Swiss Airlines à Genève
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Re: Swiss Airlines à Genève
La BNS a dégagé un bénéfice de 49 milliards en 2019, je crois que l'état a de quoi soutenir son économie si besoin, mais qu'il n'oublie pas sa population au passage, nos si chers assureurs maladie ne vont pas se priver de faire exploser le coûts des primes 2021 malgré leur considérables réserves, ça serait aussi pas mal que la Confédération en prenne solidairement sa part, ou revoie le système dans son ensemble !
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Re: Swiss Airlines à Genève
Ca me parait un peu trop présomptueux à faire des projections. On est face à quelque chose d'inédit, ça n'est ni le 11 septembre ou la crise financière.
On parle de fermetures de frontières, de travel ban, de confinement,...Il est impossible de savoir combien de temps, tout ça va durer et comment sera l'état de l'économie. Ca sera un véritable plan marshall qui devra être lancé.
On parle de fermetures de frontières, de travel ban, de confinement,...Il est impossible de savoir combien de temps, tout ça va durer et comment sera l'état de l'économie. Ca sera un véritable plan marshall qui devra être lancé.
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Re: Swiss Airlines à Genève
Sinon, je jetais un coup d'oeil sur FlightRadar, et le 321 HB-IOC a fait un court saut de puce de ZRH à Dübendorf, très probablement pour storage.
Re: Swiss Airlines à Genève
Environ 25 avions LX seront stockés à Dubendorf...
Re: Swiss Airlines à Genève
Pour une fois que LX se souvient qu'il y a un aéroport à GVA ! J'espère au moins qu'on leur facture les taxes de stationnement, même si elles ne seront peut-être jamais payées

Re: Swiss Airlines à Genève
Dans le Travel Inside aujourd'hui au sujet de l'horaire LX sur EWR:
De son côté, Swiss International Air Lines (LX) programmera trois vols hebdomadaires sur Newark de Zurich et Genève, auxquels s’ajouteront un horaire fortement réduit sur le court et le moyen-courrier en se concentrant sur certaines villes d’Europe.
Moi de mon côté, je ne vois que 3 vols ZRH-EWR, alors j'ignore où ils ont trouvé les 3 autres et surtout Genève.
De son côté, Swiss International Air Lines (LX) programmera trois vols hebdomadaires sur Newark de Zurich et Genève, auxquels s’ajouteront un horaire fortement réduit sur le court et le moyen-courrier en se concentrant sur certaines villes d’Europe.
Moi de mon côté, je ne vois que 3 vols ZRH-EWR, alors j'ignore où ils ont trouvé les 3 autres et surtout Genève.

Re: Swiss Airlines à Genève
Ils ont simplement copié le press release de Lufthansa:
https://newsroom.lufthansagroup.com/eng ... 7dc5b76542
Mais tout cela reste mystérieux, aucune idée si Swiss lancera vraiment GVA-EWR.
https://newsroom.lufthansagroup.com/eng ... 7dc5b76542
Mais tout cela reste mystérieux, aucune idée si Swiss lancera vraiment GVA-EWR.
Re: Swiss Airlines à Genève
Si EWR ça va être UA et non LX
Re: Swiss Airlines à Genève
Airlineroute n’est pas un gage de fiabilité ces temps. Il y a quelques jours, ils annonçaient Madrid-Orly avec Iberia alors que Orly est fermé...Il y a d’autres exemples.sr71 a écrit : ↑sam. 4 avr. 2020, 10:09 Il n'y aura pas des vols LX de GVA vers EWR.
https://www.routesonline.com/news/38/ai ... -may-2020/
Mais effectivement, je n’y crois pas trop pour GVA-EWR. On verra bientôt.
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Re: Swiss Airlines à Genève
Ils annonçaient aussi que GVA-SVO devait être conservé, mais Vladimir à décidé qu'il ne fallait pas se tenir à ce que dit Airline Route.sr71 a écrit : ↑sam. 4 avr. 2020, 10:09 Il n'y aura pas des vols LX de GVA vers EWR.
https://www.routesonline.com/news/38/ai ... -may-2020/
Peut-être que demain LX communiquera sur GVA-EWR, puis cessera dans 3 jours.
