Roman a écrit : ↑lun. 10 mars 2025, 23:03
Si c'est une opération blanche, que c'est une taxe qui a juste été augmentée et qu'elle était donc inscrite dans le budget de toutes les compagnies présentes en France, pourquoi Ryanair est en train de foutre les miquettes à tous les aéroports de France, et pourquoi Transavia vient en collecter le montant après coup, une fois que les billets ont déjà été achetés ?
Oui, c'est une taxe qui a été augmentée, passant de 2,63 à 7,40 € comme je l'ai noté plus haut (sans être tout à fait certain des chiffres, mais personne n'a démenti).
Transavia en exige le paiement après-coup, comme ses conditions générales l'y autorisent.
Ryanair objecte toujours et systématiquement à toute nouvelle taxe ou augmentation de taxes existantes. Il intégrera la taxe dans le prix de ses billets et il est bien possible qu'il en fasse le prétexte à quitter certains aéroports.
Je ne vois pas pourquoi vous vous excitez autant à ce propos.
Sur ce, je vais me coucher, prenant un vol tôt demain matin. Bonne nuit !
Gosselies a écrit : ↑mar. 11 mars 2025, 00:23
Oui, c'est une taxe qui a été augmentée, passant de 2,63 à 7,40 € comme je l'ai noté plus haut (sans être tout à fait certain des chiffres, mais personne n'a démenti).
Transavia en exige le paiement après-coup, comme ses conditions générales l'y autorisent.
Ryanair objecte toujours et systématiquement à toute nouvelle taxe ou augmentation de taxes existantes. Il intégrera la taxe dans le prix de ses billets et il est bien possible qu'il en fasse le prétexte à quitter certains aéroports.
Je ne vois pas pourquoi vous vous excitez autant à ce propos.
Sur ce, je vais me coucher, prenant un vol tôt demain matin. Bonne nuit !
Il suffit de revenir au point de départ de cet échange. Perso je ne m'excite pas, je suis toujours amusé de lire à quel point vos avis / commentaires ou autres doivent être considérés comme des certitudes absolues, dès le moment où c'est vous qui en parlez.
Travaillez-vous pour cette société ? Non !
Êtes vous en lien direct avec qqun qui travaille pour cette société ? Non !
Alors acceptez que votre réalité ne soit pas forcément la réalité.
Sauf à remettre en cause les journalistes locaux de France 3, il semble bien que l'augmentation de la taxe Chirac soit une vaine subtilité du langage pour supprimer des lignes qui n'ont pas rencontrés le succès attendus.
La compagnie prévoyait d’utiliser des avions ATR de 70 places, avec des tarifs de lancement annoncés à partir de 69 euros.Les billets devaient rester inférieurs à 100 € l’aller simple vers presque toutes les destinations. La taxede solidarité sur les billets d’avion (TSBA), en vigueur depuis le 1er mars 2025,aurait impacté les billets de 2,63 € à 7,40 €pour les vols intérieurs ou vers l’Europe.
...Alors pourquoi ne pas augmenter les tarifs des billets ? Impossible aussi "du fait de la concurrence des aéroports de Montpellier et de Marseille" poursuit-il. Tout simplement, le projet tel quel n'est plus rentable en l'état, "on volerait à perte" confie Clément Pellistrandi. La liaison avec Ajaccio est maintenue, car les réservations étaient déjà suffisantes.Pour les quelques billets vendus sur les autres destinations, les acheteurs seront remboursés....
Roman ne dit pas le contraire pour le coup. Tout dépend du business model d'une compagnie et les reins financier qu'elle a puisque toutes les compagnies qui évoluent en France sont impactés par l'augmentation de cette taxe.
Ici c'est une compagnie avec une petite structure qui se focalise sur un marché de niche. Certaines lignes n'ont pas fait le plein en terme de résas. Mais la faible demande n'est pas du à la taxe, mais juste à un marché qui n'est pas dynamique sur certaines destinations. Et ensuite au vu de l'augmentation du coup du transport aérien, il n’aurait pas été possible de maintenir le réseau actuel.
