Low-Cost & Tourisme de Masse
Low-Cost & Tourisme de Masse
Quelques articles pour le duo de boomers Gosselies & sxbrf :
Have Ryanair, EasyJet and cruise ships ruined Europe?
https://www.afr.com/life-and-luxury/art ... 827-h14kgg.
Mass Tourism and Air Transport, an Inevitable Relationship: The Case of Canary Islands
https://pdfs.semanticscholar.org/81bc/a ... 1468ea.pdf
Le lourd bilan climatique du low cost aérien
https://www.pourleco.com/environnement/ ... ost-aerien
Have Ryanair, EasyJet and cruise ships ruined Europe?
https://www.afr.com/life-and-luxury/art ... 827-h14kgg.
Mass Tourism and Air Transport, an Inevitable Relationship: The Case of Canary Islands
https://pdfs.semanticscholar.org/81bc/a ... 1468ea.pdf
Le lourd bilan climatique du low cost aérien
https://www.pourleco.com/environnement/ ... ost-aerien
Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
Évitons les raccourcis hâtifs et autres quolibets, Clm... Te percois-tu réellement comme détenteur de l'unique vérité pour qualifier tes contradicteurs de boomers ? Quel recul as-tu de plus qu'eux ?
Vos échanges seront d'autant plus passionnants qu'ils seront respectueux. Et être boomer n'est pas un défaut, c'est un gage d'expérience !
Accessoirement, le LC doit, c'est indéniable, se réinventer mais il faut admettre qu'il contribue depuis de nombreuses années au désenclavement de nombreux territoires et que ces liaisons n'ont été volées à personne, sinon à ceux qui les ont laissées partir ! Pour te citer un exemple que je connais : où en serait aujourd'hui CFR si V7 n'était pas venu ? Penses-tu sincèrement qu'AF y opérait des transversales ? Soyons sérieux !
Et quel serait le poids économique de l'Espagne, du Portugal, de la Grèce et des pays du Maghreb sans l'apport des touristes via les LC ?
Ne jetons pas "le bébé avec l'eau bain" Les LC ont apporté beaucoup, les majors un peu moins...
Les enjeux écologiques et sociétaux méritent d'être pris en compte, mais gardons nous de sombrer dans un wokisme stérile voire dangereux !!
Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
Nul besoin d'avoir un âge précis pour avoir une mentalité de boomer. C'est ton comportement de consommateur qui est nuisible à la société et à la planète et probablement plus que la moyenne. On a tous un impact. Il ne s'agit pas d'être exemplaire, encore moins orthodoxe. Juste de faire un minimum, d'avoir un minimum conscience de ses impacts et d'éviter d'en rajouter.
Tu te barres à Milan sur un coup de tête juste parce que le billet est si peu cher que voir une expo pendant une journée n'est plus un problème. C'est un comportement de boomer qui se fout royalement de la pollution qu'il génère et c'est très égoïste de ta part.
Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
Le low-cost a aussi été salutaire dans l'industrie du transport aérien. Il a permis de briser des monopoles et de raisonner des compagnies aériennes dont les coûts n'étaient pas maîtrisés.PhilP14 a écrit : ↑jeu. 18 nov. 2021, 19:51Évitons les raccourcis hâtifs et autres quolibets, Clm... Te percois-tu réellement comme détenteur de l'unique vérité pour qualifier tes contradicteurs de boomers ? Quel recul as-tu de plus qu'eux ?
Vos échanges seront d'autant plus passionnants qu'ils seront respectueux. Et être boomer n'est pas un défaut, c'est un gage d'expérience !
Accessoirement, le LC doit, c'est indéniable, se réinventer mais il faut admettre qu'il contribue depuis de nombreuses années au désenclavement de nombreux territoires et que ces liaisons n'ont été volées à personne, sinon à ceux qui les ont laissées partir ! Pour te citer un exemple que je connais : où en serait aujourd'hui CFR si V7 n'était pas venu ? Penses-tu sincèrement qu'AF y opérait des transversales ? Soyons sérieux !
