Air Algérie
Posté : dim. 28 mars 2010, 11:28
Vu sur le web par hasard.
Si je comprends bien seraient étudiés des vols depuis Montpellier et Toulon.
Concernant Toulouse je pense plutot à des liaisons sur les régions algériennes...
http://www.elmoudjahid.com/accueil/coop ... 54700.html" onclick="window.open(this.href);return false;
L’Association africaine des compagnies aériennes tient sa conférence annuelle à Alger
La sécurité des voyageurs, objectif majeur
• Le secrétaire général de l’AFRAA souligne les efforts consentis par Air Algérie et son évolution « exceptionnelle ».
• Le coût des opérations de maintenance de la base d’Air Algérie est trois fois inférieur à celui pratiqué à l’étranger.
Les compagnies africaines font face à de nouveaux défis ! La sécurité aérienne, la compétitivité, le développement des infrastructures, la coopération sont autant de difficultés auxquelles sont confrontées les compagnies aériennes africaines qui, de surcroît, font souvent face à une injustice de certaines instances internationales ou régionales. Le secrétaire général de l’Association africaine des compagnies aériennes, M. Nick Fadugba, n’a pas mâché ses mots hier à l’ouverture des travaux de la conférence annuelle de l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA), organisée pour la première fois à Alger, pour dire toutes les contraintes rencontrées par les firmes du continent. Il estimera cependant que le renouvellement de la flotte reste un challenge majeur pour la plus grande partie de ces compagnies qui, en dépit d’un manque de moyens de financement ou encore d’une absence d’expérience et de formation, sont contraintes de se plier aux normes internationales : « l’Afrique, et on le reconnaît volontiers a beaucoup à faire, notamment dans le domaine de la sécurité aérienne », atteste M. Fadugba. Une sécurité qui « doit être améliorée » et dans laquelle l’Afrique est mal positionnée dans le classement mondial. « Dans son dernier rapport, l’IATA soulève clairement ce problème. Nous nous devons de créer une forte industrie aéronautique pour pouvoir atteindre les normes internationales et sortir de ce classement peu reluisant », atteste le représentant de l’AFRAA qui soulignera au passage, qu’Air Algérie a consenti d’énormes efforts dans ce sens.
Conscient de l’engagement de l’Etat dans le processus de renouvellement de la flotte, le SG de l’AFRAA atteste que Air Algérie est l’une des compagnies africaines qui ont réalisé des résultats exceptionnels ces derniers temps. « Nous lui reprochons juste le fait de ne pas suffisamment desservir l’Afrique», dira-t-il. Les travaux des 19 conférences annuelles de l’AFRAA se sont déroulés en présence de M. Amar Tou, ministre des Transports, qui soulignera l’engagement de l’Etat à accompagner Air Algérie dans son programme de renouvellement de la flotte. Air Algérie a fait des efforts considérables ces dernières années en matière de modernisation de sa flotte. Une politique qui a permis à la compagnie de figurer parmi les plus jeunes, en termes de moyenne d’âge des avions. Cette moyenne se situe entre 4 à 6 ans. Les nouveaux ATR qui disposent de « confort et équipés de vidéo à bord », seront utilisés pour desservir les régions des hauts plateaux mais aussi, Palma, Toulouse, Montpellier et Toulon. Ces opérations d’achat de nouveaux appareils ont nécessité des fonds conséquents, estimés par Abdelwahid Bouabdallah, à 580 millions de dollars. Aussi, la compagnie nationale assurera, elle-même, la maintenance de ses appareils. La compagnie nationale assure 90% des opérations de maintenance de ces appareils.
Le responsable d’Air Algérie a révélé, par ailleurs, que la compagnie nationale assure actuellement la réparation et l’entretien des appareils d’autres compagnies (2 libyennes et une soudanaise), notamment pour Air Libye et Sam Air. « Nous espérons réaliser un plan de charges qui représente 30% du chiffre d’affaires de notre compagnie », dira le directeur du centre de maintenance d’Air Algérie. Des négociations ont également été engagées avec une compagnie mauritanienne, une malgache et une autre des Seychelles pour que Air Algérie assure la maintenance de leurs avions. «Le rapport qualité/prix est imbattable », atteste le PDG d’Air Algérie qui précise à l’occasion que le coût de ces opérations est trois fois inférieur à celui pratiqué à l’étranger.
Soulignons enfin qu’une visite de la base de maintenance des avions de Air Algérie (aéroport Houari Boumediène) a eu lieu hier après-midi. Cette visite a vu la présence de représentants d’avionneurs (Boeing, Airbus, ATR), des motoristes (General Electric, CFM, Pratt et Whitney), les grands centres de maintenance (Lufthansa technics, Air France Industries, Ameco-Beijing), les équipementiers (Honneywell, AAR corporation), ou encore les spécialistes de la pièce détachée (AJ Walter, API sale).
