Airbus en difficulté
Posté : mer. 23 sept. 2020, 10:31
https://www.rtl.fr/actu/economie-consom ... 7800825413
Le 30 juin dernier, le groupe Airbus annonçait la suppression de 15.000 postes dans le monde dont 4.248 rien qu'en France, d'ici l'été 2021.
Aujourd'hui, cette filière vit la pire crise qu'elle n'ait connue dans son histoire.
"La situation s'est dégradée. Les compagnies aériennes sont dans une situation plus difficile, après les vacances, que ce que l'on espérait", confie Guillaume Faury, PDG d'Airbus.
"Il faut qu'on exécute notre plan de réductions de coûts pour s'adapter à notre environnement, en particulier sur le volet social", poursuit-il. C'est pourquoi aujourd'hui, les licenciements secs ne sont plus une éventualité, "c'est très difficile de se reposer uniquement sur les départs volontaires".
Enfin, Guillaume Faury assure que ces suppressions de postes sont nécessaires à la pérennité d'Airbus, "c'est une crise existentielle, notre vie en tant qu'entreprise est potentiellement à risque si l'on ne prend pas les bonnes mesures".
https://actu.fr/societe/toulouse-le-pat ... 70743.html
"Le sujet du carnet de commandes avec 10 ans d’avance n’est pas la bonne façon de regarder le problème auquel nous sommes confrontés. Aujourd’hui, ce n’est pas le carnet de commande qu’il faut regarder mais le rythme des livraisons. Si aucune compagnie, dans les deux ans qui viennent, ne prend livraison des avions fabriqués, mon entreprise n’existe plus. Or aujourd’hui, les compagnies aériennes n’ont plus de passager et donc n’ont plus de revenus. Logiquement, elles ne peuvent pas acheter autant d’avions qu’avant. Si elles n’annulent pas leurs commandes aujourd’hui, elles n’honorent plus, non plus, leurs livraisons. Les décalages de livraisons sont en effet très forts.
On a trouvé un réglage de 40% de moins d’activité industrielle et de livraisons. Pour l’instant, ce réglage industriel a l’air de tenir, mais je suis extrêmement prudent par rapport au développement de la crise et à ce qu’il va se passer par la suite ».
Le 30 juin dernier, le groupe Airbus annonçait la suppression de 15.000 postes dans le monde dont 4.248 rien qu'en France, d'ici l'été 2021.
Aujourd'hui, cette filière vit la pire crise qu'elle n'ait connue dans son histoire.
"La situation s'est dégradée. Les compagnies aériennes sont dans une situation plus difficile, après les vacances, que ce que l'on espérait", confie Guillaume Faury, PDG d'Airbus.
"Il faut qu'on exécute notre plan de réductions de coûts pour s'adapter à notre environnement, en particulier sur le volet social", poursuit-il. C'est pourquoi aujourd'hui, les licenciements secs ne sont plus une éventualité, "c'est très difficile de se reposer uniquement sur les départs volontaires".
Enfin, Guillaume Faury assure que ces suppressions de postes sont nécessaires à la pérennité d'Airbus, "c'est une crise existentielle, notre vie en tant qu'entreprise est potentiellement à risque si l'on ne prend pas les bonnes mesures".
https://actu.fr/societe/toulouse-le-pat ... 70743.html
"Le sujet du carnet de commandes avec 10 ans d’avance n’est pas la bonne façon de regarder le problème auquel nous sommes confrontés. Aujourd’hui, ce n’est pas le carnet de commande qu’il faut regarder mais le rythme des livraisons. Si aucune compagnie, dans les deux ans qui viennent, ne prend livraison des avions fabriqués, mon entreprise n’existe plus. Or aujourd’hui, les compagnies aériennes n’ont plus de passager et donc n’ont plus de revenus. Logiquement, elles ne peuvent pas acheter autant d’avions qu’avant. Si elles n’annulent pas leurs commandes aujourd’hui, elles n’honorent plus, non plus, leurs livraisons. Les décalages de livraisons sont en effet très forts.
On a trouvé un réglage de 40% de moins d’activité industrielle et de livraisons. Pour l’instant, ce réglage industriel a l’air de tenir, mais je suis extrêmement prudent par rapport au développement de la crise et à ce qu’il va se passer par la suite ».