En soit rien de choquant dans l'aérien. Air France a fermé (et réduit) la plupart de ses lignes sur Les Caraïbes en raison de couts très élevés... malgré le fait que les remplissages étaient bons: Saint Domingue et Punta Cana ont fermé et les vols sur La Havane en terme de fréquences et de capacités appareils ont été réduits. Les vols sont opérés qu'en B787-9 au lieu d'un B777-200ER voir parfois un B777-300ER
Et pour finir la personne interviewée rajoute une note importante : la concurence des aéroports voisins. Nîmes a tenté par le passé d’accueillir d'autres compagnies pour certaines établies depuis longtemps (Cimber Air, Air Dolomiti ou Iberia) , mais tout cela s'est soldé par des échecs. Et là je parle d'une période d'il y a environ 15 ans. Je suis quasi persuadé que si l'on discute avec les gens de l'époque ils vous expliqueront quasi la même chose que pour 2025. Une marge de manœuvre ténue pour capter une clientèle de niche. Ici on parle d'un marché avec des flux pas super élevés, mais une clientèle premium qui peut rapporter. Si l'équilibre est pas bon alors ça ne fonctionnera pas, même si vous faites à appel à Tim Clark (le patron d'Emirates)
C'est le cas de certaines compagnies. Elles savent que sur certaines lignes elles n'auront pas des remplissages de dingues en éco (il y a un seuil minimum bien sur), mais à l'avant ça rapportera max.
Ryanair ne se maintient qu'à Nîmes grâce des perfusions venant des collectivités, à son modèle ultra low cost. Néanmoins, il y a de sacrés coupes pour l'été prochain chez certaines low cost aussi et les temps sont durs en Amérique du Nord. Dans tous les cas toutes les compagnies au monde sont impactés quand la cout du transport aérien augmente (les LCC en premier lieu). Après tout dépend de leur surface financière et des marchés (les plus exposés) qu'elles desservent.
Ici on a affaire à une compagnie qui a pas bcp communiqué (ainsi que l'aéroport de Nîmes) donc beaucoup plus exposé médiatiquement concernant la réduction de son projet initial. Si il y a moins de com à Tours, c'est qu'ils ont surement appris de leur erreur en terme de communication et que le marché est surement un peu plus porteur grâce des réservations bcp plus élevées. Et donc il n y a pas nécessité à fermer les résas et ils feront un bilan à la fin de la saison été.
Rwandair Express a écrit : ↑mar. 11 mars 2025, 18:12
Roman ne dit pas le contraire pour le coup. Tout dépend du business model d'une compagnie et les reins financier qu'elle a puisque toutes les compagnies qui évoluent en France sont impactés par l'augmentation de cette taxe.
Ici c'est une compagnie avec une petite structure qui se focalise sur un marché de niche. Certaines lignes n'ont pas fait le plein en terme de résas. Mais la faible demande n'est pas du à la taxe, mais juste à un marché qui n'est pas dynamique sur certaines destinations. Et ensuite au vu de l'augmentation du coup du transport aérien, il n’aurait pas été possible de maintenir le réseau actuel.
En soit rien de choquant dans l'aérien. Air France a fermé (et réduit) la plupart de ses lignes sur Les Caraïbes en raison de couts très élevés... malgré le fait que les remplissages étaient bons: Saint Domingue et Punta Cana ont fermé et les vols sur La Havane en terme de fréquences et de capacités appareils ont été réduits. Les vols sont opérés qu'en B787-9 au lieu d'un B777-200ER voir parfois un B777-300ER
Et pour finir la personne interviewée rajoute une note importante : la concurence des aéroports voisins. Nîmes a tenté par le passé d’accueillir d'autres compagnies pour certaines établies depuis longtemps (Cimber Air, Air Dolomiti ou Iberia) , mais tout cela s'est soldé par des échecs. Et là je parle d'une période d'il y a environ 15 ans. Je suis quasi persuadé que si l'on discute avec les gens de l'époque ils vous expliqueront quasi la même chose que pour 2025. Une marge de manœuvre ténue pour capter une clientèle de niche. Ici on parle d'un marché avec des flux pas super élevés, mais une clientèle premium qui peut rapporter. Si l'équilibre est pas bon alors ça ne fonctionnera pas, même si vous faites à appel à Tim Clark (le patron d'Emirates)
C'est le cas de certaines compagnies. Elles savent que sur certaines lignes elles n'auront pas des remplissages de dingues en éco (il y a un seuil minimum bien sur), mais à l'avant ça rapportera max.
Ryanair ne se maintient qu'à Nîmes grâce des perfusions venant des collectivités, à son modèle ultra low cost. Néanmoins, il y a de sacrés coupes pour l'été prochain chez certaines low cost aussi et les temps sont durs en Amérique du Nord. Dans tous les cas toutes les compagnies au monde sont impactés quand la cout du transport aérien augmente (les LCC en premier lieu). Après tout dépend de leur surface financière et des marchés (les plus exposés) qu'elles desservent.