Cette manifestation participe à la promotion de l’aviation africaine et encourage les échanges entre les partenaires africains et les acteurs de l’aéronautique mondiale.
A. Fadila
Si je comprends bien seraient étudiés des vols depuis Montpellier et Toulon.
Concernant Toulouse je pense plutot à des liaisons sur les régions algériennes...
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L’Association africaine des compagnies aériennes tient sa conférence annuelle à Alger
La sécurité des voyageurs, objectif majeur
• Le secrétaire général de l’AFRAA souligne les efforts consentis par Air Algérie et son évolution « exceptionnelle ».
• Le coût des opérations de maintenance de la base d’Air Algérie est trois fois inférieur à celui pratiqué à l’étranger.
Les compagnies africaines font face à de nouveaux défis ! La sécurité aérienne, la compétitivité, le développement des infrastructures, la coopération sont autant de difficultés auxquelles sont confrontées les compagnies aériennes africaines qui, de surcroît, font souvent face à une injustice de certaines instances internationales ou régionales. Le secrétaire général de l’Association africaine des compagnies aériennes, M. Nick Fadugba, n’a pas mâché ses mots hier à l’ouverture des travaux de la conférence annuelle de l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA), organisée pour la première fois à Alger, pour dire toutes les contraintes rencontrées par les firmes du continent. Il estimera cependant que le renouvellement de la flotte reste un challenge majeur pour la plus grande partie de ces compagnies qui, en dépit d’un manque de moyens de financement ou encore d’une absence d’expérience et de formation, sont contraintes de se plier aux normes internationales : « l’Afrique, et on le reconnaît volontiers a beaucoup à faire, notamment dans le domaine de la sécurité aérienne », atteste M. Fadugba. Une sécurité qui « doit être améliorée » et dans laquelle l’Afrique est mal positionnée dans le classement mondial. « Dans son dernier rapport, l’IATA soulève clairement ce problème. Nous nous devons de créer une forte industrie aéronautique pour pouvoir atteindre les normes internationales et sortir de ce classement peu reluisant », atteste le représentant de l’AFRAA qui soulignera au passage, qu’Air Algérie a consenti d’énormes efforts dans ce sens.
Conscient de l’engagement de l’Etat dans le processus de renouvellement de la flotte, le SG de l’AFRAA atteste que Air Algérie est l’une des compagnies africaines qui ont réalisé des résultats exceptionnels ces derniers temps. « Nous lui reprochons juste le fait de ne pas suffisamment desservir l’Afrique», dira-t-il. Les travaux des 19 conférences annuelles de l’AFRAA se sont déroulés en présence de M. Amar Tou, ministre des Transports, qui soulignera l’engagement de l’Etat à accompagner Air Algérie dans son programme de renouvellement de la flotte. Air Algérie a fait des efforts considérables ces dernières années en matière de modernisation de sa flotte. Une politique qui a permis à la compagnie de figurer parmi les plus jeunes, en termes de moyenne d’âge des avions. Cette moyenne se situe entre 4 à 6 ans. Les nouveaux ATR qui disposent de « confort et équipés de vidéo à bord », seront utilisés pour desservir les régions des hauts plateaux mais aussi, Palma, Toulouse, Montpellier et Toulon. Ces opérations d’achat de nouveaux appareils ont nécessité des fonds conséquents, estimés par Abdelwahid Bouabdallah, à 580 millions de dollars. Aussi, la compagnie nationale assurera, elle-même, la maintenance de ses appareils. La compagnie nationale assure 90% des opérations de maintenance de ces appareils.
Le responsable d’Air Algérie a révélé, par ailleurs, que la compagnie nationale assure actuellement la réparation et l’entretien des appareils d’autres compagnies (2 libyennes et une soudanaise), notamment pour Air Libye et Sam Air. « Nous espérons réaliser un plan de charges qui représente 30% du chiffre d’affaires de notre compagnie », dira le directeur du centre de maintenance d’Air Algérie. Des négociations ont également été engagées avec une compagnie mauritanienne, une malgache et une autre des Seychelles pour que Air Algérie assure la maintenance de leurs avions. «Le rapport qualité/prix est imbattable », atteste le PDG d’Air Algérie qui précise à l’occasion que le coût de ces opérations est trois fois inférieur à celui pratiqué à l’étranger.
Soulignons enfin qu’une visite de la base de maintenance des avions de Air Algérie (aéroport Houari Boumediène) a eu lieu hier après-midi. Cette visite a vu la présence de représentants d’avionneurs (Boeing, Airbus, ATR), des motoristes (General Electric, CFM, Pratt et Whitney), les grands centres de maintenance (Lufthansa technics, Air France Industries, Ameco-Beijing), les équipementiers (Honneywell, AAR corporation), ou encore les spécialistes de la pièce détachée (AJ Walter, API sale).
Cette manifestation participe à la promotion de l’aviation africaine et encourage les échanges entre les partenaires africains et les acteurs de l’aéronautique mondiale.
A. Fadila