Les cercles taurins génèrent une demande à Nîmes pour Séville.
Mais n'importe quoi
Dommage pour toi mais je sais exactement de quoi je parle.
perso je ne sais pas de quoi tu parles , je sais bien qu'il y a une feria en juin à Nîmes mais j'ignore tout des corridas en général et je n'aurais jamais imaginé que cela puisse remplir des avions entre Seville et Nîmes ...comme j'imagine ne pas être le seul béotien en la matière , pourrais-tu developper pour notre culture générale à tous
Modifié en dernier par VISCOUNT le jeu. 24 avr. 2025, 11:43, modifié 1 fois.
VISCOUNT a écrit : ↑jeu. 24 avr. 2025, 11:35 je n'aurais jamais imaginé que cela puisse remplir des avions entre Seville et Nîmes ...donc pourrais-tu developper
Le problème est plutot : en plus de celle existante à MPL, 40 kms de Nîmes.
Dommage pour toi mais je sais exactement de quoi je parle.
perso je ne sais pas de quoi tu parles , je sais bien qu'il y a une feria en juin à Nîmes mais j'ignore tout des corridas en général et je n'aurais jamais imaginé que cela puisse remplir des avions entre Seville et Nîmes ...donc pourrais-tu developper
Il y a plein d'associations d'afficionados en France et en Espagne. Ils vont voir des corridas, visitent des fermes d'élevage. On a des groupes des 10, 20, 30, 40 personnes qui partent en voyage plusieurs fois par an. Aujourd'hui ils prennent le car ou la voiture. C'est assez long. C'est donc peut-être intéressant pour remplir des vols. C'est une petite niche, mais le milieu des afficionados est assez fortuné et bourgeois. C'est assez spécifique comme demande je vous l'accorde.
JCR56 a écrit : ↑jeu. 24 avr. 2025, 11:09
La demande est surtout VFR entre la côte sud de la France et l'île. Beaucoup de corses vivent sur le continent dans les département du sud de la France. Quant au bâteau, c'est lent, c'est fatigant. Beaucoup de clients n'ont pas que ça à faire de perdre une nuit à mal dormir.
Le bateau est quotidien à l'année, il permet de prendre une voiture et d'être autonome sur place.
Le trajet de nuit permet de relativiser sa longueur.
Le soucis de la Corse est le coût du séjour touristique qui est elevé et n'en fait pas une destination ultra attractive.
Une grosse problématique aussi est que hors saison ne reste que le trafic subventionné.
Nîmes <> Corse pourquoi pas si l'exploitation est rentable mais bon... pas indispensable non plus.
Une nuit de bâteau à 75-80 ans ou avec deux ou trois enfants c'est pas génial. Pensez surtout à la demande VFR vers la Corse au départ de FNI, pas au tourisme.
Âgé de 51 ans, Jérôme Nolesini est directeur de l’aéroport de Nîmes Grande Provence Méditerranée (Gard) depuis un an. Et clairement, il ne manque pas de travail. Sur son bureau, les dossiers à gérer sont aussi complexes que variés. Entre l’arrivée ratée d’Odyssey et le développement de nouvelles lignes au départ de l’aéroport gardois, celui qui se définit comme « un homme de chiffres plus qu’un homme de mots » croit dur comme fer dans l’essor du site gardois dans les années à venir.
Le faux départ d’Odyssey
Le quinquagénaire a démarré son année 2025 sur les chapeaux de roues. Mais avec un couac.
« La jeune compagnie suisse Odyssey a annoncé 7 nouvelles lignes au départ de Nîmes en octobre dernier avec une commercialisation prévue dès le mois de décembre dernier », se souvient le dirigeant. Sur le papier, l’idée a tout pour être particulièrement attrayante.
« Les responsables de la compagnie sont venus nous voir avec pour objectif de proposer aux Gardois des lignes vers des destinations intéressantes à des prix toujours plus abordables », explique Jérôme Nolesini.
« Pour Odyssey, nous étions très contents de leur implantation ici avec ces 7 lignes. On l'est logiquement beaucoup moins avec la suspension de 6 d'entre elles. Mais, nous restons confiants car ils nous ont réaffirmé leur volonté forte, de se développer, à Nîmes et pas ailleurs en Occitanie ! »
Comme prévu, les commercialisations sont lancées avec des premiers prix n’excédant 60 euros pour un aller simple au départ de Nîmes. Mais très vite, l’enthousiasme des débuts laisse place à de premiers doutes au sein d’Edeis, gérant de l’aéroport au nom de Nîmes Agglo.