La situation est telle que c'est plutôt chacun pour soit et sauve ce que peut ! Les management de UA & LX ne sont pas en train de s'appeler tous les jours pour savoir qui ferait éventuellement GVA-EWR, ils cherchent à sauver leur peau, et celles de leur dizaines de milliers d'employés !
Re: Swiss Airlines à Genève
Selon aerotelegraph.com, le gouvernement suisse s'apprêterait à donner un crédit de quelques milliards à LX et EDW. Les détails seraient communiqués la semaine prochaine, mais aucune mention n'est faite d'EZS. Simple oubli ou serait-ce parce qu'EZS ne joue aucun rôle à ZRH, contrairement à GVA et BSL ?
https://www.aerotelegraph.com/schweiz-w ... n-stuetzen
https://www.aerotelegraph.com/schweiz-w ... n-stuetzen
Re: Swiss Airlines à Genève
Je pense pas que ce soit un oubli. L'entité EZS n'est qu'une façade et ne peut pas fonctionner opérationnellement sans le siège de Luton. Donc donner des crédits suisses à EZS, c'est renflouer EZY sans passer par la case EZS qui n'existe pas vraiment.
Et je doute que quelqu'un en Suisse soit d'accord de justifier au frais du contribuable helvète une remise sur pied les lignes entre Liverpool et Malaga par exemple ou Gatwick et Prague comme autre exemple... L'entité EZS a un AOC suisse qui servait à l'époque à contrer Swissair ainsi que s'assurer des droits de trafic ne Suisse avec un staff local qui gère l'administration de la place mais cela s'arrête là. On ne peut pas comparer ces entités à des entités comme Swiss, Edelweiss ou Helvetic par exemple (à mon humble avis).
Et je doute que quelqu'un en Suisse soit d'accord de justifier au frais du contribuable helvète une remise sur pied les lignes entre Liverpool et Malaga par exemple ou Gatwick et Prague comme autre exemple... L'entité EZS a un AOC suisse qui servait à l'époque à contrer Swissair ainsi que s'assurer des droits de trafic ne Suisse avec un staff local qui gère l'administration de la place mais cela s'arrête là. On ne peut pas comparer ces entités à des entités comme Swiss, Edelweiss ou Helvetic par exemple (à mon humble avis).
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Re: Swiss Airlines à Genève
EZS est adossé à EasyJet Group, donc un groupe qui a des moyens (logiquement). Le problème doit se poser aussi avec TUI Belgium, qui elle aussi demande de l'argent, à l'état Belge, mais qui est adossée à TUI Group
Je pense qu'il est beaucoup plus complexe pour un état d'intervenir (sur le plan politique et économique) quand une compagnie non nationale est adossée à un très gros groupe, ou à un très gros actionnaire, qui en plus n'est pas basé dans le pays en question. Pour une compagnie nationale, c'est différent, c'est l’emblème même d'un état.
Un Français va se sentir plus proche d'Air France que de Corsair. Un swiss, même si Swiss est possédée par LH se sentira surement plus proche de LX que d'EasyJet Swiss. Même si Corsair est une compagnie Française et EZS une compagnie Suisse.
Je ne suis pas du tout expert dans ce domaine (actionnaire, aide des états,..), mais il est clair que les décisions qui seront prises, le seront selon la situation de l'entreprise.
Je pense qu'il est beaucoup plus complexe pour un état d'intervenir (sur le plan politique et économique) quand une compagnie non nationale est adossée à un très gros groupe, ou à un très gros actionnaire, qui en plus n'est pas basé dans le pays en question. Pour une compagnie nationale, c'est différent, c'est l’emblème même d'un état.
Un Français va se sentir plus proche d'Air France que de Corsair. Un swiss, même si Swiss est possédée par LH se sentira surement plus proche de LX que d'EasyJet Swiss. Même si Corsair est une compagnie Française et EZS une compagnie Suisse.
Je ne suis pas du tout expert dans ce domaine (actionnaire, aide des états,..), mais il est clair que les décisions qui seront prises, le seront selon la situation de l'entreprise.
