A380 NÉO....c'est parti...
Posté : lun. 20 juil. 2015, 08:54
Airbus : Fabrice Brégier annonce le développement d'un A380neo
(Boursier.com) — C'était presque devenu un secret de polichinelle :Airbus va bien moderniser son très gros porteur A380, dont les commandes peinent à entrer. Le président de l'avionneur, Fabrice Brégier, a choisi d'édition dominicale du 'Times' de Londres pour l'officialiser. Le premier A380neo devrait sortir de la ligne d'assemblage dans cinq ans au mieux, et en tout cas d'ici 2025. L'appareil sera équipé de nouveaux réacteurs, fournis par un motoriste exclusif, mais également d'ailes modernisées et d'autres améliorations dont le détail n'a pas, à ce stade, encore été fourni. Le dirigeant a évalué les coûts de développement à environ 3 milliards de dollars.
Panne de commandes
Le groupe est persuadé que les très gros porteurs constituent un segment clef de l'avenir du transport aérien. Ils devraient notamment permettre d'absorber plus facilement le trafic né de l'arrivée dans la classe moyenne de dizaines de millions de personnes, principalement en Asie. Mais à l'heure actuelle, les compagnies restent timorées, hormis Emirates qui a fait de l'A380 son appareil de base, avec 140 appareils commandés en 62 déjà opérés. Le groupe de Dubaï représente d'ailleurs 44% des 317 A380 commandés à Airbus, dont 165 avaient été livrés à fin juin dernier.
Le patron d'Emirates, Tim Clark, est un aficionado de l'appareil, qu'il a exhorté les autres compagnies à acquérir, car c'est une machine à cash. Lors du Salon du Bourget, il avait cependant poussé Airbus à proposer une version modernisée de l'avion, estimant qu'il constituait la réponse idéale à la saturation des grands aéroports mondiaux. Au prix catalogue 2015, l'A380 est proposé à 428 M$ pièce.
(Boursier.com) — C'était presque devenu un secret de polichinelle :Airbus va bien moderniser son très gros porteur A380, dont les commandes peinent à entrer. Le président de l'avionneur, Fabrice Brégier, a choisi d'édition dominicale du 'Times' de Londres pour l'officialiser. Le premier A380neo devrait sortir de la ligne d'assemblage dans cinq ans au mieux, et en tout cas d'ici 2025. L'appareil sera équipé de nouveaux réacteurs, fournis par un motoriste exclusif, mais également d'ailes modernisées et d'autres améliorations dont le détail n'a pas, à ce stade, encore été fourni. Le dirigeant a évalué les coûts de développement à environ 3 milliards de dollars.
Panne de commandes
Le groupe est persuadé que les très gros porteurs constituent un segment clef de l'avenir du transport aérien. Ils devraient notamment permettre d'absorber plus facilement le trafic né de l'arrivée dans la classe moyenne de dizaines de millions de personnes, principalement en Asie. Mais à l'heure actuelle, les compagnies restent timorées, hormis Emirates qui a fait de l'A380 son appareil de base, avec 140 appareils commandés en 62 déjà opérés. Le groupe de Dubaï représente d'ailleurs 44% des 317 A380 commandés à Airbus, dont 165 avaient été livrés à fin juin dernier.
Le patron d'Emirates, Tim Clark, est un aficionado de l'appareil, qu'il a exhorté les autres compagnies à acquérir, car c'est une machine à cash. Lors du Salon du Bourget, il avait cependant poussé Airbus à proposer une version modernisée de l'avion, estimant qu'il constituait la réponse idéale à la saturation des grands aéroports mondiaux. Au prix catalogue 2015, l'A380 est proposé à 428 M$ pièce.