Aéroport de Rennes

[martinc]

Voilà l'article :

Trop peu de destinations, pas de vols vers les pays chauds… L’aéroport de Rennes cristallise les critiques de nombreux usagers. Pourra-t-il redresser la barre ? La direction veut les rassurer.

Avec seulement 10 destinations en vol direct au programme cet été, l’aéroport de Rennes est en perte de vitesse. Faut-il s’inquiéter ? (Le Télégramme)
C’est devenu une habitude. Depuis quelques mois, le moindre article sur l’aéroport de Rennes entraîne, sur les réseaux sociaux du Télégramme, un flot de commentaires d’internautes désabusés, agacés voire, parfois même, franchement en colère.

« Un aéroport sans destination, c’est un aéroport fantôme », écrit notamment Dominique sur Facebook. « Je suis très déçue de cet aéroport », complète Irène. « À quoi sert-il ? », se demande Fred. « À rien, même Brest est beaucoup plus intéressant ». « Il faudrait le fermer », assène carrément Michele.

Baisse de la fréquentation
Ce désamour flagrant ne se retranscrit pas seulement sur les réseaux sociaux. Avec un peu moins de 600 000 passagers en 2023, l’aéroport de Rennes a enregistré une baisse du trafic de 7,5 % par rapport à l’année précédente. C’est le seul aéroport du Grand Ouest qui affiche une telle dégringolade sur la période : Nantes (+13 %), Caen (+9 %) et Brest (+1,1 %).

On ne peut pas compter sur Rennes pour voler vers l’Espagne
Il faut dire que le nombre de destinations proposées au départ de Rennes ne cesse de diminuer. Pour l’été 2024, seules 10 liaisons sont proposées en vol direct, soit cinq de moins que lors des deux années précédentes. Le signe du retrait progressif d’Air France, mais également la conséquence de l’arrêt de plusieurs vols opérés par EasyJet (Genève, Porto ou encore Lisbonne).

Distancé par Brest
Largement distancé depuis des années par son rival nantais, l’aéroport de Rennes souffre désormais de la comparaison avec son voisin brestois. Depuis l’implantation d’une base Volotea, ce dernier affiche une sélection d’une vingtaine de destinations en vol direct dans toute l‘Europe. « C’est super, car on ne peut pas compter sur Rennes pour voler vers l’Espagne », réagissait Annie sur la page Facebook du Télégramme en novembre dernier.

L’absence de vols vers les pays dit « chauds » : c’est une autre critique qui revient fréquemment au sujet de l‘aéroport de Rennes. Sur les 10 liaisons directes proposées cet été, quatre desservent pourtant des villes à l’étranger. Mais la liste (Dublin, Londres, Francfort et Amsterdam) ne permet pas vraiment de s’imaginer en train de siroter une piña colada au bord de l’eau. « On veut des vols pour l’Espagne et le Portugal », poursuit Irène. « À chaque fois qu’on doit partir, il faut aller à Nantes ».

« Risque de déclassement »
Créée en 2016, l’association pour le développement de l’aéroport de Rennes Bretagne (Adarb) s’inquiète pour l’avenir de la plateforme. « Malgré l’urgence, la concurrence et le risque de déclassement, les responsables actuels de l’aéroport rennais semblent immobiles, incapables d’initiatives », écrit l’association dans un communiqué. « Pour la capitale de Bretagne, pour son économie, pour son tourisme et l’emploi, l’ADARB comme des centaines de milliers de Bretilliens, Costarmoricains, Mayennais et Normands demandent une plus grande offre de vols euro-méditerranéens au départ de l’aéroport de Rennes ».

Contactée par Le Télégramme, la direction de l’aéroport concède que la carte des destinations de l’été s’avère « exceptionnellement modulée ». La faute selon elle aux Jeux Olympiques « qui contraignent la compagnie Air France à concentrer son activité de l’été autour de son hub de Paris-CDG ». « L’aéroport de Rennes propose tout au long de l’été une offre de destinations quotidiennes vers Nice, Marseille, Toulouse, Lyon qui permettra aux Rennais et Bretilliens de partir en vacances vers le sud de la France », précise tout de même la direction.