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Re: Swiss Airlines à Genève
Le problème, c'est qu'EZS n'est simplement pas une compagnie aérienne. C'est une entité administrative sans moyen de faire voler des avions par elle-même: pas de gestion d'opérations, sauf erreur de ma part par exemple, le planning des équipages en avance est fait sur place mais à partir de la veille des vols, c'est Luton qui gère pour les opérations, que ce soit les avions, les plannings, les équipages, toutes les maintenances, etc).
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Re: Swiss Airlines à Genève
Corsair n'a PLUS grand chose de français (53 % Intro Aviation et 27 % TUI Group)Rwandair Express a écrit : ↑dim. 5 avr. 2020, 18:00 Même si Corsair est une compagnie Française et EZS une compagnie Suisse.
... par contre Easyjet Switzerland (code EZS ) est bien une Sté de droit suisse filiale de Easyjet Group comme le sont Easyjet ( UK) et Easyjet Europe (Autriche) aussi des filiales de Easyjet Group
... ce qui n'empêche pas que la gestion de toutes les entités est faite de Luton comme les affectations de machines
Michel
Re: Swiss Airlines à Genève
Rwandair
Issu d'une famille suisse depuis 600 ans, habitant Genève depuis plus de 50 ans, sache que je me sens bien plus proche de EZS (partiellement en mains suisses à ma connaissance ) que de LX, entièrement en mains allemandes et opérant un réseau alibi au départ de GVA. Une fois de plus, ça risque d'être " sauvez ZRH ", on pourra toujours réintroduire le "pendulaire" pour le marché secondaire de GVA.

Issu d'une famille suisse depuis 600 ans, habitant Genève depuis plus de 50 ans, sache que je me sens bien plus proche de EZS (partiellement en mains suisses à ma connaissance ) que de LX, entièrement en mains allemandes et opérant un réseau alibi au départ de GVA. Une fois de plus, ça risque d'être " sauvez ZRH ", on pourra toujours réintroduire le "pendulaire" pour le marché secondaire de GVA.


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Re: Swiss Airlines à Genève
La question du renflouement des compagnies aériennes est épineux, aussi bien en Suisse qu'à l'étranger.
Une compagnie nationale, à l'époque, était détenue en quasi-totalité par son gouvernement ou des institutions nationales, ce qui n'est globalement plus le cas aujourd'hui en Europe. Les critiques ont assez fusé sur EK et consorts pour avoir obtenu des aides plus ou moins cachées, au détriment de la concurrence.
L'aspect de compagnie nationale est aujourd'hui à prendre avec des pincettes dans un marché ultra-concurrentiel. Il ne suffit pas d'être ressurgi des cendres d'une glorieuse airline en portant une belle croix sur la dérive pour justifier quelque faveur qu'elle soit. La qualité de l'offre n'a également pas sa place ici, pour ceux qui considèreraient que les bétaillères oranges auraient moins de droits que des un-peu-moins bétaillères rouges et blanches.
La question réside dans la définition de compagnie domestique, ou pas. Vous le verrez plus bas, tenir compte de l'actionnariat implique un aspect international absolument ingérable.
Pour moi, les points à prendre en compte pour définir le bien-fondé d'une aide d'Etat à une airline sont l'AOC locale et la proportion de vols opérés de/vers la Suisse et/ou domestique. Si la Confédération apporte un soutien à LX, elle doit l'apporter de manière égale à tout autre opérateur dans un traitement de concurrence optimal correspondant à notre modèle économique. Chacun a une responsabilité sociale et économique aussi bien pour elle-même que ses société sous-traitantes sur la Suisse. Par ailleurs, quid des compagnies virtuelles et autres opérateurs privés offrant des services plus ou moins commerciaux (Air glacier, SLS, etc.)?
De plus, si l'actionnariat est une variable d'exclusion, ceci ne devrait-il pas être applicable à l'ensemble des sociétés inscrites au registre du commerce suisse mais détenues par des mains étrangères? On va dans ce cas avoir bien des mauvaises surprises, de la multinationale à la petite PME!
Bien que mon avis n'importe que peu, je suis farouchement opposé à l'injection de cash (augmentation de capital) qui péjore l'actionnariat existant. La solution que je préfère, qui est plus juste et implique une responsabilité à long-terme vient soit de l'obtention d'un cautionnement permettant d'aller lever de l'emprunt, soit de l'obtention d'une série de prêt à des conditions égales à celles du marché ou du moins aux aides pour d'autres secteurs.
