Coquille vide.
Siège sociale : Brazzaville, soit ...
Base Opérationnelle selon logique économique : Douala
Apres RAM, Brussels Airlines et surtout SAA, AF tente sa chance ....pour combien de temps, seul le temps le dira
Partenaire technique et stratégique
C’est le 07 juillet 2012, à Brazzaville, au Congo, que tout a été décidé, au terme d'une assemblée générale ayant réuni les ministres en charge de l'Aviation civile de l'Afrique centrale. Les travaux de Brazzaville ont abouti, en effet, à la signature d'une convention avec Air France, qui, à hauteur de 34% du capital, devient le partenaire technique et stratégique pour l'envol effectif de la compagnie, après les rétractions successives des compagnies aériennes South African Airways (SAA), Royal Air Maroc et Brussels Airlines, candidats pendant un moment, mais, qui, finalement ne sont pas passées. Qui pour des raisons personnelles, qui à cause des exigences des investisseurs de la compagnie aérienne. « Les travaux des experts des deux compagnies partenaires ont conclu à ce qu'Air Cemac, dont le logo a déjà été conçu et adopté, soit aujourd'hui viable du point de vue économique, industriel, politique et social», a indiqué Isidore Mvouba, le ministre congolais des Transports et de l'Aviation civile. La réunion de Brazzaville, qui a désigné cette ville pour abriter le siège de Air Cemac, a aussi permis de mettre un terme au jeu de ping-pong que se livraient le Cameroun et le Congo sur le sujet. La capitale congolaise a été finalement retenue, alors que des études pertinentes avaient retenu Douala. Denis Sassou Nguesso a devancé son homologue camerounais, en offrant gracieusement, apprend-on, un bâtiment flambant neuf qui n’attend que les équipements. Une telle offrande n’a pas pu laisser les participants indifférents. C’est donc tranché. Le siège d’Air Cemac sera bel et bien à Brazzaville, à moins que les Chefs d’Etat décident autrement.
Validation des conclusions du comité ad hoc
Ces derniers doivent en principe se réunir toujours à Brazzaville cette fin de mois de juillet 2012, afin de procéder à la validation des conclusions du comité ad hoc qui avait été mis sur pied à cet effet. Le partenaire technique et stratégique était la dernière pièce du puzzle recherchée pour le décollage de cette compagnie annoncée depuis des années, pour succéder à la défunte Air Afrique. Car, tous les Etats, à l’exception de la République centrafricaine qui doit encore verser 750 millions de francs Cfa en complément de sa participation, se sont déjà acquittés de leur contribution de l'ordre de 3,5 milliards de Fcfa. L'apport de la Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale (Bdeac), d'un montant de 10 milliards de francs Cfa, reste également attendu. Mais, l’essentiel est déjà fait. C’est pour cette raison que les dirigeants annoncent le décollage pour janvier 2013, sauf changement de dernière minute. C’est en 2007 que l’idée de trouver un partenaire stratégique en vue du lancement de la compagnie est née. Concrètement, il était question de trouver un partenaire crédible pouvant accompagner Air Cemac. Après moult tractations, la seule proposition concrète est intervenue en novembre 2010, toujours à Brazzaville. Elle est venue de la SAA qui a signé ainsi un mémorandum avec les dirigeants d’Air Cemac pour la mise en place de la compagnie de transport d'intérêt sous-régional. Malheureusement, quelques mois après, la compagnie a décidé de rompre le contrat qui le liait à son premier partenaire stratégique. « Nous avons fait le choix d'un partenaire stratégique qui voulait inventer l'histoire. Le siège de la compagnie se trouvant à Brazzaville, il voulait placer la base opérationnelle de toutes les activités à Douala, ce qui n'était pas du goût des autorités congolaises. Aujourd'hui, cela vient d'être réglé : le hub et le siège se situent à Brazzaville. Les actionnaires viennent de rompre avec SAA qui ne voulait pas prendre des actions en capital et avait taillé les choses à sa mesure, pensant que les pays de l’espace Cemac devaient travailler pour son compte », a expliqué à l’époque Marcel Mbani, le président du conseil d'administration d'Air Cemac.
Accord concernant la base d’Air Cemac
Concrètement, les deux parties n’ont pas trouvé d’accord concernant la base d’Air Cemac. Le siège de la compagnie se trouvera à Brazzaville,
mais SAA voulait que son hub soit à l’aéroport Douala. Mais comme l’a avoué le président du conseil d’administration d’Air Cemac, ce n’était « pas au goût des autorités congolaises ». Au terme d'un accord avec les Etats membres de la Cemac, SAA avait acquis 40 % des parts d'Air Cemac, chaque pays de la Cemac 5%, la Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale (Bdeac) 15 % et le reste pour les investisseurs privés. Au demeurant, Denis Sassou Nguesso a eu ce dont il rêvait tant. Et le Cameroun a encore... perdu!
Mais Camair-Co a encore une carte à jouer pour envoyer tout le monde se faire cuire un oeuf. D'autant plus que DLA reste la SEULE escale desservie quotidiennement par AF et en 773 s'il vous plait.
