Aéroport de Biarritz Parme
Re: Aéroport de Biarritz Parme
Easyjet prolonge cet hiver BIQ-LYS tous les vendredis et dimanches en concurrence face à Air France.
Re: Aéroport de Biarritz Parme
Easyjet commencera plus tôt la desserte BIQ-NCE en 2026 avec 2 vols par semaine à partir du 3 mars.
Re: Aéroport de Biarritz Parme
Sur le site de Transavia, la ligne vers RAK à l'air d'être passée en 1/7, au lieu du 2/7 initialement disponible. Le vol du samedi a disparu.
Re: Aéroport de Biarritz Parme
L'A20N du gouvernement ivoirien vient de se poser à Biarritz en provenance de NCE et prévoit de repartir vers 16h sur LBG. Ce matin, un E190 lui aussi en provenance de NCE s'est posé À BIQ avant de repartir vers BCN.
Re: Aéroport de Biarritz Parme
Transavia a remis en vente le vol du samedi. La ligne sera bien opérée en 2/7 du 21 octobre 2025 au 28 mars 2026.
Re: Aéroport de Biarritz Parme
Transavia ajoute 2 night stops supplémentaires à cet hiver 25-26 avec des départs depuis Biarritz à 06h45 les vendredis et samedis.
L’hiver dernier pas de départs à 06h45 le vendredi et aucun vol pour ORY le samedi .
Source: site Transavia
L’hiver dernier pas de départs à 06h45 le vendredi et aucun vol pour ORY le samedi .
Source: site Transavia
Re: Aéroport de Biarritz Parme
Apparemment les night stop seraient en a320neo à partir de cette hiver
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xavierprovence
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Re: Aéroport de Biarritz Parme
Transavia prolonge Marrakech en 2/7
Re: Aéroport de Biarritz Parme
L’aéroport de Biarritz-Pays Basque poursuit son ascension et annonce de bonnes nouvelles pour 2026
L’année 2025 sera un bon cru pour l’aéroport de Biarritz-Pays Basque. À la sortie de l’été, il affiche une nouvelle progression du nombre de passagers sur un an et un résultat financier bénéficiaire pour la 3ème année consécutive. Des bonnes nouvelles sont déjà annoncées pour 2026.
Quoi de plus réjouissant pour le président d’un aéroport que de voir son infrastructure s’envoler ? Le patron de celui de Biarritz-Pays Basque, Patrick Chasseriaud a de quoi afficher un large sourire cette année. Au sortir de la saison estivale, quasiment tous les voyants de la structure sont au vert. Le nombre de passagers a augmenté de 2,6 % sur un an, propulsé notamment par le trafic international (+16,4%) et devrait atteindre les 935.000 passagers (760.000 enregistrés fin septembre) au 31 décembre 2025. Le nombre de destinations desservies atteint son plus haut niveau (24 en été) et pour la troisième année consécutive, l’aéroport réalise des bénéfices. Deux compagnies viennent même déjà d’annoncer une extension à l’année de deux liaisons qui ouvrent tout juste cet hiver.
Les Biarritz-Marrakech, qui débutent leurs rotations le 21 octobre prochain, à raison de deux vols hebdomadaires (mercredi et samedi) sont d’ores et déjà une réussite aux yeux de Transavia, la compagnie exploitante. Celle-ci a décidé de prolonger l’aventure au-delà de la période expérimentale initialement fixée jusqu’en mars. Dès le mois d’avril, elle va exploiter deux vols par semaine les jeudis et dimanches. La réussite de la destination marocaine symbolise la forte augmentation du trafic international sur l’aéroport biarrot. Il est en hausse de 16,4% sur un an, avec 319.000 passagers enregistrés fin septembre, grâce notamment à l’ouverture d’une liaison avec Amsterdam, l’un des plus grands aéroports européens, plateforme (hub) de transit vers des destinations du monde entier. Les rotations sont pour l’heure limitées à deux par semaine d’avril à juin et en septembre et octobre, et une par jour en juillet-août. Mais Patrick Chasseriaud espère une bonne nouvelle pour 2026 avec l’extension de cette desserte de la part de KLM.
Ces très bons résultats compensent la baisse continue de passagers sur les vols nationaux depuis le Covid. Si les nouvelles destinations corses de Bastia et Figari ont bien fonctionné cet été, le trafic national est globalement en baisse de 5,4% sur un an (441.000 passagers). Les vols avec Paris-Orly, en particulier, continuent de souffrir. La liaison avec le sud de Paris a perdu 230.000 passagers depuis 5 ans. Pour le président de l’aéroport Biarritz-Pays Basque, les explications sont multiples : désaffection des Parisiens qui prennent moins l’avion pour venir au Pays Basque, économies réalisées par les entreprises qui ont développé le télétravail et la visioconférence, concurrence du train avec l’arrivée de la LGV à Bordeaux, déplacement de la correspondance avec les Antilles sur l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle….
