Connectivité aérienne en Europe, d'après l'ACI
Posté : sam. 21 juin 2025, 09:07
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La connectivité aérienne en Europe reste à la traîne par rapport aux niveaux d’avant la pandémie, même si le trafic de passagers s’est complètement rétabli et continue de croître. C’est la principale conclusion du rapport 2025 sur la connectivité de l’industrie aéroportuaire, publié par ACI Europe avant son 35e congrès annuel et son assemblée générale.
Si la connectivité aérienne totale (directe et indirecte) a augmenté de +7 % en 2025, elle reste inférieure de -9 % aux niveaux de 2019. Cet écart suggère que, même si la demande est de retour, les passagers et les collectivités se voient offrir moins d’options de voyage et souvent plus coûteuses.
ACI Europe exhorte les décideurs politiques à reconnaître la connectivité aérienne comme plus qu’une simple mesure de transport. « Les données sont très claires : l’Europe a besoin d’une réinitialisation urgente de sa politique stratégique qui place la connectivité aérienne au cœur de sa compétitivité, de sa cohésion et de son autonomie stratégique », a déclaré Olivier Jankovec, directeur général d’ACI Europe.
Le marché de l’UE+ (y compris l’UE, l’EEE et le Royaume-Uni) s’est légèrement mieux comporté (-8 % par rapport à 2019) que le marché hors UE+ (-12 %), qui a davantage souffert des perturbations liées à la guerre et de la reprise plus faible de l’aviation.
Les performances varient considérablement d’un pays à l’autre. La Grèce (+35 %), le Portugal (+10 %) et Chypre (+8 %) sont les gagnants de l’après-pandémie. Ces marchés ont été soutenus par une forte demande de voyages d’agrément et de VFR, et soutenus par les transporteurs à bas coûts.
En revanche, la Suède (–33 %), la Finlande (–30 %), l’Autriche et l’Allemagne (–21 % chacune) ont enregistré des baisses parmi les plus fortes. L’augmentation des taxes nationales sur l’aviation et le soutien politique limité expliquent cette tendance.
Parmi les plus grands marchés de l’aviation, seule l’Espagne a dépassé ses niveaux de connectivité de 2019 (+3 %). Pendant ce temps, le Royaume-Uni (-7 %), la France (-14 %) et l’Allemagne restent à la traîne. La reprise de la France pourrait connaître de nouveaux revers en raison de l’augmentation de la taxe sur l’aviation en mars 2025.
L’aéroport d’Istanbul reste le hub le mieux connecté d’Europe en termes de connectivité directe (+13 % par rapport à 2019), avec des liens étroits avec le Moyen-Orient, l’Asie-Pacifique, l’Afrique et l’Europe. Amsterdam-Schiphol (–4 %) se classe deuxième, bénéficiant de liens intra-européens solides, mais est confrontée à des limites futures en raison des réductions de capacités imposées par le gouvernement.
Londres Heathrow (-2 %) arrive en troisième position, en tête de la connectivité transatlantique et des liaisons au Moyen-Orient en Europe occidentale. Francfort (-11 %) se hisse à la quatrième place, dépassant Paris CDG (-7 %), grâce à une augmentation significative de la connectivité Asie-Pacifique (+17 % vs. 2024).
De nombreux aéroports ont complètement récupéré ou dépassé leur connectivité de 2019. Il s’agit d’Antalya (+29 %), Athènes (+24 %), Dublin (+8 %), Palma de Majorque (+11 %), Lisbonne (+4 %) et Rome Fiumicino (+3 %). Toutes ces destinations bénéficient de la demande de loisirs et de l’expansion des compagnies low-cost. La connectivité directe des compagnies aériennes à bas prix a en effet augmenté de 19 % depuis 2019, tandis que les transporteurs à service complet (FSC) ont connu une baisse de 15 %.
La connectivité aérienne en Europe reste à la traîne par rapport aux niveaux d’avant la pandémie, même si le trafic de passagers s’est complètement rétabli et continue de croître. C’est la principale conclusion du rapport 2025 sur la connectivité de l’industrie aéroportuaire, publié par ACI Europe avant son 35e congrès annuel et son assemblée générale.
Si la connectivité aérienne totale (directe et indirecte) a augmenté de +7 % en 2025, elle reste inférieure de -9 % aux niveaux de 2019. Cet écart suggère que, même si la demande est de retour, les passagers et les collectivités se voient offrir moins d’options de voyage et souvent plus coûteuses.
ACI Europe exhorte les décideurs politiques à reconnaître la connectivité aérienne comme plus qu’une simple mesure de transport. « Les données sont très claires : l’Europe a besoin d’une réinitialisation urgente de sa politique stratégique qui place la connectivité aérienne au cœur de sa compétitivité, de sa cohésion et de son autonomie stratégique », a déclaré Olivier Jankovec, directeur général d’ACI Europe.
Le marché de l’UE+ (y compris l’UE, l’EEE et le Royaume-Uni) s’est légèrement mieux comporté (-8 % par rapport à 2019) que le marché hors UE+ (-12 %), qui a davantage souffert des perturbations liées à la guerre et de la reprise plus faible de l’aviation.
Les performances varient considérablement d’un pays à l’autre. La Grèce (+35 %), le Portugal (+10 %) et Chypre (+8 %) sont les gagnants de l’après-pandémie. Ces marchés ont été soutenus par une forte demande de voyages d’agrément et de VFR, et soutenus par les transporteurs à bas coûts.
En revanche, la Suède (–33 %), la Finlande (–30 %), l’Autriche et l’Allemagne (–21 % chacune) ont enregistré des baisses parmi les plus fortes. L’augmentation des taxes nationales sur l’aviation et le soutien politique limité expliquent cette tendance.
Parmi les plus grands marchés de l’aviation, seule l’Espagne a dépassé ses niveaux de connectivité de 2019 (+3 %). Pendant ce temps, le Royaume-Uni (-7 %), la France (-14 %) et l’Allemagne restent à la traîne. La reprise de la France pourrait connaître de nouveaux revers en raison de l’augmentation de la taxe sur l’aviation en mars 2025.
L’aéroport d’Istanbul reste le hub le mieux connecté d’Europe en termes de connectivité directe (+13 % par rapport à 2019), avec des liens étroits avec le Moyen-Orient, l’Asie-Pacifique, l’Afrique et l’Europe. Amsterdam-Schiphol (–4 %) se classe deuxième, bénéficiant de liens intra-européens solides, mais est confrontée à des limites futures en raison des réductions de capacités imposées par le gouvernement.
Londres Heathrow (-2 %) arrive en troisième position, en tête de la connectivité transatlantique et des liaisons au Moyen-Orient en Europe occidentale. Francfort (-11 %) se hisse à la quatrième place, dépassant Paris CDG (-7 %), grâce à une augmentation significative de la connectivité Asie-Pacifique (+17 % vs. 2024).
De nombreux aéroports ont complètement récupéré ou dépassé leur connectivité de 2019. Il s’agit d’Antalya (+29 %), Athènes (+24 %), Dublin (+8 %), Palma de Majorque (+11 %), Lisbonne (+4 %) et Rome Fiumicino (+3 %). Toutes ces destinations bénéficient de la demande de loisirs et de l’expansion des compagnies low-cost. La connectivité directe des compagnies aériennes à bas prix a en effet augmenté de 19 % depuis 2019, tandis que les transporteurs à service complet (FSC) ont connu une baisse de 15 %.