Hausse des Taxes
Initialement prévue pour le mois de novembre 2024, l’ouverture des ventes pour ces nouvelles liaisons aériennes est « quelque peu retardée et n’intervient que quelques jours avant les fêtes de fin d’année », explique cet ancien responsable marketing.
Une hausse de 10 % des taxes aéroportuaires votée au niveau national a changé la donne.
« L’arrivée d’Odyssey constitue un projet de développement majeur porté conjointement par l’agglomération et par les responsables de cette jeune compagnie. Mais aujourd’hui, celui-ci est au ralenti », complète Jérôme Nolesini.
« Ils justifient le retrait, la suspension de 6 des 7 lignes, par cette hausse de taxe de près de 5 euros sur un billet classique pour leur compagnie, couplée à des taux de remplissage jugés très insuffisants sur les lignes qui ne sont finalement pas conservées. »
Paris et Séville, en tête
En ce printemps 2025, le projet Odyssey a du plomb dans l’aile mais n’est pas enterré. « J’entends qu’ils ne prennent pas le risque économique de lancer 7 lignes en simultané, mais je suis déçu de voir ce projet mis à mal, sur l’aéroport que je dirige », estime, amer, Jérôme Nolesini.
Selon lui, pour 2025, la compagnie helvète assurera « la seule ligne maintenue et envisage d’en ouvrir d’autres dès l’été 2026 voire 2027 », assure, optimiste le quinquagénaire.
« Paris ? C'est déjà proposé par nos voisins de Montpellier vers Orly. Mais je rêve qu'un jour quelqu'un vienne me voir pour relancer une ligne entre Nîmes et Orly aussi. Mais il y a un risque économique évident. À ce jour, lancer une telle liaison est possible mais compliqué à concrétiser. »
Pour les prochaines années, ce spécialiste de la finance veut voir l’avenir avec optimisme. Natif de Paris (Île-de-France), il sait qu’il ne concurrencera jamais les sites aéroportuaires franciliens que sont Orly et Roissy.
Mais il ne manque pas d’idées pour développer la structure gardoise. À ce jour, Ryanair est la seule à utiliser régulièrement l’aéroport de Nîmes.
« Jusqu’en octobre 2023, nous proposions Édimbourg comme destination aux Gardois. C’est aujourd’hui stoppé. Mais, nous travaillons auprès de plusieurs compagnies pour lancer une ligne entre le Gard et Séville. C’est une volonté forte que nous avons et que nous espérons faire aboutir », expose Jérôme Nolesini.
« La liaison avec l'Ecosse est stoppée. Elle ne devrait pas être relancée tout de suite. Mais je travaille sur plusieurs autres destinations européennes majeures dont Séville et Vérone ; cette dernière est déjà jumelée avec Nîmes. On pourrait créer un pont aérien entre ces deux villes à fort potentiel culturel. »
Outre Séville, le dirigeant reconnaît que les idées de nouvelles lignes aériennes ne manquent pas.
« Des destinations comme Florence et Milan (Italie), Faro et Lisbonne (Sud du Portugal mais aussi la Finlande voire l’Écosse à nouveau mais uniquement en été », énumère le directeur. Autant d’idées qui constituent aujourd’hui autant de pistes de travail à concrétiser pour ce passionné d’aviation.
Comme déjà dit sur ce forum, ce n’est pas une surprise, c’est presque du suicide de faire des vols touristiques Corse-Nimes en dehors d’une compagnie low cost avec les tarifs Low Cost. L’annulation des autres lignes initialement prévue aurait du mettre la puce à l’oreille.
Rapson a écrit : ↑jeu. 15 mai 2025, 16:22
Comme déjà dit sur ce forum, ce n’est pas une surprise, c’est presque du suicide de faire des vols touristiques Corse-Nimes en dehors d’une compagnie low cost avec les tarifs Low Cost. L’annulation des autres lignes initialement prévue aurait du mettre la puce à l’oreille.
À Nîmes c’est Ryanair ou rien.
Tu ne sais pas de quoi tu parles malheureusement. Tu n'as aucune info.
Je ne suis malheureusement tres loin d’être le seul à dire depuis le début que c’était suicidaire autant à Nîmes que pour Tours.
Résultat? Aucune ligne se réalisera…
Rapson a écrit : ↑jeu. 15 mai 2025, 16:41
Je ne suis malheureusement tres loin d’être le seul à dire depuis le début que c’était suicidaire autant à Nîmes que pour Tours.