Le retour de Rennes-Marrakech
En ce qui concerne l’absence de vols vers le bassin méditerranéen, l’aéroport indique que « le développement de liaisons directes vers l’Espagne, l’Italie ou encore le Portugal sont au cœur des objectifs » et « font l’objet d’échanges avec l’ensemble des compagnies aériennes ». Patience donc. En attendant, la liaison Rennes-Marrakech, sera de retour en octobre 2024, avec deux vols par semaine, opérés par la compagnie Transavia.

Malgré les critiques, les dirigeants ne laissent pointer aucune inquiétude en coulisses. La nouvelle stratégie avec des vols plus orientés vers l’international se met en place progressivement en s’appuyant sur le succès des lignes vers Londres et Francfort. « Il faut souligner que l’accès aux trois hubs majeurs que sont Amsterdam, Paris CDG et Francfort connecte l’aéroport de Rennes à près de 200 destinations chaque jour dans le monde, ce qui est unique dans le paysage des aéroports de proximité », ajoute la plateforme.

Du changement à l’horizon ?
Autre motif d’espoir pour l’aéroport de Rennes : son trafic très diversifié avec la présence de la majorité des compagnies du marché (Air France, KLM, Lufthansa, Volotea, Transavia, Easyjet, Twinjet et Aer Lingus). Le socle est donc bien là… encore faut-il réussir à construire quelque chose de solide autour pour continuer à se développer.

[Rwandair Express]

Le développement de Rennes a été trop récent. C'est vraiement sur la période 2016-2019 que l'aéroport a connu ses heures de gloire.

Le covid a cassé la dynamique les compagnies étant plus regardantes en matière de rentabilité. Les lignes tout juste rentable à l'époque d'avant le covid ferment ou ne rouvrent pas.

Le fait que Vinci opère sur Nantes et Rennes n'est surement pas une bonne chose. On a l'impression de voir le même schéma entre Lyon et Chambéry et Grenoble qui n'ont aucun commercial en été. Grenoble et Chambéry semblent être plus des aéroports de délestage les charters ski pour Lyon. Je ne sais pas si évidement il y a un potentiel de 10 lignes en export mais une ville comme Grenoble peut surement espérer quelques vols

Et enfin à Rennes, on a surement pensé que l'état allait donner un coup de pouce (après l'abandon de NDDL) et que Vinci allait désengorger Nantes pour allaient investir à Rennes

[rennais]

C'est assez désespérant en effet...
Je suis assez d'accord, la période 2016-2019 était pleine d'élan avec des ouvertures de ligne comme Barcelone, Madrid, Rome, Genève etc. Le COVID a interrompu la croissance et l'aéroport a eu beaucoup de mal à se développer depuis...
Même si easyJet a tout de même lancé quelques lignes post-Covid comme Porto ou Lisbonne qui n'ont malheureusement pas duré.

J'ai quand même la sensation que c'est encore pire depuis l'arrivée de la nouvelle direction depuis 2 ans. Les fermetures de lignes se sont enchaînées depuis, avec peu d'ouvertures à mettre en face dans la balance...
Une question d'envie, de réseau ou de compétences ?
Espérant que la nouvelle dsp qui doit être attribuée en fin d'année soit un minimum ambitieuse. Dans le cas contraire, autant fermer l'aéroport, les coûts sont proportionnellement inverses aux services rendus... Frustrant !

[intheair]

Rennes est différent.

Auparavant la compagnie avait de nombreux vols vers différents aéroports, surtout français, plusieurs fois par jour.

Opérés en avions régionaux pour du trafic principalement affaires, les A32s à Rennes sont assez récents.

La mutation du transport aérien lui a fait perdre ce trafic et le trafic des compagnies à bas tarif est parti à Nantes, au point de saturer ce aéroport.

En trafic import Rennes a pourtant des atouts, le Mont Saint Michel, la côte d'Emeraude et beaucoup d'autres sites qui en font une bonne porte d'entrée.

