Flygskam / Environnement /
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Re: Flygskam / Environnement /
Taxer en pensant que les gens ne voyageront plus ne suffira pas.
Il faudra aussi trouver des innovations et les financements pour financer ces projets, parce que le transport aérien que l'on veuille ou pas sera indispensable. Et là je ne parle des 40 vols par jour entre l'Allemagne et Palma. Mais du citoyen travailleur ou étudiant qui vit à Belfast ou Porto et qui a besoin d'aller voir sa famille en Roumanie
Après on se concentre qu'en Europe, mais quid de l'Afrique ? Jeune Afrique expliquait de manière intéressante que les compagnies Africaines n'ont quasiment pas les moyens de commencer à décarboner leur aviation, même si Kenya Airways a développé certaines choses intéressantes
https://www.jeuneafrique.com/1505180/ec ... rbonation/
La RAM aussi fait son 1er vol avec du carburant durable, fin 2023. Une première en Afrique https://www.royalairmaroc.com/ma-fr/pre ... -l-afrique
Bref il faudra aussi les accompagner à faire leur transition sans forcément impacter le peu de capacité financière qu'elles ont.
Pareil pour l'Asie ou le trafic aérien explose. La vision de l'aérien n'est pas perçu de la même façon.
Pour un Burundais ou un Indien c'est (souvent) le transport (le plus fiable) pour relier parfois 2 villes distantes de quelques centaines de KM ou relier 2 pays frontaliers. Même si évidement ces 2 citoyens souffrent surement plus de la crise climatique (catastrophes naturelles, sécheresses, réfugiés climatiques, famines, maladies,...) que les occidentaux
En Asie, il y a quelques pays comme Singapour qui lance aussi des initiatives https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 90894.html
Pour ma part ça ne doit pas se jouer qu'en Europe, mais à l’échelle mondiale. Parce qui si l'Europe fait des efforts mais pas les Asiatiques ou Africains alors cela servira à pas grand chose.
Il faudra aussi trouver des innovations et les financements pour financer ces projets, parce que le transport aérien que l'on veuille ou pas sera indispensable. Et là je ne parle des 40 vols par jour entre l'Allemagne et Palma. Mais du citoyen travailleur ou étudiant qui vit à Belfast ou Porto et qui a besoin d'aller voir sa famille en Roumanie
Après on se concentre qu'en Europe, mais quid de l'Afrique ? Jeune Afrique expliquait de manière intéressante que les compagnies Africaines n'ont quasiment pas les moyens de commencer à décarboner leur aviation, même si Kenya Airways a développé certaines choses intéressantes
https://www.jeuneafrique.com/1505180/ec ... rbonation/
La RAM aussi fait son 1er vol avec du carburant durable, fin 2023. Une première en Afrique https://www.royalairmaroc.com/ma-fr/pre ... -l-afrique
Bref il faudra aussi les accompagner à faire leur transition sans forcément impacter le peu de capacité financière qu'elles ont.
Pareil pour l'Asie ou le trafic aérien explose. La vision de l'aérien n'est pas perçu de la même façon.
Pour un Burundais ou un Indien c'est (souvent) le transport (le plus fiable) pour relier parfois 2 villes distantes de quelques centaines de KM ou relier 2 pays frontaliers. Même si évidement ces 2 citoyens souffrent surement plus de la crise climatique (catastrophes naturelles, sécheresses, réfugiés climatiques, famines, maladies,...) que les occidentaux
En Asie, il y a quelques pays comme Singapour qui lance aussi des initiatives https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 90894.html
Pour ma part ça ne doit pas se jouer qu'en Europe, mais à l’échelle mondiale. Parce qui si l'Europe fait des efforts mais pas les Asiatiques ou Africains alors cela servira à pas grand chose.
Rwanda Aviation News (Drones, Air Force, Civil Aviation, Space, Air Balloon): https://www.facebook.com/RwandAn-Flyer-153177931456873
Re: Flygskam / Environnement /
Sauf que la technologie évolue.
Elles sont plus prévisibles et mieux anticipables.