Résultat? Aucune ligne se réalisera…
C'est qui très loin d'être le seul ? Tu travailles à Nîmes ou Tours ? Tu connais les circonstances ? Si ce n'est pas le cas, commenter sans savoir te relègue au bar du quartier.
Tu sembles vexé ? C’est vrai que c’est ce genre de compagnie que tu prônes. Voir ce genre de compagnie tout annuler au dernier moment pendant que Ryanair ou transavia battent record sur record doit te mettre hors de toi mais c’est la réalité du transport aérien.
Rapson a écrit : ↑jeu. 15 mai 2025, 16:59
Tu sembles vexé ? C’est vrai que c’est ce genre de compagnie que tu prônes. Voir ce genre de compagnie tout annuler au dernier moment pendant que Ryanair ou transavia battent record sur record doit te mettre hors de toi mais c’est la réalité du transport aérien.
Je ne suis pas vexé. Je sais qu'il faut utiliser un peu plus son cerveau pour vraiment comprendre comment cette industrie fonctionne. Philip Morris bat aussi des records tu sais. Le profit financier ne dit rien.
En dehors des compagnies réseau vers les hubs, de leurs filiales loisirs, des low cost établies, il n'y a plus trop de place pour les autres compagnies.
Et le module régional n'est probablement pas le plus adapté pour proposer des tarifs bas pour attirer la clientèle avec une viabilité économique.
Il faudrait savoir ce qui s'est vraiment passé, mais les chances de succès étaient très faibles.
intheair a écrit : ↑jeu. 15 mai 2025, 21:44
En dehors des compagnies réseau vers les hubs, de leurs filiales loisirs, des low cost établies, il n'y a plus trop de place pour les autres compagnies.
Et le module régional n'est probablement pas le plus adapté pour proposer des tarifs bas pour attirer la clientèle avec une viabilité économique.
Il faudrait savoir ce qui s'est vraiment passé, mais les chances de succès étaient très faibles.
La structure capitalistique du transport aérien régional en Europe est indigente. Trop de petits opérateurs qui se battent pour des miettes entre eux pendant que les gros les regardent en mangeant du popcorn.
Les conditions actuelles du marché en Europe visent à les faire disparaitre pour favoriser les plus gros et les plus grandes villes au détriment de territoires entiers de l'Europe.
Même au Canada et aux États-Unis, ils ont été plus intelligents en préservant un secteur régional assez puissant. Les lignes subventionnées sont plus fréquentes, exception notable du cas norvégien en Europe qui est très spécifique.
L'arrivée d'aéronefs de moins de 50 sièges,. électriques, à hydrogène ou hybrides serait une belle occasion de réviser cela.
En attendant, on aura d'autres échecs comme L'Odyssey. Ce sont des entreprises qui n'ont malheureusement pas les moyens financiers de leurs ambitions. Le moindre petit aléa les force à mettre la clé sous la porte. On vient de le voir avec Nîmes et Tours.
C'est regrettable pour les territoires concernés, mais les syndicats mixtes de ces aéroports devraient plutôt réfléchir à savoir comment on en est arrivé là alors que la demande semble exister.
Si les risques financiers avaient été mieux couverts par les syndicats mixtes, on aurait sûrement toujours un opérateur aujourd'hui.
intheair a écrit : ↑jeu. 15 mai 2025, 21:44
En dehors des compagnies réseau vers les hubs, de leurs filiales loisirs, des low cost établies, il n'y a plus trop de place pour les autres compagnies.
Et le module régional n'est probablement pas le plus adapté pour proposer des tarifs bas pour attirer la clientèle avec une viabilité économique.
Il faudrait savoir ce qui s'est vraiment passé, mais les chances de succès étaient très faibles.
La structure capitalistique du transport aérien régional en Europe est indigente. Trop de petits opérateurs qui se battent pour des miettes entre eux pendant que les gros les regardent en mangeant du popcorn.
Les conditions actuelles du marché en Europe visent à les faire disparaitre pour favoriser les plus gros et les plus grandes villes au détriment de territoires entiers de l'Europe.
Même au Canada et aux États-Unis, ils ont été plus intelligents en préservant un secteur régional assez puissant. Les lignes subventionnées sont plus fréquentes, exception notable du cas norvégien en Europe qui est très spécifique.
L'arrivée d'aéronefs de moins de 50 sièges,. électriques, à hydrogène ou hybrides serait une belle occasion de réviser cela.