Et quel serait le poids économique de l'Espagne, du Portugal, de la Grèce et des pays du Maghreb sans l'apport des touristes via les LC ?
Ne jetons pas "le bébé avec l'eau bain" Les LC ont apporté beaucoup, les majors un peu moins...
Les enjeux écologiques et sociétaux méritent d'être pris en compte, mais gardons nous de sombrer dans un wokisme stérile voire dangereux !!
Et comme je l'ai écrit plusieurs fois, il y'a de franches réussites intéressantes. C'est dingue de ne pas pouvoir accepter la critique du saint modèle low-cost. On sent vraiment le côté quasi religieux chez certains forumeurs autour d'un segment de marché qui n'est pas exempt de tout reproche.
Air France n'est pas un exemple parfait bien au contraire. Quand elle était en situation de quasi monopole, elle a ignoré des pans entiers du territoire.
Ce n'est pas parce que je critique certaines dérives qu'il faut que je sois obligatoirement dans un autre camp. C'est binaire comme approche.
Mais je ne me voile pas la face sur les effets d'une dérégulation totale du transport aérien et sur les effets de bords de l'ultra low-cost sur tous les compétiteurs, les aéroports et les territoires.
En moyenne, les villes de taille intermédiaire, moins de 500 000 habitants, ont perdu en connectivité. Ce qui n'empêche pas ici et là des situations inverses. Mais j'ai suffisamment listé de villes et plusieurs fois pour ne pas me mettre des œillères sur l'effet d'assèchement, ou l'effet tunnel pour reprendre un concept cher à la géographie, des stratégies low-cost.
Et c'est propre au low-cost mais pas spécifique au transport aérien. Le schéma logique est très simple.
1. Les stratégies de bas coûts ont besoin de volume pour être rentables.
2. Pour faire du volume, il faut pouvoir toucher une large base de clients.
3. Pour toucher une large base, il fait élargir son aire de chalandise.
4. En élargissant son aire de chalandise on massifie et centralise les flux en un point.
5. En massifiant à un endroit on déshabille les autres lieux.
Dans le low-cost les villes petites et moyennes sont généralement perdantes.
Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
Alors, je vous rassure tout de suite : les vols que je compte prendre sont programmés depuis des mois, et ils décolleront de toute façon, que je sois à bord ou pas - comme des milliers d'autres vols le font chaque jour.Clm a écrit : ↑ven. 19 nov. 2021, 11:11 Tu te barres à Milan sur un coup de tête juste parce que le billet est si peu cher que voir une expo pendant une journée n'est plus un problème. C'est un comportement de boomer qui se fout royalement de la pollution qu'il génère et c'est très égoïste de ta part.
Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
+1 case au bingo du dédouanement : "non mais de toute manière le truc polluerait toujours sans moi".Gosselies a écrit : ↑ven. 19 nov. 2021, 11:42Alors, je vous rassure tout de suite : les vols que je compte prendre sont programmés depuis des mois, et ils décolleront de toute façon, que je sois à bord ou pas - comme des milliers d'autres vols le font chaque jour.Clm a écrit : ↑ven. 19 nov. 2021, 11:11 Tu te barres à Milan sur un coup de tête juste parce que le billet est si peu cher que voir une expo pendant une journée n'est plus un problème. C'est un comportement de boomer qui se fout royalement de la pollution qu'il génère et c'est très égoïste de ta part.
Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
C'est faux. Les compagnies aériennes à bas coût ont fait exploser le marché. Le gâteau s'est considérablement agrandi et les territoires et aéroports qui ont perdu en trafic ou en connectivité par rapport à l'époque d'avant (celle du temps des avions régionaux que tu idéalises) sont extrêmement minoritaires.Clm a écrit : ↑ven. 19 nov. 2021, 11:18Et c'est propre au low-cost mais pas spécifique au transport aérien. Le schéma logique est très simple.