Le Covid a marqué un véritable tournant. Avant la pandémie, l’aéroport basque avait battu son record de fréquentation avec plus de 1,2 millions de passagers. Mais en 2020, la fréquentation a chuté à 320.000 personnes. Dans les années qui ont suivi, l’aéroport a heureusement pu compter sur les collectivités propriétaires (Département des Pyrénées-Atlantiques, Conseil Régional de Nouvelle Aquitaine et Communauté d’Agglomération Pays Basque) sans lesquels «l’aéroport aurait disparu, y a pas à tortiller », reconnait Patrick Chasseriaud. Ce n’est désormais plus le cas. Pour la troisième année consécutive, l’aéroport de Biarritz fait des bénéfices.
Pour en arriver là, il a fallu commencer par réduire la masse salariale, en même temps que le trafic s’est effondré. Aujourd’hui, l’aéroport de Biarritz-Pays Basque emploie 42 CDI et 17 saisonniers, contre 70 employés annuels et 17 CDD avant Covid. Il a également accru les recettes externes, en particulier les locations de terrains en bordure de pistes. Il a notamment récupéré un hangar de 10.000m2 occupé depuis 70 ans par Dassault pour un loyer extrêmement bas. Il y accueille désormais, à des prix réactualisés, des jets privés en parking notamment.
D’ici 2027, le service intervention d’Enedis, délogé de ses locaux de la Butte aux Cailles à Anglet, va s’installer sur une surface de 1000M2, sur l’aile gauche du bâtiment. Les travaux préalables, d’un montant de 2 millions d’euros, vont débuter en janvier 2026. Aujourd’hui, les loyers perçus par l’aéroport s’élèvent à environ 1 million d’euros, soit 5% de son budget. Il a également inauguré de nouveaux parkings, dont une partie est recouverte de panneaux photovoltaïques et s’apprête à en équiper également le parking situé à l’entrée au niveau de l’aviation d’affaire. Ils doivent lui permettre à terme d’assurer la production d’électricité à hauteur de 45% de sa consommation.
Les bénéfices dégagés lui permettent de s’autofinancer et « d’avoir une réserve financière pour pouvoir développer les connectivités », se réjouit Patrick Chasseriaud. En effet, les aéroports sont désormais contraints de payer les compagnies à bas coût pour qu’elles envisagent d’ouvrir des lignes à des tarifs concurrentiels. L’infrastructure basque, pour éviter les déboires, a également revu sa stratégie. Elle négocie désormais des contrats sur 5 ans, au lieu de 3, pour pérenniser et sécuriser les destinations.
Si l’aéroport de Biarritz-Pays Basque retrouve peu à peu une vitesse de croisière, il a encore une large marge de progression. Le souhait de sa direction est désormais de développer le trafic sur la période hivernale où seulement 6 destinations sont assurées à ce jour. Elle aimerait également, sans succès jusqu’à présent, ouvrir des liaisons avec le Portugal (Lisbonne, Porto), certaine de son succès en raison de la forte diaspora lusitanienne vivant au Pays Basque, et avec Rome. Pour autant, Patrick Chasseriaud ne se fait pas d’illusions, persuadé de ne jamais retrouver l’affluence record d’avant Covid.
Source: France Bleu
L’année 2025 sera un bon cru pour l’aéroport de Biarritz-Pays Basque. À la sortie de l’été, il affiche une nouvelle progression du nombre de passagers sur un an et un résultat financier bénéficiaire pour la 3ème année consécutive. Des bonnes nouvelles sont déjà annoncées pour 2026.
Quoi de plus réjouissant pour le président d’un aéroport que de voir son infrastructure s’envoler ? Le patron de celui de Biarritz-Pays Basque, Patrick Chasseriaud a de quoi afficher un large sourire cette année. Au sortir de la saison estivale, quasiment tous les voyants de la structure sont au vert. Le nombre de passagers a augmenté de 2,6 % sur un an, propulsé notamment par le trafic international (+16,4%) et devrait atteindre les 935.000 passagers (760.000 enregistrés fin septembre) au 31 décembre 2025. Le nombre de destinations desservies atteint son plus haut niveau (24 en été) et pour la troisième année consécutive, l’aéroport réalise des bénéfices. Deux compagnies viennent même déjà d’annoncer une extension à l’année de deux liaisons qui ouvrent tout juste cet hiver.