Mais il y a la problématique de Notre Dame des Landes, projet abandonné alors que tous les voyants étaient au vert sans que l'alternative soit pensée.

Rennes doit rivaliser avec Nantes, sans en être un doublon. Le hic est que Nantes a déjà les 3 grosses compagnies basées (Transavia, Volotea, Easyjet), il sera difficile de demander à l'une d'elle de laisser le marché Nantais à ses rivaux pour aller à Rennes. En faire venir une 4e, mis à part Ryanair qui demandera un gros chèque, et pas que au début, qui d'autre ? Vueling, Eurowings ? À voir...

Rennes reste tout de même connecté à 3 plates formes de correspondance, Roissy Amsterdam et en saison Francfort. La connectivité n'est pas si mauvaise, plus de fréquences seraient bienvenues et pourquoi pas envisager d'autres (Lisbonne avec Tap non desservie de Nantes, Madrid avec Iberia mais déjà à Nantes).

La desserte de Londres m'interroge. Auparavant Brit Air faisait la liaison 2 fois par jour vers Londres City. Je sais qu'il y a le bateau de St Malo qui permet un accès facile à l'année. Une ligne de BA soit vers LCY avec Cityflyer ou vers LHR, mais un plus gros module, semblerait naturelle. D'autant que BA n'est pas implanté à NTE, ce serait du complément.

[hervé74]

Je pense en effet que le fait que 3 compagnies LCC aient une base à Nantes n'aide pas au dévelopement de Rennes.
EasyJet, Volotea ou Transavia préfèrent que les Rennais descendent à Nantes prendre leurs avions basés plutôt que de lancer des lignes en W plus risquées en 1/7 ou 2/7 depuis Rennes.
C'est contraignant pour les vacances en Europe du sud (Grèce, Italie, Espagne, etc...), mais pour le long courrier, les Rennais sont plutôt pas mal avec FRA, CDG et AMS qui leur permettent de voyager dans le monde entier assez facilement.

[bsu3]

La compagnie low-cost Ryanair s'était déjà lancée de Rennes en 2014 avec Porto mais avait claqué la porte au bout d'un an pour finalement atterrir à Lorient en avril 2015 où elle avait fait mieux qu'à Rennes et même dépassé ses objectifs de la première année. Vous connaissez la suite, elle part de Lorient en janvier 2019 pour Brest qu'elle quitte au bout de 3 ans en Février 2022.

[Mica76]

Le cas de RNS est l'illustration parfaites des impacts de la métropolisation dans le transport aérien. Le passage au tout low-cost loisirs et aux modules de 150 sièges et plus impose de concentrer les flux aériens dans les métropoles régionales les plus importantes pour massifier suffisamment de passagers pour remplir les avions.

RNS est dans l'ombre de NTE et la concentration se fait par Nantes et non Rennes. Les habitants de Rennes sont les grands perdants dans cette histoire. Beaucoup d'heures perdues en voiture, beaucoup de litres d'essence achetés et beaucoup de CO2 émis.

Peut-être ne faut-il pas exagérer. Rennes est grosso modo à un peu plus d'une heure de voiture de l'aéroport de Nantes si l'on veut partir en vacances. Pas certain que le déplacement concerne énormément de gens chaque jour. Cout du trajet et émission de CO2 assez réduits (et si c'est un problème pour la planète alors il faut prendre des mesures radicales que personne dans le monde n'envisage à commencer par supprimer purement et simplement les aéroports de RNS et de NTE...). D'aucun diront exactement le contraire, à savoir qu'il est préférable de massifier un flux à partir de NTE. RNS est une petite capitale régionale qui est très bien desservie par le TGV y compris vers CDG et Lyon et qui dispose d'une desserte aérienne plutôt bonne en termes de "connectivité". Franchement je ne vois pas le problème. Effectivement, le seul "vide" est Londres mais j'ignore la réalité des échanges économiques entre la Bretagne et la capitale britannique.

