Avec la source, c'est encore mieuxDOUDOU a écrit : ↑mar. 11 oct. 2022, 09:38 L'aéroport de Biarritz est désormais sorti de la crise avec 747.004 passagers enregistrés au 30 septembre. Il veut prolonger un accroissement qui sera plafonné et mieux répartir le trafic sur l'année. Les liaisons par jet privé restent marginales assure la direction.
Avec une projection de 930.000 passagers d'ici le 31 décembre, l'aéroport de Biarritz-Pays Basque a récupéré 80% de son niveau d'avant-Covid, en prenant l'année 2018 comme référence. Il affiche désormais 22 liaisons directes et neuf compagnies aériennes. Un développement porté surtout par les lignes domestiques : alors que les vols vers Paris sont en recul de 29%, toutes les lignes régionales progressent, Lyon, Marseille, Strasbourg et des records à +300% pour Nice et +85% pour Lille. Pour l'international, c'est essentiellement la liaison historique vers Londres (-26%) qui plombe le résultat final, alors que Dublin, Luxembourg où Cologne affichent de bons chiffres.
L'aéroport doit encore se développer, pour le syndicat mixte, mais la limite est fixée à 1,7 millions de passagers. Les travaux prévus dans l'aérogare jusqu'en 2024 ne permettront pas d'aller au-delà de ce qui serait presque un doublement du trafic actuel. L'aviation commerciale ne représente cependant qu'un tiers du trafic. Les deux tiers restants sont pris par la gendarmerie aérienne, la sécurité civile, l'aéroclub, les charters et les jets privés, qui ont suscité la polémique cet été. C'est un total de 2.000 vols par an pour les jets.
Le président du syndicat mixte qui gère l'aéroport refuse de leur jeter la pierre : "Les jets, l'aviation d'affaire et les charters ont connu une progression pendant la crise, c'est une frange de l'aviation avec des marges beaucoup plus importantes que dans le commercial, des agences de voyage qui arrivent avec des avions de 150 places font vivre le territoire". Le département des Landes est sorti du syndicat mixte de gestion de l'aéroport depuis le 19 septembre 2022. Depuis, les parts sont réparties entre le département des Pyrénées-Atlantiques (37,5%), la communauté d'agglomération du Pays Basque (37,5%), et la région Nouvelle-Aquitaine (25%). Pour le président du syndicat mixte, Patrick Chasseriaud : "[Les Landais] ont une idéologie qui n'est plus la même" depuis les dernières élections, "ils sont plus tournés vers la LGV", et il ajoute à propos de la dénomination de l'aéroport Biarritz-Pays Basque, "ils avaient en travers qu'on n'ait pas mis une petite connotation landaise là-dedans ou de pin [...] j'en sais rien !".

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