Les Biarritz-Marrakech, qui débutent leurs rotations le 21 octobre prochain, à raison de deux vols hebdomadaires (mercredi et samedi) sont d’ores et déjà une réussite aux yeux de Transavia, la compagnie exploitante. Celle-ci a décidé de prolonger l’aventure au-delà de la période expérimentale initialement fixée jusqu’en mars. Dès le mois d’avril, elle va exploiter deux vols par semaine les jeudis et dimanches. La réussite de la destination marocaine symbolise la forte augmentation du trafic international sur l’aéroport biarrot. Il est en hausse de 16,4% sur un an, avec 319.000 passagers enregistrés fin septembre, grâce notamment à l’ouverture d’une liaison avec Amsterdam, l’un des plus grands aéroports européens, plateforme (hub) de transit vers des destinations du monde entier. Les rotations sont pour l’heure limitées à deux par semaine d’avril à juin et en septembre et octobre, et une par jour en juillet-août. Mais Patrick Chasseriaud espère une bonne nouvelle pour 2026 avec l’extension de cette desserte de la part de KLM.
Ces très bons résultats compensent la baisse continue de passagers sur les vols nationaux depuis le Covid. Si les nouvelles destinations corses de Bastia et Figari ont bien fonctionné cet été, le trafic national est globalement en baisse de 5,4% sur un an (441.000 passagers). Les vols avec Paris-Orly, en particulier, continuent de souffrir. La liaison avec le sud de Paris a perdu 230.000 passagers depuis 5 ans. Pour le président de l’aéroport Biarritz-Pays Basque, les explications sont multiples : désaffection des Parisiens qui prennent moins l’avion pour venir au Pays Basque, économies réalisées par les entreprises qui ont développé le télétravail et la visioconférence, concurrence du train avec l’arrivée de la LGV à Bordeaux, déplacement de la correspondance avec les Antilles sur l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle….
Le Covid a marqué un véritable tournant. Avant la pandémie, l’aéroport basque avait battu son record de fréquentation avec plus de 1,2 millions de passagers. Mais en 2020, la fréquentation a chuté à 320.000 personnes. Dans les années qui ont suivi, l’aéroport a heureusement pu compter sur les collectivités propriétaires (Département des Pyrénées-Atlantiques, Conseil Régional de Nouvelle Aquitaine et Communauté d’Agglomération Pays Basque) sans lesquels «l’aéroport aurait disparu, y a pas à tortiller », reconnait Patrick Chasseriaud. Ce n’est désormais plus le cas. Pour la troisième année consécutive, l’aéroport de Biarritz fait des bénéfices.
Pour en arriver là, il a fallu commencer par réduire la masse salariale, en même temps que le trafic s’est effondré. Aujourd’hui, l’aéroport de Biarritz-Pays Basque emploie 42 CDI et 17 saisonniers, contre 70 employés annuels et 17 CDD avant Covid. Il a également accru les recettes externes, en particulier les locations de terrains en bordure de pistes. Il a notamment récupéré un hangar de 10.000m2 occupé depuis 70 ans par Dassault pour un loyer extrêmement bas. Il y accueille désormais, à des prix réactualisés, des jets privés en parking notamment.
D’ici 2027, le service intervention d’Enedis, délogé de ses locaux de la Butte aux Cailles à Anglet, va s’installer sur une surface de 1000M2, sur l’aile gauche du bâtiment. Les travaux préalables, d’un montant de 2 millions d’euros, vont débuter en janvier 2026. Aujourd’hui, les loyers perçus par l’aéroport s’élèvent à environ 1 million d’euros, soit 5% de son budget. Il a également inauguré de nouveaux parkings, dont une partie est recouverte de panneaux photovoltaïques et s’apprête à en équiper également le parking situé à l’entrée au niveau de l’aviation d’affaire. Ils doivent lui permettre à terme d’assurer la production d’électricité à hauteur de 45% de sa consommation.
Les bénéfices dégagés lui permettent de s’autofinancer et « d’avoir une réserve financière pour pouvoir développer les connectivités », se réjouit Patrick Chasseriaud. En effet, les aéroports sont désormais contraints de payer les compagnies à bas coût pour qu’elles envisagent d’ouvrir des lignes à des tarifs concurrentiels. L’infrastructure basque, pour éviter les déboires, a également revu sa stratégie. Elle négocie désormais des contrats sur 5 ans, au lieu de 3, pour pérenniser et sécuriser les destinations.
Si l’aéroport de Biarritz-Pays Basque retrouve peu à peu une vitesse de croisière, il a encore une large marge de progression. Le souhait de sa direction est désormais de développer le trafic sur la période hivernale où seulement 6 destinations sont assurées à ce jour. Elle aimerait également, sans succès jusqu’à présent, ouvrir des liaisons avec le Portugal (Lisbonne, Porto), certaine de son succès en raison de la forte diaspora lusitanienne vivant au Pays Basque, et avec Rome. Pour autant, Patrick Chasseriaud ne se fait pas d’illusions, persuadé de ne jamais retrouver l’affluence record d’avant Covid.
Source: France Bleu