Et sur les passagers, j'ai toujours entendu des annonces demander de garder la ceinture attaché, et je vois aussi régulièrement des passagers se lever et aller aux toilettes avec la ceinture allumée.
Et vu que les équipages évitent d'avoir trop d'autorité désormais...
Elles sont plus prévisibles et mieux anticipables.
Et sur les passagers, j'ai toujours entendu des annonces demander de garder la ceinture attaché, et je vois aussi régulièrement des passagers se lever et aller aux toilettes avec la ceinture allumée.
Et vu que les équipages évitent d'avoir trop d'autorité désormais...
Come on, let's fly
Re: Flygskam / Environnement /
Il y a parfois un problème avec certains équipages , il arrive que certains chefs de cabine demandent au CDB d'allumer la consigne "ceinture attachée" pour éviter les déplacements en cabine qui les gênent surtout pendant le service et cela peut durer plusieurs dizaines de minutes alors qu'aucune turbulence n'est prévue , le vol étant calme les passagers finissent par ne plus en tenir compte ni les PNC qui ne les rappellent pas à l'ordre .
Re: Flygskam / Environnement /
Un steward m'avait jadis raconté qu'il y a deux niveaux de "Fasrten seat belt" : l'un où le personnel de cabine peut continuer à faire circuler les chariots et poursuivre la vente; l'autre, où le pilote avertit le chef de cabine que c'est sérieux, après quoi tout le monde s'assied et la boucle.VISCOUNT a écrit : ↑mar. 28 mai 2024, 15:14 Il y a parfois un problème avec certains équipages , il arrive que certains chefs de cabine demandent au CDB d'allumer la consigne "ceinture attachée" pour éviter les déplacements en cabine qui les gênent surtout pendant le service et cela peut durer plusieurs dizaines de minutes alors qu'aucune turbulence n'est prévue , le vol étant calme les passagers finissent par ne plus en tenir compte ni les PNC qui ne les rappellent pas à l'ordre .
Re: Flygskam / Environnement /
effectivement les PNC peuvent continuer à oeuvrer lorsque les consignes "ceintures attachées" sont allumées mais doivent impérativement retourner à leurs sièges et s'attacher lorsque le CDB leur annonce de s'attacher ...cela signifie turbulences fortes .Gosselies a écrit : ↑mar. 28 mai 2024, 15:25Un steward m'avait jadis raconté qu'il y a deux niveaux de "Fasrten seat belt" : l'un où le personnel de cabine peut continuer à faire circuler les chariots et poursuivre la vente; l'autre, où le pilote avertit le chef de cabine que c'est sérieux, après quoi tout le monde s'assied et la boucle.VISCOUNT a écrit : ↑mar. 28 mai 2024, 15:14 Il y a parfois un problème avec certains équipages , il arrive que certains chefs de cabine demandent au CDB d'allumer la consigne "ceinture attachée" pour éviter les déplacements en cabine qui les gênent surtout pendant le service et cela peut durer plusieurs dizaines de minutes alors qu'aucune turbulence n'est prévue , le vol étant calme les passagers finissent par ne plus en tenir compte ni les PNC qui ne les rappellent pas à l'ordre .
Re: Flygskam / Environnement /
Hier avaient lieu en Belgique les élections législatives, régionales et européennes.
Ce n'est pas le lieu de discuter de politique ici, mais il faut quand même signaler que les Ecolos ont subi un revers majeur, perdant la moîtié de leurs électeurs et sans doute tout espoir de faire partie du prochain gouvernement.
Dans le précédent gouvernement, ils avaient oeuvré pour augmenter la taxes sur les billets d'avion et interdire les vol courts, ils projetaient de diminuer le nombre de mouvements annuels dans les grands aéroports, d'instaurer ou d'élargir les couvre-feux, et d'une façon générale de brider le développement du transport aérien, passagers et frêt.
Du point de vue de l'aviation leur échec serait donc plutôt une bonne chose - notamment pour les voyageurs.
