Couvre feu à Roissy
Posté : sam. 24 sept. 2011, 23:23
LUC BERENI dirigeant de la compagnie XL Airways (dans le parisien)
Le couvre-feu ou, pis, la suppression des vols de nuit pour les avions de Roissy : Luc Bereni refuse d’envisager cette hypothèse. Pour le directeur commercial de XL Airways France, une compagnie aérienne, cela représenterait « une catastrophe économique ». La compagnie compte 700 salariés naviguants au sol et assure une cinquantaine de destinations à l’étranger, en partie des charters des tour-opérateurs.
« Le siège et la base de toutes nos équipes sont installés à Roissy, explique-t-il. Et si nos rotations nocturnes entre 22 heures et 7 heures ne représentent que 7% de notre trafic, nous bénéficions d’un taux de remplissage de nos avions dans ces créneaux de 31%. En cas de couvre-feu, notre activité chuterait de 30%. Je n’hésiterais pas à licencier autant de personnel. Et à délocaliser l’entreprise dans un autre aéroport. Outre ces pertes directes, d’autres emplois induits seraient menacés. A Roissy mais aussi dans la région où vivent et consomment la plupart de nos salariés.
Le couvre-feu ou, pis, la suppression des vols de nuit pour les avions de Roissy : Luc Bereni refuse d’envisager cette hypothèse. Pour le directeur commercial de XL Airways France, une compagnie aérienne, cela représenterait « une catastrophe économique ». La compagnie compte 700 salariés naviguants au sol et assure une cinquantaine de destinations à l’étranger, en partie des charters des tour-opérateurs.
« Le siège et la base de toutes nos équipes sont installés à Roissy, explique-t-il. Et si nos rotations nocturnes entre 22 heures et 7 heures ne représentent que 7% de notre trafic, nous bénéficions d’un taux de remplissage de nos avions dans ces créneaux de 31%. En cas de couvre-feu, notre activité chuterait de 30%. Je n’hésiterais pas à licencier autant de personnel. Et à délocaliser l’entreprise dans un autre aéroport. Outre ces pertes directes, d’autres emplois induits seraient menacés. A Roissy mais aussi dans la région où vivent et consomment la plupart de nos salariés.