinations, soit 8 de plus qu'en 2014".

Interrogé sur la possible arrivée de Ryanair à Paris, Antoine Pussiau répond : "Nous n'avons pas peur. Si Ryanair vient à Orly, ça va motiver nos salariés", ajoute-t-il.

Quant à la création de Transavia Europe, projet abandonné pour l'instant, "il faudra se reposer la question, sans perdre de temps, si l'on veut être une grande compagnie aérienne. Mais de manière apaisée. Et surtout, éviter de l'utiliser comme un épouvantail de dumping social".

REGO a écrit :Interrogé sur la possible arrivée de Ryanair à Paris, Antoine Pussiau répond : "Nous n'avons pas peur. Si Ryanair vient à Orly, ça va motiver nos salariés", ajoute-t-il.

Et ça fera augmenter le vente des anti-depresseurs a BVA