Ici on a affaire à une compagnie qui a pas bcp communiqué (ainsi que l'aéroport de Nîmes) donc beaucoup plus exposé médiatiquement concernant la réduction de son projet initial. Si il y a moins de com à Tours, c'est qu'ils ont surement appris de leur erreur en terme de communication et que le marché est surement un peu plus porteur grâce des réservations bcp plus élevées. Et donc il n y a pas nécessité à fermer les résas et ils feront un bilan à la fin de la saison été.
Les mêmes qui disent qu'une petite compagnie n'est pas professionnelle ne disent absolument rien quand Ryanair ferme sauvagement des bases entières en précisant que ce n'est que du business évidemment.
C'est juste de l'attrait moutonnier pour ce qui est puissant et brille fort sans trop se poser des questions. En suivant les gros, on se met finalement peu à risque. C'est un peu comme être supporter du PSG en football.
Ce que montre L'Odyssey est une démarche plutôt agile. On peut faire toutes les études de ligne du Monde, seules les réservations effectives permettent de connaître la demande.
Sur des aéroports régionaux, avec peu ou pas d'offre depuis longtemps il est très difficile d'évaluer la demande de manière précise et certaine. Cette dernière peut avoir été cannibalisée par un aéroport voisin ou un autre mode de transport. Et son retour vers l'aéroport régional peut être un exercice complexe.
L'Odyssey est en train d'effectuer un travail empirique d'explicitation de la demande. Annoncer les lignes, suivre les réservations, garder ce qui marche et élaguer ce qui ne marche pas. Pour prendre le minimum de risques quand on est une entreprise de taille modeste, c'est la meilleure approche.
Nîmes est une agglomération dont un quart de la population vit sous le seuil de pauvreté. Je ne suis malheureusement pas surpris que la demande solvable soit limitée. Si l'agglomération veut sortir de l'ornière, une OSP multilignes serait peut-être plus adaptée.
Sur le marché concurrentiel avec un support plus limité, je recommanderais à l'aéroport de viser la Corse avec une compagnie comme L'Odyssey et une compagnie comme Tassili Airlines vers Alger, Annaba, Constantine ou Oran par exemple.
Il y a aussi d'autres opportunités plus ciblées en lien avec le tissu économique la haute bourgeoisie locaux, comme la tauromachie.
intheair a écrit : ↑lun. 10 mars 2025, 09:45
Vous faites fausse route, limite des Fake News :
La compagnie doit changer sa strategie suite à l'augmentation de la taxe Chirac qui ne permet plus à la compagnie d'avoir des opérations rentables.
mais de quelles opération rentables on parle ...ça aussi ça sent l'infox
Desole,
Il y avait du sarcasme dans ce que j'ai écris.
C'est l'excuse avancée par la compagnie.
Par contre ce qui est vrai, c'est que même une augmentation de la taxe de moins de 5 euros a des conséquences sur une compagnie.
=> si elle avait pu vendre les billets 5 euros plus cher avant elle l'aurait fait (voir plus encore)
=> 5 euros de plus sur un billet et elle perd des clients
=> si elle n'augmente pas ou moins, c'est sa marge qui est impactée. Quand on fait le ration bénéfice / nombre de passagers... on voit l'impact très fort.
Je n'étais pas optimiste pour les opérations à Nîmes, je ne le suis pas non plus à Tours.
intheair a écrit : ↑lun. 10 mars 2025, 09:45
Vous faites fausse route, limite des Fake News :
La compagnie doit changer sa strategie suite à l'augmentation de la taxe Chirac qui ne permet plus à la compagnie d'avoir des opérations rentables.
mais de quelles opération rentables on parle ...ça aussi ça sent l'infox
Desole,
Il y avait du sarcasme dans ce que j'ai écris.
C'est l'excuse avancée par la compagnie.
Par contre ce qui est vrai, c'est que même une augmentation de la taxe de moins de 5 euros a des conséquences sur une compagnie.
=> si elle avait pu vendre les billets 5 euros plus cher avant elle l'aurait fait (voir plus encore)
=> 5 euros de plus sur un billet et elle perd des clients
=> si elle n'augmente pas ou moins, c'est sa marge qui est impactée. Quand on fait le ration bénéfice / nombre de passagers... on voit l'impact très fort.
Je n'étais pas optimiste pour les opérations à Nîmes, je ne le suis pas non plus à Tours.
Sur l'arc nord-ouest français il y a beaucoup de trous de desserte et des trajets routiers longs vers les grands aéroports.