Pour info, voici quelques détails d'actionnariat (chiffres approximatifs) des compagnies "suisses":
LX (CH): 100% détenu par LH (DE), elle-même détenue par le gvt (60%), un milliardaire allemand (10%), des fonds de placement/pension (+25%, US, IRL, UK, F, CH, etc.) et une bride d'autres actionnaires.
EZS (CH): 49% détenu par EZY (UK, détenue à 90% par par la famille de Stelios et des fonds de placement/pension), 51% par des actionnaires privés (dont une bonne partie de structures financières domiciliées à gauche et à droite d'après ce que je sais, donc difficilement identifiables).
GM (CH): 100% détenu par Albex Aviation (CH), elle-même détenue par une ressortissante helvetico-kosovare.
2L (CH): 100% détenu par Patinex (CH), la holding appartenant à Martin Ebner, l'homme au noeud pap'.
XM (CH): 100% détenu par un pool d'actionnaires suisse.
Une compagnie nationale, à l'époque, était détenue en quasi-totalité par son gouvernement ou des institutions nationales, ce qui n'est globalement plus le cas aujourd'hui en Europe. Les critiques ont assez fusé sur EK et consorts pour avoir obtenu des aides plus ou moins cachées, au détriment de la concurrence.
L'aspect de compagnie nationale est aujourd'hui à prendre avec des pincettes dans un marché ultra-concurrentiel. Il ne suffit pas d'être ressurgi des cendres d'une glorieuse airline en portant une belle croix sur la dérive pour justifier quelque faveur qu'elle soit. La qualité de l'offre n'a également pas sa place ici, pour ceux qui considèreraient que les bétaillères oranges auraient moins de droits que des un-peu-moins bétaillères rouges et blanches.
La question réside dans la définition de compagnie domestique, ou pas. Vous le verrez plus bas, tenir compte de l'actionnariat implique un aspect international absolument ingérable.
Pour moi, les points à prendre en compte pour définir le bien-fondé d'une aide d'Etat à une airline sont l'AOC locale et la proportion de vols opérés de/vers la Suisse et/ou domestique. Si la Confédération apporte un soutien à LX, elle doit l'apporter de manière égale à tout autre opérateur dans un traitement de concurrence optimal correspondant à notre modèle économique. Chacun a une responsabilité sociale et économique aussi bien pour elle-même que ses société sous-traitantes sur la Suisse. Par ailleurs, quid des compagnies virtuelles et autres opérateurs privés offrant des services plus ou moins commerciaux (Air glacier, SLS, etc.)?
De plus, si l'actionnariat est une variable d'exclusion, ceci ne devrait-il pas être applicable à l'ensemble des sociétés inscrites au registre du commerce suisse mais détenues par des mains étrangères? On va dans ce cas avoir bien des mauvaises surprises, de la multinationale à la petite PME!
Bien que mon avis n'importe que peu, je suis farouchement opposé à l'injection de cash (augmentation de capital) qui péjore l'actionnariat existant. La solution que je préfère, qui est plus juste et implique une responsabilité à long-terme vient soit de l'obtention d'un cautionnement permettant d'aller lever de l'emprunt, soit de l'obtention d'une série de prêt à des conditions égales à celles du marché ou du moins aux aides pour d'autres secteurs.
Pour info, voici quelques détails d'actionnariat (chiffres approximatifs) des compagnies "suisses":
LX (CH): 100% détenu par LH (DE), elle-même détenue par le gvt (60%), un milliardaire allemand (10%), des fonds de placement/pension (+25%, US, IRL, UK, F, CH, etc.) et une bride d'autres actionnaires.
EZS (CH): 49% détenu par EZY (UK, détenue à 90% par par la famille de Stelios et des fonds de placement/pension), 51% par des actionnaires privés (dont une bonne partie de structures financières domiciliées à gauche et à droite d'après ce que je sais, donc difficilement identifiables).
GM (CH): 100% détenu par Albex Aviation (CH), elle-même détenue par une ressortissante helvetico-kosovare.
2L (CH): 100% détenu par Patinex (CH), la holding appartenant à Martin Ebner, l'homme au noeud pap'.
XM (CH): 100% détenu par un pool d'actionnaires suisse.