Ce n'est pas le lieu de discuter de politique ici, mais il faut quand même signaler que les Ecolos ont subi un revers majeur, perdant la moîtié de leurs électeurs et sans doute tout espoir de faire partie du prochain gouvernement.
Dans le précédent gouvernement, ils avaient oeuvré pour augmenter la taxes sur les billets d'avion et interdire les vol courts, ils projetaient de diminuer le nombre de mouvements annuels dans les grands aéroports, d'instaurer ou d'élargir les couvre-feux, et d'une façon générale de brider le développement du transport aérien, passagers et frêt.
Du point de vue de l'aviation leur échec serait donc plutôt une bonne chose - notamment pour les voyageurs.
Re: Flygskam / Environnement /
En attendant, ce n'est plus la priorité des Européens (si cela était un jour) qui ont relégué les escrolos dans les nimbes avec 52 eurodéputés sur 720 dont une majorité élus fort d'une coalition.
Re: Flygskam / Environnement /
Peut-être bien. Mais à tort ou à raison, les électeurs européens ont sanctionné les écolos hier et fait progresser des partis qui prônent moins d'environnement. On peut donc s'attendre, que ça te plaise ou non, que ce soit pertinent ou non, que ce soit suicidaire ou non, à moins d'ambition environnementale de la part de la future commission et du futur parlement européen.
Re: Flygskam / Environnement /
Hier quelques khmers verts ont envahi et bloqué FRA.Mickaël O'Limite a écrit : ↑ven. 26 juil. 2024, 15:50 La première solution pour diminuer l’empreinte carbone de l’aviation reste de limiter l’usage de l’avion
(…)
on a, et depuis longtemps, un moyen concret et efficace pour agir : voler moins.
Résultat des annulations et deroutement et quelques vols originaux, comme Cologne > Francfort, 19 minutes de vol en B747.
Interessant par contre que ces bien pensants n’aillent pas faire la même chose à Doha, Pekin, Moscou ou même Pyongyang.
Et qu ils n’aient pas le courage d’aller convaincre les Hambourgeois ou Toulousains des méfaits de l’aviation, ces villes qui vivent beaucoup grâce à Airbus.
Les marchés aériens en plus forte croissance sont en Inde et en Chine.
Alors pourquoi ne pas s’y attaquer?
La décroissance c’est bien, mais faut aussi en accepter les conséquences.
Moins d’argent pour les retraites, les soins médicaux, l’éducation, la sécurité… voir meme les aides sociales (RSA entre autre).
Je suis sur que les EAU et le Qatar seront sensibles à ces arguments (parce que si il y a que nous qui acceptons de sombrer volontairement dans la pauvreté et la misère, ca ne sauvera peut être pas le monde.
Come on, let's fly
Re: Flygskam / Environnement /
La liberté est un concept difficile à imaginer chez les bobos. Heureusement qu’ils n’ont aucune influence mis à part se rendre détestable aux yeux du monde comme les neos terroristes hier à Francfort.Mickaël O'Limite a écrit : ↑ven. 26 juil. 2024, 15:50 Alors qu’on a, et depuis longtemps, un moyen concret et efficace pour agir : voler moins.
Re: Flygskam / Environnement /
Ce n’est plus le bingo du droitard ou du facho ? Décidément il y en a beaucoup.Mickaël O'Limite a écrit : ↑sam. 27 juil. 2024, 03:00 J'ai sorti mon bingo à caricatures outrancières des questions environnementales. Vous avez déjà coché : bobo, khmer vert, Pyongyang, neo terroristes.
Continuez de regarder CNews en boucle, j'ai besoin de terminer mon bingo. Merci par avance.
Re: Flygskam / Environnement /
https://www.bnnbloomberg.ca/business/20 ... rst-class/
Swiss va ajouter du plomb dans la queue de certains de ses appareils afin de pallier le déséquilibre causé par sa nouvelle cabine de première classe. Les ingénieurs ajouteront ce que l’on appelle la « plaque d’équilibrage » pour compenser le poids supplémentaire généré par un nouvel arrangement qui comprendra des lits inclinables.