En attendant, on aura d'autres échecs comme L'Odyssey. Ce sont des entreprises qui n'ont malheureusement pas les moyens financiers de leurs ambitions. Le moindre petit aléa les force à mettre la clé sous la porte. On vient de le voir avec Nîmes et Tours.
C'est regrettable pour les territoires concernés, mais les syndicats mixtes de ces aéroports devraient plutôt réfléchir à savoir comment on en est arrivé là alors que la demande semble exister.
Si les risques financiers avaient été mieux couverts par les syndicats mixtes, on aurait sûrement toujours un opérateur aujourd'hui.
Verser des subventions à des start-up sans clients ni bilan, c’est comme offrir un billet de loto à quelqu’un qui n’a même pas de ticket. Si la demande existait vraiment, un investisseur sérieux aurait déjà fait le taf. Mais non, JR56 préfèrera jouer les mécènes de pacotille avec l'argent des autres et se lamenter par la suite du naufrage.
Électrique, hydrogène, hybride… Peu importe ! On peut repeindre un vieux 737 en vert fluo, ça ne lui donnera pas miraculeusement plus de passagers. C’est la densité de la demande qui fait décoller la rentabilité, pas la technologie “tendance”.
Vouloir maintenir à flot des aérodromes avec des avions de 50 places, c’est la définition parfaite de l’acharnement thérapeutique économique. Le secteur régional européen n’est pas indigent : il est pragmatique. Les investisseurs vont là où est l'argent, les passagers et des perspectives d’avenir. Toute autre illusion n’est qu’un spectacle d’amateurs auquel il serait temps est de mettre un terme.
lyonaf a écrit : ↑ven. 16 mai 2025, 06:59
Verser des subventions à des start-up sans clients ni bilan, c’est comme offrir un billet de loto à quelqu’un qui n’a même pas de ticket.
Tu devrais faire un tour à Station F à Paris. Si tu savais combien de milliards d'euros on donne chaque année à des entreprises de merde qui feront faillite dans l'année.
J'y ai vu une entreprise qui voulait faire le Uber de la livraison des snacks et fruits secs dans les entreprises. Des abrutis millionnaires ont cru un moment que ça valait le coup. L'entreprise n'a pas passé l'année.
Ces pépinières regorgent de fils et filles de, bien nés et bien diplômés qui passent leurs journées à dépenser l'argent des autres.
Vraiment, tu ne sais absolument pas de quoi tu parles.
Essayer de financer le transport aérien régional est un peu plus utile et vertueux selon moi que les dernière appli à la con d'un fils de bourge trop gâté.
Le problème est que l'argent ne va pas forcément là où il est le plus utile sans regulation publique. C'est bien pour cela que des industries comme le porno ou l'ultra fast fashion génèrent autant d'investissements et de cash.
lyonaf a écrit : ↑ven. 16 mai 2025, 06:59
Électrique, hydrogène, hybride… Peu importe ! On peut repeindre un vieux 737 en vert fluo, ça ne lui donnera pas miraculeusement plus de passagers. C’est la densité de la demande qui fait décoller la rentabilité, pas la technologie “tendance”.
Non vraiment, je commence à me dire que tu es bête en fait..« la densité de la demande ». C'est creux ça ne veut rien dire.
Connais-tu des notions comme un marché de niche par exemple. La densité ne signifie rien du tout. Et des volumes faibles ne suppriment pas l'existence de besoins individuels réels.
Ta logique promeut l'oppression de la majorité sur les minorités, le contraire de la démocratie en somme.
Ces territoires ne sont pas dominants sur le marché. Et pourtant je peux te présenter des milliers de personnes en chair et en os avec de vrais besoins.
Libre à toi de les laisser tomber. Ce n'est pas mon éthique personnelle. Mais vas-y continue de suivre les winners sans jamais ne rien faire de ta vie.
lyonaf a écrit : ↑ven. 16 mai 2025, 06:59
Vouloir maintenir à flot des aérodromes avec des avions de 50 places, c’est la définition parfaite de l’acharnement thérapeutique économique. Le secteur régional européen n’est pas indigent : il est pragmatique. Les investisseurs vont là où est l'argent, les passagers et des perspectives d’avenir. Toute autre illusion n’est qu’un spectacle d’amateurs auquel il serait temps est de mettre un terme.
Quelle violence et quel mépris pour les habitants des régions concernées. Tu as vraiment un fond pourri dans ta considération pour les êtres humains. « Acharnement thérapeutique ». Quelle saloperie cette expression charrie tant pour le domaine médical que pour les territoires concernés.
