Air France a laissé voler un avion potentiellement dangereux (syndicat)
PARIS, 7 déc 2010 (AFP)
Air France a laissé voler pendant trois semaines un de ses Boeing 747 malgré un risque potentiel lié à des travaux de maintenance, a dénoncé mardi le syndicat de pilotes Alter, déplorant que la compagnie ne prenne pas "toutes les précautions" pour la sécurité de ses vols.
Air France - Sécurité des vols
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Re: Sécurité des vols
AF, la compagnie 100% Paris qui veille si bien sur ses passagers et sait si bien entraver la libre concurrence 

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Re: Sécurité des vols
C'est quoi le pbl car alter semble un peu "low cost" dans cette prise de position, il faut aller jusqu'au bout de chosesAVION a écrit :Air France a laissé voler un avion potentiellement dangereux (syndicat)
PARIS, 7 déc 2010 (AFP)
Air France a laissé voler pendant trois semaines un de ses Boeing 747 malgré un risque potentiel lié à des travaux de maintenance, a dénoncé mardi le syndicat de pilotes Alter, déplorant que la compagnie ne prenne pas "toutes les précautions" pour la sécurité de ses vols.
Re: Sécurité des vols


Re: Sécurité des vols
Interview du DG sur l'opération vérité dans les cockpits
http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... ckpits.php" onclick="window.open(this.href);return false;

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Re: Sécurité des vols
Air France : des pilotes alertent sur la sécurité dans les toilettes
L'information est très sérieuse, selon le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL Alpha). En cas de dépressurisation, il y aurait un risque d'asphyxie dans les toilettes de certains avions de ligne, depuis une décision prise voici quelques semaines de l'aviation civile américaine.
Cette dernière demande la désactivation des générateurs chimiques d'oxygène placés dans les toilettes des avions de ligne et associés au masque individuel. Un passager mal intentionné pourrait, en effet, y avoir accès et utiliser les composants chimiques pour confectionner un engin explosif. La France a demandé à ses compagnies aériennes de désactiver le générateur, ce qui a été fait immédiatement, nous a précisé Air France.
Du coup, s'étonne le SNPL, si un membre d'équipage ou un passager se trouve dans les toilettes lors d'une dépressurisation d'urgence, ses chances de survie sont minimes. A 40 000 pieds (12.000 mètres environ), l'altitude de croisière d'un avion de ligne, une personne perd conscience en cinq secondes, faute d'oxygène.
A Air France, toute la flotte Airbus A320 (près de 150 appareils) et trois A340 sont concernés. Air Méditerranée, XL, Aigle Azur sont d'autres compagnies françaises équipées d'A320. Le risque ne peut être considéré comme nul car la dépressurisation (rupture d'un hublot, par exemple) est rare sans être exceptionnelle.
Les dirigeants du SNPL demandent dès lundi à leurs membres de ne pas dépasser l'altitude de 25 000 pieds, celle en-dessous de laquelle une dépressurisation laisse le temps de réagir.
Cette consigne risquerait de désorganiser complètement le réseau moyen courrier de la compagnie : les avions consommant beaucoup plus de carburant à 25 000 pieds, ne pourront pas toujours réaliser les vols prévus à moins de faire une escale technique pour ravitailler...
L'information est très sérieuse, selon le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL Alpha). En cas de dépressurisation, il y aurait un risque d'asphyxie dans les toilettes de certains avions de ligne, depuis une décision prise voici quelques semaines de l'aviation civile américaine.
Cette dernière demande la désactivation des générateurs chimiques d'oxygène placés dans les toilettes des avions de ligne et associés au masque individuel. Un passager mal intentionné pourrait, en effet, y avoir accès et utiliser les composants chimiques pour confectionner un engin explosif. La France a demandé à ses compagnies aériennes de désactiver le générateur, ce qui a été fait immédiatement, nous a précisé Air France.
Du coup, s'étonne le SNPL, si un membre d'équipage ou un passager se trouve dans les toilettes lors d'une dépressurisation d'urgence, ses chances de survie sont minimes. A 40 000 pieds (12.000 mètres environ), l'altitude de croisière d'un avion de ligne, une personne perd conscience en cinq secondes, faute d'oxygène.
A Air France, toute la flotte Airbus A320 (près de 150 appareils) et trois A340 sont concernés. Air Méditerranée, XL, Aigle Azur sont d'autres compagnies françaises équipées d'A320. Le risque ne peut être considéré comme nul car la dépressurisation (rupture d'un hublot, par exemple) est rare sans être exceptionnelle.
Les dirigeants du SNPL demandent dès lundi à leurs membres de ne pas dépasser l'altitude de 25 000 pieds, celle en-dessous de laquelle une dépressurisation laisse le temps de réagir.
Cette consigne risquerait de désorganiser complètement le réseau moyen courrier de la compagnie : les avions consommant beaucoup plus de carburant à 25 000 pieds, ne pourront pas toujours réaliser les vols prévus à moins de faire une escale technique pour ravitailler...