1. Les stratégies de bas coûts ont besoin de volume pour être rentables.
2. Pour faire du volume, il faut pouvoir toucher une large base de clients.
3. Pour toucher une large base, il fait élargir son aire de chalandise.
4. En élargissant son aire de chalandise on massifie et centralise les flux en un point.
5. En massifiant à un endroit on déshabille les autres lieux.
Dans le low-cost les villes petites et moyennes sont généralement perdantes.
Pour faire du volume, les compagnies à bas coût cherchent à multiplier les lignes et à défricher encore et toujours de nouveaux marchés. Ce concept est à l'inverse de ce que tu indiques. Les compagnies à bas coût desservent beaucoup plus d'aéroports et de territoires que les compagnies de réseau ou les compagnies régionales. Le nombre de lignes, la densité et le nombre d'aéroports desservis en Europe par Ryanair ou easyJet sont sans commune mesure avec ce que propose Air France ou British Airways. Le principe de massification c'est le hub des compagnies de réseau, pas le point-à-point des compagnies à bas coût qui, en plus, desservent tout un tas de ligne avec des faibles fréquences (ce qui est à l'inverse de ta théorie de massification et de centralisation sur un nombre limité de grands aéroports et de grosses lignes).
Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
Je n'ai aucun besoin de me "dédouaner" : je prends un vol et même plusieurs, le même jour si ça me chante, ayant acheté mes billets et muni des documents nécessaires, et je n'ai absolument pas à m'excuser ni à culpabiliser.
Si vous préférez rester chez vous, c'est votre droit le plus strict et personne ne vous en empêche; de votre côté, f..tez la paix aux gens qui sont un peu moins casaniers et particulièrement à ceux qui aiment l'aviation - j'imagine qu'il y en a pas mal sur ce forum.
Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
Non tu te trompes. Le trafic a explosé, pas la connectivité. Le volume ne traduit en rien la diversité des destinations et leur accessibilité dans le temps.Sebo a écrit : ↑ven. 19 nov. 2021, 15:36C'est faux. Les compagnies aériennes à bas coût ont fait exploser le marché. Le gâteau s'est considérablement agrandi et les territoires et aéroports qui ont perdu en trafic ou en connectivité par rapport à l'époque d'avant (celle du temps des avions régionaux que tu idéalises) sont extrêmement minoritaires.Clm a écrit : ↑ven. 19 nov. 2021, 11:18Et c'est propre au low-cost mais pas spécifique au transport aérien. Le schéma logique est très simple.
1. Les stratégies de bas coûts ont besoin de volume pour être rentables.
2. Pour faire du volume, il faut pouvoir toucher une large base de clients.
3. Pour toucher une large base, il fait élargir son aire de chalandise.
4. En élargissant son aire de chalandise on massifie et centralise les flux en un point.
5. En massifiant à un endroit on déshabille les autres lieux.
Dans le low-cost les villes petites et moyennes sont généralement perdantes.
Pour faire du volume, les compagnies à bas coût cherchent à multiplier les lignes et à défricher encore et toujours de nouveaux marchés. Ce concept est à l'inverse de ce que tu indiques. Les compagnies à bas coût desservent beaucoup plus d'aéroports et de territoires que les compagnies de réseau ou les compagnies régionales. Le nombre de lignes, la densité et le nombre d'aéroports desservis en Europe par Ryanair ou easyJet sont sans commune mesure avec ce que propose Air France ou British Airways. Le principe de massification c'est le hub des compagnies de réseau, pas le point-à-point des compagnies à bas coût qui, en plus, desservent tout un tas de ligne avec des faibles fréquences (ce qui est à l'inverse de ta théorie de massification et de centralisation sur un nombre limité de grands aéroports et de grosses lignes).
Les destinations ouvertes en point à point sont presque toujours les mêmes. En France, le classique c'est la Corse ou Porto par exemple. Donc le passager peut effectivement aller plus facilement vers une sélection de destinations précises sous réserve :
1. De contraindre son emploi du temps pour coller aux quelques jours de desserte.
2. D'aller toujours au même endroit, et idéalement au soleil.
Pour tout le reste des possibilités de déplacements il faut rejoindre la grande métropole située à 2h par la route. Ce n'était pas le cas avant avec les hubs régionaux, même si les prix étaient plus élevés. Les possibilités de rejoindre quelconque point du territoire étaient bien plus diversifiées qu'aujourd'hui.