[Michel29]

Effectivement, le seul "vide" est Londres mais j'ignore la réalité des échanges économiques entre la Bretagne et la capitale britannique.

Le travail trans-Manche est très bien fait par la compagnie bretonne Brittany Ferries.

[Mercure]

Trafic de/vers RNS sur les lignes nationales régulières en 2023 :

Nice : 90 486 passagers (-11% par rapport à 2022)
Lyon : 89 654 (-36%)
Paris CDG : 74 843 (-14%)
Toulouse : 69 089 (+15%)
Marseille : 61 836 (-5%)



Source ; DGAC

[intheair]

Je suis d'accord sur le fait que l'arguement CO2 jusqu'à NTE n'est pas forcément le meilleur...

Par contre il me semble que NTE n'a aucune liaison de car longue distance vers Rennes ou ailleurs, en tout cas non indiqué sur le site de l'aéroport.

Si NTE n'etait pas en voie de saturation, je pense que RNS continuerait à exister avec quelques vols vers les hubs et des grosses destinations. Un aéroport secondaire. En temps que breton natif et de coeur je ne suis pas objectif, mais il me semble que, quelque soit leur couleur politique, les élus locaux bretons sont des gens de qualité, modérés et raionnables. Il soutiendront RNS pour que l'équipement continue d'exister mais sans objectifs demesurés (pas de distributeurs de chèques pour financer du trafic export à gogo).

Mais NTE semble arriver à la limite de sa capacité. Ce qui pouvait être acceptable l'était car c'était provisoire en attendant NDDL. Donc on serre les dents et on fait avec. Le hic est que NDDL ne se fera pas. Le succès de NTE rend donc necessaire des aménagements importants pour accompagner l'augmentation de son trafic. Hors ce qui devait être temporaire va s'aggraver de manière définitive et ne pourrait donc plus être pleinement accepté.

A l'Etat de jouer son rôle, par exemple en plafonnant le trafic, peut être à son niveau actuel. Dans ce cas le développement de NTE sera bloqué.

Et alors RNS sera le relai de croissance de NTE, favorisant ainsi de nouvelles routes et pourquoi pas des avions basés.

RNS a du potentiel, tant en import qu'en export, mais les compagnies ont préféré se renforcer sur NTE au lieu de se disperser entre les deux aéroports.

L'atout de RNS est à mon sens d'accompagner la croissance du trafic aérien dans "l'entrée de l'ouest" face aux contraintes aéroportuaires de NTE.

[rennais]

Effectivement, le seul "vide" est Londres mais j'ignore la réalité des échanges économiques entre la Bretagne et la capitale britannique.

Le travail trans-Manche est très bien fait par la compagnie bretonne Brittany Ferries.

Il y a surtout Easyjet qui assure la liaison entre Rennes & Londres.
Ligne qui semble très bien fonctionner, puisque la fréquence des vols est considérablement augmentée cet hiver (versus l'hiver dernier et cet été), avec jusqu'à 2 vols par jour en décembre et lors des vacances de février.

[rennais]

L'aéroport tease sur son compte Instagram : "Qu'est ce qui est rouge et vert et pousse à l'aéroport Rennes Bretagne ?".
Ça sent le gros radis posé devant l'aéroport (les fameux radis qu'on voit partout dans Rennes).
Si on en arrive à teaser un radis, l'aéroport est tombé bien bas...
Une ou plusieurs nouvelles lignes, on y pense ?

J'espère tellement me tromper et avoir une bonne surprise...

[rennais]

Finalement, on aura le radis artistique et une nouvelle ligne
L'aéroport annonce une nouvelle ligne qui sera révélée demain matin. À suivre !

[Rapson]

Certainement Easyjet sur le Maroc. Marrakech?

[rennais]

Marrakech est déjà desservi de Rennes avec Transavia, c'est peu probable qu'ils doublonnent la ligne.
A voir s'il y a la place à Rennes pour 2 lignes vers le Maroc, l'Europe du Sud n'est plus desservie depuis le retrait d'easyjet de Porto & Lisbonne...
La remontée en puissance d'easyjet serait une bonne nouvelle pour l'aéroport.