« Swiss a décidé de rester fidèle à sa promesse et à son aspiration d’être un transporteur aérien haut de gamme, en s’engageant à conserver sa cabine de première classe sur sa flotte d’avions long-courriers », a déclaré la compagnie aérienne, expliquant la nécessité de ce poids. La mesure sera introduite sur les Airbus SE A330-300 sur les vols à destination de la côte Est des États-Unis, du Canada et du Moyen-Orient.
Pour Swiss, l’ajout de poids augmentera encore la consommation de carburant et donc les émissions de dioxyde de carbone par passager de la compagnie aérienne.
Un seul passager de première classe voyageant sur un aller-retour de Zurich à New York génère environ 14 tonnes de dioxyde de carbone, selon le site Web de compensation climatique MyClimate. C’est environ cinq fois plus que les émissions créées par un voyageur en classe économique, où les sièges sont devenus plus minces et donc plus légers, ce qui contribue au déséquilibre dans l’avion.
No comment ...
Swiss va ajouter du plomb dans la queue de certains de ses appareils afin de pallier le déséquilibre causé par sa nouvelle cabine de première classe. Les ingénieurs ajouteront ce que l’on appelle la « plaque d’équilibrage » pour compenser le poids supplémentaire généré par un nouvel arrangement qui comprendra des lits inclinables.
« Swiss a décidé de rester fidèle à sa promesse et à son aspiration d’être un transporteur aérien haut de gamme, en s’engageant à conserver sa cabine de première classe sur sa flotte d’avions long-courriers », a déclaré la compagnie aérienne, expliquant la nécessité de ce poids. La mesure sera introduite sur les Airbus SE A330-300 sur les vols à destination de la côte Est des États-Unis, du Canada et du Moyen-Orient.
Pour Swiss, l’ajout de poids augmentera encore la consommation de carburant et donc les émissions de dioxyde de carbone par passager de la compagnie aérienne.
Un seul passager de première classe voyageant sur un aller-retour de Zurich à New York génère environ 14 tonnes de dioxyde de carbone, selon le site Web de compensation climatique MyClimate. C’est environ cinq fois plus que les émissions créées par un voyageur en classe économique, où les sièges sont devenus plus minces et donc plus légers, ce qui contribue au déséquilibre dans l’avion.
No comment ...
Re: Flygskam / Environnement /
Une taxe pour punir les passagers aériens, qui augmenterait à chaque voyage en avion, ou bien n'autoriser qu'un seul voyage en avion par an, et bien sûr interdiction des vols privés.
Voici les dernières injonctions des escrologistes contre l'aérien pour punir "les riches urbains", coupables de tous les maux de notre époque.
Action Climat veut pénaliser «les riches urbains» avec une «taxe grands voyageurs» pour réduire le trafic aérien
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/pou ... oid_Figaro
Voici les dernières injonctions des escrologistes contre l'aérien pour punir "les riches urbains", coupables de tous les maux de notre époque.
Action Climat veut pénaliser «les riches urbains» avec une «taxe grands voyageurs» pour réduire le trafic aérien
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/pou ... oid_Figaro
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Re: Flygskam / Environnement /
D'après l'article ils estiment eux mêmed que ça ne ferait baisser que le 13% les émissions de l'avion qui ne représentent que 7% du total France qui ne représente que 1% au niveau mondial. L'objectif premier c'est le totalitarisme, l'écologie c'est le prétexte car ça ne changera évidemment rien pour la planète.
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Re: Flygskam / Environnement /
Le plus simple, ne plus donner une seule voix aux escrologiques aux prochaines élections. Moi perso, je n'ai jamais voté pour ces c..intheair a écrit : ↑lun. 23 sept. 2024, 16:47 Une taxe pour punir les passagers aériens, qui augmenterait à chaque voyage en avion, ou bien n'autoriser qu'un seul voyage en avion par an, et bien sûr interdiction des vols privés.
Voici les dernières injonctions des escrologistes contre l'aérien pour punir "les riches urbains", coupables de tous les maux de notre époque.