Un habitant de Rennes, d'Angoulême, de Limoges, de Clermont-Ferrand pouvait décider d'aller le mardi à Francfort ou Nice sans se soucier une seconde de savoir si le vol circulait ce jour-là.
Aujourd'hui, il prend sa bagnole pour aller à Nantes, Bordeaux et Lyon s'il veut être sûr d'avoir une fréquence suffisante ou même tout simplement pour être capable de faire le voyage.
Modifié en dernier par Clm le ven. 19 nov. 2021, 18:10, modifié 2 fois.
Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
Comme si il fallait opposer conscience environnementale et intérêt pour l'aviation. C'est justement parce que j'aime particulièrement ce secteur que je pense à son avenir et aux dérives qui pourraient menacer son existence. La croissance à tout va et le tourisme de masse sont deux totems qui sont sur le point de voler en éclat et vous faites semblant de regarder ailleurs pour préserver votre petit confort individuel.Gosselies a écrit : ↑ven. 19 nov. 2021, 16:50Je n'ai aucun besoin de me "dédouaner" : je prends un vol et même plusieurs, le même jour si ça me chante, ayant acheté mes billets et muni des documents nécessaires, et je n'ai absolument pas à m'excuser ni à culpabiliser.
Si vous préférez rester chez vous, c'est votre droit le plus strict et personne ne vous en empêche; de votre côté, f..tez la paix aux gens qui sont un peu moins casaniers et particulièrement à ceux qui aiment l'aviation - j'imagine qu'il y en a pas mal sur ce forum.
Si vous ne vous vous régulez pas vous-mêmes, le gouvernement le fera à votre place et ne fera pas dans la dentelle de chaque situation individuelle.
Et les "documents nécessaires" n'ont rien à voir avec le sujet, il y a tout un monde entre le citoyen et le droit. Et tout ne doit pas forcément être codé de manière formelle. Mais si vous attendez que le droit s'en mêle vous y perdrez des plumes croyez-moi.
Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
Non je ne me trompe pas. L'immense majorité des aéroports et de la population bénéficient d'une meilleure connectivité aérienne maintenant qu'il y a 20 ou 30 ans. Que ce soit en matière de lignes, de concurrence, d'accès aux grandes plateformes de correspondance, de fréquence, de volume de sièges offerts et de prix. En matière de réseau tout s'est globalement amélioré : le point-à-point, l'accès aux hubs européens et même l'accès aux hubs transcontinentaux.
C'est faux. Archi-faux. Les compagnies à bas coûts exploitent des centaines de lignes au départ des aéroports français.
Quant aux plus petits aéroports, s'ils n'ont que des lignes vers la Corse ou Porto c'est peut-être parce que c'est là que les passagers de ces territoires veulent aller en priorité. Même si ça te dépasse.
Par ailleurs, si les Normands ou les Auvergnats veulent un accès direct à FRA ou à LHR et que le marché ne peut pas le supporter, ils n'ont qu'à établir une OSP ou équivalence avec LH et/ou BA. Je trouverais ça totalement légitime. Mais ce n'est pas parce qu'actuellement il n'y a pas de ligne entre CFR/LEH/CFE et FRA/LHR que tu peux dire avec catastrophisme que la connectivité des territoires français est moindre qu'il y a 20 ou 30 ans. Parce qu'à l'inverse il y a plusieurs aéroports français qui sont bien mieux relier à FRA et LHR maintenant que par le passé.
Les hubs régionaux ont existé une dizaine d'années tout au plus ! Ils n'ont jamais fonctionné et ne permettaient pas l'accès à l'Europe entière et encore moins au monde entier. C'est dingue de fantasmer autant sur feu le hub de CFE.Clm a écrit : ↑ven. 19 nov. 2021, 16:59Pour tout le reste des possibilités de déplacements il faut rejoindre la grande métropole située à 2h par la route. Ce n'était pas le cas avant avec les hubs régionaux, même si les prix étaient plus élevés. Les possibilités de rejoindre quelconque point du territoire étaient bien plus diversifiées qu'aujourd'hui.