Pour Venise, ce serait top. C'est un pronostic ou une info ?

[Rapson]

Volotea ouvre Montpelier en 2/7 à partir du 11 novembre.

Plutôt une surprise car Volotea dessert déjà MRS au départ de Rennes.
Il y a donc pour le moment 2 destinations: Marseille et Montpellier.

[rennais]

Oui plutôt une surprise, mais pas illogique. Montpellier n'est pas très accessible de Rennes ni par le train, ni par la route. Et cela correspond aussi à la volonté de la compagnie de s'implanter un peu plus à Montpellier (cf une interview de Gilles Gosselin au printemps dernier).

Transavia s'y était essayé il y a quelques années mais la ligne n'avait pas tenu très longtemps.
Espérons que cette annonce de la part de Volotea en amène d'autres

[elmer]

A BES, les vols vers Montpellier ne sont pas effectués par l'avion basé.

[hervé74]

Volotea ouvre Montpelier en 2/7 à partir du 11 novembre.

Plutôt une surprise car Volotea dessert déjà MRS au départ de Rennes.
Il y a donc pour le moment 2 destinations: Marseille et Montpellier.

Finalement, ce sera dès le jeudi 7 novembre.
Vols les jeudis et lundi.

[rennais]

L'appel d'offres pour le renouvellement de la DSP est terminé depuis le 17/09 :
https://www.francemarches.com/appel-off ... rts-rennes
Quelqu'un a des news sur le nombre de candidats ou quelques noms ?


Il y a pas mal d'informations intéressantes dans un rapport du conseil général, publié cet été :
https://data.megalis.bretagne.bzh/OpenD ... 5c47f6.pdf

Les projections de la direction sur le nombre de passagers sont en augmentation sur les 2 prochaines années :
651.726 sur 2025
755.832 sur 2026

Pour rappel, on était à moins de 600.000 passagers en 2023 (vs. 643.000 en 2022).
Les perspectives sont encore plus négatives sur 2024 si on se réfère aux données eurostat :
Janvier 2023 : 31.161 / Janvier 2024 : Non publié
Février 2023 : 35.784 / Février 2024 : 27.013 -24%
Mars 2023 : 32.782 / Mars 2024 : Non publié
Avril 2023 : 35.983 / Avril 2024 : 29.936 -17%
Mai 2023 : 37.694/ Mai 2024 : 31.506 -17%

Les fermetures Easyjet sur Porto, Lisbonne, Genève et Lyon ont fait très mal... L'ouverture au printemps de Dublin en 2/7 sur des petits modules n'auront été que le lot de consolation mais n'ont pas permis d'enrayer la baisse.
Montpellier avec Volotea à partir d'octobre ne sauvera pas la mise non plus (même si une connexion en plus est toujours une très bonne nouvelle !)

Ca promet quelques ouvertures de lignes si les objectifs sont basés sur des informations factuelles d'intention de la part des compagnies (la ligne vers Toulouse étant également en sursis avec la fermeture de la base Easyjet, ça ne promet rien de bon en l'état...)
Dans le cas contraire, ce sera plutôt des compensations (si on n'appelle pas ça un cadeau...) de la région vers Vinci et la CCI puisqu'il est contractualisé des compensations :

Les Parties conviennent de se rencontrer dans le cas où le Délégataire estime qu’il ne sera
pas en mesure de dégager un résultat net excédentaire sur l’année 2025 ou 2026 et ce, afin
d’évoquer conjointement la mise en œuvre de toutes mesures permettant de limiter les pertes
qui pourraient en résulter pour le Délégataire. Cette disposition s’applique également si le
nombre de passagers sur un exercice complet devait être inférieur d’au moins 10% par
rapport aux estimations de trafic figurant en annexe 11.»

La région ayant prolongé 2 fois la concession (une première de fin 23 à 24, puis de fin 24 à fin 26) n'était pas en position de force au moment de la dernière prolongation... Comme s'ils découvraient en 2022 que la concession signée en 2010 prenait fin...