Action Climat veut pénaliser «les riches urbains» avec une «taxe grands voyageurs» pour réduire le trafic aérien
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/pou ... oid_Figaro
Re: Flygskam / Environnement /
Oui c'est du dogmatisme. C'est pour ça qu'on en parle en même temps. S'ils n'avaient rien proposé ou s'ils avaient proposé une mesurette les médias puis nous-mêmes n'en aurions jamais parlé. Ca s'appelle la course à l'échalotte aussi je crois.Mica76 a écrit : ↑lun. 23 sept. 2024, 17:25 D'après l'article ils estiment eux mêmed que ça ne ferait baisser que le 13% les émissions de l'avion qui ne représentent que 7% du total France qui ne représente que 1% au niveau mondial. L'objectif premier c'est le totalitarisme, l'écologie c'est le prétexte car ça ne changera évidemment rien pour la planète.
Re: Flygskam / Environnement /
Si je partage cette info, qui vient d'un journal de réference, ce n'est pas pour l'annecdote, c'est pour la musique de fond.
La taxation de l'aviation est clairement dans les cartons, cela permet de faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'Etat en taxant les "riches". Et cela a une certaine popularité, indolore pour la majorité de la.population et cela fait de l'écologie à bon compte. Mème si le but est plus de faire entrer de l'argent que de réduire les vols au final.
Quand aux buts politiques, il est clair que l'on voit l'association "avion = riches". Clairement une ideologie marxisante derrière.
Et après l'avion à qui s'attaquer ?
Le TGV est dans la ligne de mire, des articles dans les revues escrologistes exigent à tout le moins n'arrêt de construction de lignes nouvelles si ce n'est l'arrêt immédiat de tout service à grande vitesse, également avec l'argument que cela pollue mais aussi que le TGV est le train des "riches cadres des metropoles"
(Cf.journal Reporterre)
Donc oui, ce n'est pas inutile de rappeller les arguments.
Ils ne representent pas grand chose, à peine 5% aux Européenes, mais on contaminé tout le bloc gauche politique voir au delà (centre et un peu la droite qui se.sent contrainte de donner des gages).
La taxation de l'aviation est clairement dans les cartons, cela permet de faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'Etat en taxant les "riches". Et cela a une certaine popularité, indolore pour la majorité de la.population et cela fait de l'écologie à bon compte. Mème si le but est plus de faire entrer de l'argent que de réduire les vols au final.
Quand aux buts politiques, il est clair que l'on voit l'association "avion = riches". Clairement une ideologie marxisante derrière.
Et après l'avion à qui s'attaquer ?
Le TGV est dans la ligne de mire, des articles dans les revues escrologistes exigent à tout le moins n'arrêt de construction de lignes nouvelles si ce n'est l'arrêt immédiat de tout service à grande vitesse, également avec l'argument que cela pollue mais aussi que le TGV est le train des "riches cadres des metropoles"
(Cf.journal Reporterre)
Donc oui, ce n'est pas inutile de rappeller les arguments.
Ils ne representent pas grand chose, à peine 5% aux Européenes, mais on contaminé tout le bloc gauche politique voir au delà (centre et un peu la droite qui se.sent contrainte de donner des gages).
Come on, let's fly
Re: Flygskam / Environnement /
Pour saisir à quel point ce secteur fonce dans le mur en accélérant.
Les projets de croissance de l'industrie aéronautique sont « inconciliables » avec les objectifs climatiques de l'Europe
Association Transport & Environnement
LIEN: https://www.transportenvironment.org/ar ... mate-goals
L'industrie aéronautique européenne prévoit de doubler son trafic de passagers d'ici 2050 et épuisera son budget carbone dès 2026
L'industrie aéronautique européenne prévoit de doubler son trafic de passagers d'ici 2050 et épuisera son budget carbone dès 2026, selon une nouvelle étude du groupe écologiste T&E (Transport & Environment). Les décideurs politiques doivent agir rapidement pour faire face à la croissance des aéroports, aux vols fréquents et à la sous-imposition du secteur.
