Page 20 du rapport de la court des comptesMica76 a écrit : ↑lun. 15 févr. 2021, 15:38 Et cela ne s'arrête pas à Ryanair. D'après ce qu'on m'a dit, par exemple (il y en a sans doute d'autres mais je ne connais que cela), l'activité charter à Deauville est assez largement "encouragée". Bien entendu il est impossible de trouver aucun chiffre et, au final, l'opacité qui entoure les "associations [publiques] de promotion du tourisme", les "syndicats mixtes" and co nourrit les suspicions. dans la même région, il y a eu un litige entre la CCI du Havre et Chalair concernant les taxes sur fond d'aide promise mais pas versée.
A part les OSP, il est impossible de trouver aucune donnée. Or, il n'y a pas besoin d'être grand clerc pour savoir que les quelques OSP existantes ne sont pas seules lignes aidées. Par exemple, impossible de trouver quoi que ce soit sur le Rouen-Lyon opéré pendant 18 mois par HOP. De l'aveu des "acteurs locaux" la ligne n'était pas beaucoup aidée. Certes, mais à hauteur de combien l'était-elle ? C'est souvent quand les collectivités cessent d'accepter les demandes d'augmentation de Ryanair qu'elles publient "incidemment" le montant des aides. Tout cela est regrettable y compris lorsque, comme moi, on admet tout à fait le principe de subventionner le secteur du transport mais à condition que cela soit fait à bon escient. En effet, pas forcément pour sponsoriser les CE qui envoient des cohortes de touristes à l'étranger.

Pour cette liaison estivale, l’établissement public s’est engagé à verser 100 000 € sur trois ans au titre de la participation financière en vue de l’exploitation de la ligne et 35 000 € au titre de la compensation des surcoûts supportés par la compagnie en raison des contraintes d’exploitation.
En 2018, 1 165 passagers ont utilisé cette ligne aérienne vers Bastia (source : SAGARUS).
https://www.ccomptes.fr/fr/documents/51858
3 - Conclusion (une partie)
L’annonce de la suspension de la ligne vers Lyon illustre les perspectives incertaines de développement de l’aéroport de Rouen-Vallée de Seine à partir de lignes annuelles régulières.
L’existence d’un marché local, avec un potentiel de croissance suffisant pour permettre à une compagnie aérienne d’exploiter avec une rentabilité suffisante une ou plusieurs lignes régulières à l’année au départ de Rouen, reste à démontrer. En effet, si l’on peut admettre que le potentiel de la ligne est susceptible de répondre aux besoins des milieux économiques locaux, rien n’indique que de tels besoins seraient en adéquation avec les critères de rentabilité d’exploitation et financière exigés par une compagnie aérienne pour la desserte d’une ligne régulière vers Lyon ou d’autres villes de la France.
Hormis les vols dits "sanitaires", à prendre en compte dans une logique de service public, il existe d’autres marchés susceptibles d’être développés par la structure actuelle : des liaisons aériennes touristiques et saisonnières ponctuelles ou vols "charters" (à l’instar des liaisons estivales vers la Corse), le marché de l’aviation d’affaires, de l’aviation de tourisme, les écoles de pilotage, etc.