Va parler aux élus, aux entreprises et aux habitants de ces territoires. Je pense que tu termineras avec une bonne baffe dans ta tronche à tenir de tels propos.
Je travaille quotidiennement pour des territoires qui ne sont pas des grandes métropoles déjà gâtées par l'économie qui n'ont pas besoin de travailler et réfléchir pour attirer les investisseurs.
Ce que tu écris est la logique des fainéants et des suiveurs qui se contentent passivement de l'ordre établi sans jamais avoir de pensée critique.
JCR56 a écrit : ↑ven. 16 mai 2025, 05:39
Même au Canada et aux États-Unis, ils ont été plus intelligents en préservant un secteur régional assez puissant. Les lignes subventionnées sont plus fréquentes, exception notable du cas norvégien en Europe qui est très spécifique.
(...)
Si les risques financiers avaient été mieux couverts par les syndicats mixtes, on aurait sûrement toujours un opérateur aujourd'hui.
Peut être noter la différence de distance à parcourir entre les USA / Canada et l'Europe / France ?
En France vous êtes beaucoup plus proche d'un aeroport, à trafic important, meme après leur concentration.
De plus nous avons un reseau ferroviaire assez développé. Même si il reste des territoires éloignés, c'esr encore pire en Amérique du nord.
Sans oublier que la France et l'Europe peuvent se suffir à notre bonheur et que beaucoup de personnes preferent la voiture pour partir en vacances et en sont très heureuses.
Nous sommes ici parce que nous aimons l'aviation et voyager en avion, mais il en faut pour tous les goûts.
La semaine prochaine je parts en vacances en train et je m'attends à ce qu'elles soient réussies (selon la météo mais facteur non maîtrisable).
Ce n'est pas aux syndicats mixtes, in fine nos impôts, de financer des lignes aériennes avec un avenir incertain.
Le Tourangeau peut facilement aller à Nantes ou Orly pour bénéficier d'un large choix de desserte aérienne.
Vous passez beaucoup de temps à vous enflammer pour défendre des causes avec la ferveur d’un croisé en mission divine, mais il faudrait penser à rallumer votre radar à lucidité. Votre long prêche dégoulinant de vertu n’est qu’un mélange mal dosé d’indignation de salon et de clichés recyclés sur la "justice territoriale" et la "vertu de l’échec subventionné".
Vous confondez compassion et mauvaise allocation de ressources. Ce n’est pas parce qu’un besoin est réel qu’il justifie une solution économiquement absurde. On ne construit pas une autoroute à huit voies pour desservir un hameau de 37 âmes sous prétexte qu’ils existent "en chair et en os". Ce n’est pas de l’oppression, c’est de la rationalité budgétaire. Si vous voulez subventionner le vide, libre à toi d’ouvrir un chèque personnel mais l’argent public mérite mieux que votre angélisme dépensier.
Et votre couplet larmoyant sur Station F ? Merci pour l’anecdote, mais l’existence de start-up débiles ne justifie pas de financer d’autres projets débiles ailleurs. Argumenter que "puisqu’on gaspille ici, on peut gaspiller là-bas aussi" relève d’un raisonnement d’une finesse digne d’un buffet flunch. Quant à votre mépris snobinard pour les entrepreneurs urbains, c’est amusant venant de quelqu’un qui prétend défendre la dignité humaine : elle s’arrête où les baskets coûtent plus de 100€ ?
Vous parlez de "marchés de niche" comme si c’était le mot magique qui transforme un tonneau percé en coffre à trésor. Et en termes de densité de la demande, je comprends que ça vous échappe : c’est un concept qui suppose un minimum de lucidité sur les comportements collectifs, pas un rêve éveillé sur la revanche des territoires.
Et votre menace indirecte de baffe ? Charmant Cela en dit long sur vous. Voilà donc votre "éthique personnelle" : balancer des tartes aux visages de ceux qui osent questionner votre dogme du "territoire à tout prix". En fait, vous illustrez parfaitement ce que vous dénoncez : vous n’avez pas une pensée critique, vous avez une pensée dogmatique. Vous défendez l’échec comme une vertu et l’immobilisme comme une stratégie.
Moi je préfère les faits. La viabilité. La rigueur. Pas les totems moraux qu’on agite pour justifier des fiascos coûteux et évitables.
Mais continuez de rêver à un monde où chaque hangar transformé en aérogare deviendra un pôle d’avenir. Pendant ce temps, certains essaient d’agir avec discernement.