Le trafic aérien de passagers au départ des aéroports de l’UE va plus que doubler en 2050 par rapport à 2019, si les projections des constructeurs aéronautiques Airbus et Boeing se concrétisent. Une nouvelle analyse de T&E montre que les avions consommeront 59 % de carburant de plus [1] en 2050 qu’en 2019, malgré des améliorations en termes d’efficacité. Concrètement, en 2050, les avions décollant des aéroports de l’UE consommeront encore 21,1 Mt de kérosène fossile, soit une extraction annuelle de 1,9 milliard de barils de pétrole brut [2].
De plus en plus, les avions utiliseront des alternatives au kérosène fossile, appelées carburants d'aviation durables (SAF). Mais en raison de la croissance exponentielle, en 2049, le secteur pourrait brûler autant de kérosène fossile qu'en 2023, même en utilisant 42 % de SAF, comme l'exige la législation européenne sur les carburants verts. Les compagnies aériennes ont deux principales alternatives au kérosène : les biocarburants, qui ne sont souvent pas durables, et les e-carburants, fabriqués à partir d'électricité renouvelable. La nouvelle étude de T&E révèle que, d'ici 2050, l'aviation européenne pourrait utiliser 24,2 Mt de biokérosène. Mais 4 litres sur 5 pourraient provenir de matières premières qui ne sont pas véritablement durables.
Bien que les e-carburants soient beaucoup plus durables et évolutifs que les biocarburants, ils ne pourront pas suivre le rythme de ce secteur en pleine croissance. La loi européenne sur les carburants alternatifs (appelée Refuel Aviation) exige un mélange de 35 % d'e-carburants d'ici 2050. Si les projections de croissance de l'industrie se concrétisent, cela se traduirait par 24,2 Mt d'e-kérosène. Mais comme la production des e-carburants nécessite beaucoup d'énergie, les besoins énergétiques de l'industrie aéronautique européenne seraient supérieurs à la demande totale d'électricité de l'Allemagne en 2023 (506 TWh).
Alors que certains acteurs du secteur affirment que les SAF ne sont pas disponibles à l’achat et que cela limite la réduction des émissions dans le secteur, T&E souligne qu’à ce niveau de croissance, les avantages des SAF seront annulés. Les SAF ne sont une solution viable que si le trafic ne connaît pas une croissance exponentielle.
Selon les scénarios de croissance d'Airbus et de Boeing, d'ici 2049, les émissions de l'aviation européenne ne seront inférieures que de 3 % à celles de 2019 [3]. Et en 2050, lorsque l'UE s'est engagée à atteindre zéro émission nette de GES, le secteur émettra encore 79 millions de tonnes de CO2 . À ce rythme, le secteur aérien européen épuisera son budget carbone d'ici 2026, selon T&E.
Jo Dardenne, directeur de l’aviation chez T&E : « Les chiffres laissent sans voix. Les projets de croissance du secteur aérien sont totalement incompatibles avec les objectifs climatiques de l’Europe et l’ampleur de la crise climatique. Dans un an, le secteur aura dépassé son quota de carbone. Un changement de paradigme et un véritable leadership climatique sont nécessaires dès maintenant pour résoudre le problème, sinon les avions européens vont dévorer les ressources de tous les autres. La crédibilité du secteur est en jeu. »
La Commission européenne a établi un plan visant à réduire ses émissions de 90 % d'ici 2040 par rapport à 1990. Tous les secteurs, y compris l'aviation, devront faire face à leur impact climatique. Sur la base de l'analyse d'impact de la Commission européenne , T&E constate une croissance annuelle moyenne de 1,4 % entre 2023 et 2050, soit 60 % de moins que les projections de croissance d'Airbus et de Boeing. Même cette projection de croissance plus faible entraînera une augmentation des émissions de 46 % d'ici 2040 par rapport à 1990, ce qui est loin d'être suffisant pour atteindre le zéro net. L'aviation sera exemptée de toute responsabilité tandis que d'autres secteurs devront se décarboner, prévient T&E.
Pour l'instant, la Commission européenne n'a pas de plan concret pour limiter la croissance du secteur aérien dans le cadre de son objectif 2040. Si aucune politique de lutte contre la croissance n'est mise en place, les émissions du secteur aérien européen ne diminueront pas assez vite. T&E exhorte la Commission européenne à présenter des propositions pour mettre un terme à la croissance des infrastructures aéroportuaires en Europe, pour maintenir les voyages d'affaires à 50 % des niveaux de 2019, pour lutter contre les vols fréquents et pour inverser la sous-taxation du secteur. Sans ces mesures, si les prévisions d'Airbus et de Boeing se concrétisent, T&E estime qu'au niveau européen, 960 millions de tonnes de CO2 supplémentaires pourraient être émises entre 2023 et 2050 par rapport à la modélisation de la Commission européenne.
« Nous saluons l’objectif de réduction des émissions de 90 % fixé par la Commission européenne, un record mondial. Mais un tel objectif n’a aucun sens sans des politiques concrètes de réduction des émissions du secteur aérien. Le secteur a bénéficié d’innombrables passe-droits au cours de son histoire. Il est désormais temps de changer de cap. L’UE doit élaborer un plan pour lutter contre les tonnes et tonnes d’émissions du secteur aérien rejetées dans l’atmosphère chaque année », conclut Jo Dardenne.
[1] Cela comprend le kérosène fossile, les biocarburants (dont beaucoup ne sont pas véritablement durables) et les carburants synthétiques (ou e-kérosène).
[2] Sur la base du rendement moyen des raffineries de l’UE de 9 % en 2022.
[3] En supposant que tous les biocarburants apportent de réels avantages climatiques.
Les projets de croissance de l'industrie aéronautique sont « inconciliables » avec les objectifs climatiques de l'Europe
Association Transport & Environnement
LIEN: https://www.transportenvironment.org/ar ... mate-goals
L'industrie aéronautique européenne prévoit de doubler son trafic de passagers d'ici 2050 et épuisera son budget carbone dès 2026
L'industrie aéronautique européenne prévoit de doubler son trafic de passagers d'ici 2050 et épuisera son budget carbone dès 2026, selon une nouvelle étude du groupe écologiste T&E (Transport & Environment). Les décideurs politiques doivent agir rapidement pour faire face à la croissance des aéroports, aux vols fréquents et à la sous-imposition du secteur.
Le trafic aérien de passagers au départ des aéroports de l’UE va plus que doubler en 2050 par rapport à 2019, si les projections des constructeurs aéronautiques Airbus et Boeing se concrétisent. Une nouvelle analyse de T&E montre que les avions consommeront 59 % de carburant de plus [1] en 2050 qu’en 2019, malgré des améliorations en termes d’efficacité. Concrètement, en 2050, les avions décollant des aéroports de l’UE consommeront encore 21,1 Mt de kérosène fossile, soit une extraction annuelle de 1,9 milliard de barils de pétrole brut [2].
De plus en plus, les avions utiliseront des alternatives au kérosène fossile, appelées carburants d'aviation durables (SAF). Mais en raison de la croissance exponentielle, en 2049, le secteur pourrait brûler autant de kérosène fossile qu'en 2023, même en utilisant 42 % de SAF, comme l'exige la législation européenne sur les carburants verts. Les compagnies aériennes ont deux principales alternatives au kérosène : les biocarburants, qui ne sont souvent pas durables, et les e-carburants, fabriqués à partir d'électricité renouvelable. La nouvelle étude de T&E révèle que, d'ici 2050, l'aviation européenne pourrait utiliser 24,2 Mt de biokérosène. Mais 4 litres sur 5 pourraient provenir de matières premières qui ne sont pas véritablement durables.
Bien que les e-carburants soient beaucoup plus durables et évolutifs que les biocarburants, ils ne pourront pas suivre le rythme de ce secteur en pleine croissance. La loi européenne sur les carburants alternatifs (appelée Refuel Aviation) exige un mélange de 35 % d'e-carburants d'ici 2050. Si les projections de croissance de l'industrie se concrétisent, cela se traduirait par 24,2 Mt d'e-kérosène. Mais comme la production des e-carburants nécessite beaucoup d'énergie, les besoins énergétiques de l'industrie aéronautique européenne seraient supérieurs à la demande totale d'électricité de l'Allemagne en 2023 (506 TWh).
Alors que certains acteurs du secteur affirment que les SAF ne sont pas disponibles à l’achat et que cela limite la réduction des émissions dans le secteur, T&E souligne qu’à ce niveau de croissance, les avantages des SAF seront annulés. Les SAF ne sont une solution viable que si le trafic ne connaît pas une croissance exponentielle.
Selon les scénarios de croissance d'Airbus et de Boeing, d'ici 2049, les émissions de l'aviation européenne ne seront inférieures que de 3 % à celles de 2019 [3]. Et en 2050, lorsque l'UE s'est engagée à atteindre zéro émission nette de GES, le secteur émettra encore 79 millions de tonnes de CO2 . À ce rythme, le secteur aérien européen épuisera son budget carbone d'ici 2026, selon T&E.
Jo Dardenne, directeur de l’aviation chez T&E : « Les chiffres laissent sans voix. Les projets de croissance du secteur aérien sont totalement incompatibles avec les objectifs climatiques de l’Europe et l’ampleur de la crise climatique. Dans un an, le secteur aura dépassé son quota de carbone. Un changement de paradigme et un véritable leadership climatique sont nécessaires dès maintenant pour résoudre le problème, sinon les avions européens vont dévorer les ressources de tous les autres. La crédibilité du secteur est en jeu. »
La Commission européenne a établi un plan visant à réduire ses émissions de 90 % d'ici 2040 par rapport à 1990. Tous les secteurs, y compris l'aviation, devront faire face à leur impact climatique. Sur la base de l'analyse d'impact de la Commission européenne , T&E constate une croissance annuelle moyenne de 1,4 % entre 2023 et 2050, soit 60 % de moins que les projections de croissance d'Airbus et de Boeing. Même cette projection de croissance plus faible entraînera une augmentation des émissions de 46 % d'ici 2040 par rapport à 1990, ce qui est loin d'être suffisant pour atteindre le zéro net. L'aviation sera exemptée de toute responsabilité tandis que d'autres secteurs devront se décarboner, prévient T&E.
Pour l'instant, la Commission européenne n'a pas de plan concret pour limiter la croissance du secteur aérien dans le cadre de son objectif 2040. Si aucune politique de lutte contre la croissance n'est mise en place, les émissions du secteur aérien européen ne diminueront pas assez vite. T&E exhorte la Commission européenne à présenter des propositions pour mettre un terme à la croissance des infrastructures aéroportuaires en Europe, pour maintenir les voyages d'affaires à 50 % des niveaux de 2019, pour lutter contre les vols fréquents et pour inverser la sous-taxation du secteur. Sans ces mesures, si les prévisions d'Airbus et de Boeing se concrétisent, T&E estime qu'au niveau européen, 960 millions de tonnes de CO2 supplémentaires pourraient être émises entre 2023 et 2050 par rapport à la modélisation de la Commission européenne.
« Nous saluons l’objectif de réduction des émissions de 90 % fixé par la Commission européenne, un record mondial. Mais un tel objectif n’a aucun sens sans des politiques concrètes de réduction des émissions du secteur aérien. Le secteur a bénéficié d’innombrables passe-droits au cours de son histoire. Il est désormais temps de changer de cap. L’UE doit élaborer un plan pour lutter contre les tonnes et tonnes d’émissions du secteur aérien rejetées dans l’atmosphère chaque année », conclut Jo Dardenne.
[1] Cela comprend le kérosène fossile, les biocarburants (dont beaucoup ne sont pas véritablement durables) et les carburants synthétiques (ou e-kérosène).
[2] Sur la base du rendement moyen des raffineries de l’UE de 9 % en 2022.
[3] En supposant que tous les biocarburants apportent de réels avantages climatiques.