Combien d'années cela a-t-il duré ? Durant combien d'années un passager partant de ANG a-t-il pu rejoindre FRA quotidiennement ? Vas-y dis-nous.
Que les autorités locales rennaises, angoumoisines, limougeaudes et clermontoises lancent des OSP sur LHR, AMS, FRA, MUC et/ou MAD. Ce n'est pas compliqué ! Et c'est beaucoup plus sain que de souhaiter que les autres aéroports perdent la connectivité qu'ils ont acquise ces dernières années.
Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
On a déjà plusieurs fois cette conversation :
1. Le marché du transport aérien a très fortement augmenté avec les progrès techniques, l'émergence des classes moyennes, le développement du tourisme de masse. C'est un fait indéniable et personne ne nie cette évidence.
2. @sebo : tu continues de me prêter quelconque nostalgie fantasmée des hubs régionaux. C'est faux, essaie de le rentrer dans le crâne une bonne fois pour toutes.
3. Les grandes villes régionales ont gagné du trafic et de la connectivité ; Bordeaux, Lyon, Nantes, Marseille, Toulouse. C'est vrai avec toutefois un effet de baisse de fréquence en changeant des modules de moins de 100 sièges à des modules de plus 150-180 sièges. La demande a bien progressé grâce à l'effet inductif des bas prix. Néanmoins, la fréquence n'est pas systématiquement maintenue. L'actualité récente du transfert de Hop! vers Transavia est assez claire à ce sujet. Une grande partie des lignes ouvertes sont des destinations héliotropiques également parce que, dans un marché totalement libéralisé, c'est là que la demande peut être suffisamment forte pour remplir un 320 au moins deux fois par semaine. Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de la demande ailleurs, simplement, les conditions actuelles ne permettent pas d'atteindre la rentabilité sans aide.
4. Ce n'est pas parce que le marché, dans les villes moyennes, est uniquement capable de faire suffisamment de volume pour remplir 150 sièges vers des destinations loisirs ou ethniques que toute la demande réside là-dedans. Caen a beaucoup de vols vers la Corse parce c'est le seul marché qui permet de remplir des avions de 150 sièges sans perdre d'argent. Pour autant beaucoup de personnes veulent aller ailleurs et ne disposent pas dans un rayon de moins de 90 min, de la connectivité directe ou indirecte. Par exemple, une grande partie de la demande interrégionale court-courrier est passée sur la voiture, avec un allongement des temps de parcours et de la fatigue supplémentaire, voire même des renoncements au voyage pour les personnes qui ne peuvent pas ou plus conduire. J'ai fait l'effort de faire des enquêtes, des sondages, de discuter avec des élus et des collectivités. On ne signe aucun contrat grâce à une ligne estivale vers Ajaccio ou deux vols vers Porto, Venise... On ne va pas voir sa grand-mère à Nice ou Cahors en passant par Tenerife.
5. Si tu connaissais un minimum le sujet tu saurais que les OSP sont un outil très insuffisant pour palier aux défaillances du marché.
1. Le marché du transport aérien a très fortement augmenté avec les progrès techniques, l'émergence des classes moyennes, le développement du tourisme de masse. C'est un fait indéniable et personne ne nie cette évidence.
2. @sebo : tu continues de me prêter quelconque nostalgie fantasmée des hubs régionaux. C'est faux, essaie de le rentrer dans le crâne une bonne fois pour toutes.
3. Les grandes villes régionales ont gagné du trafic et de la connectivité ; Bordeaux, Lyon, Nantes, Marseille, Toulouse. C'est vrai avec toutefois un effet de baisse de fréquence en changeant des modules de moins de 100 sièges à des modules de plus 150-180 sièges. La demande a bien progressé grâce à l'effet inductif des bas prix. Néanmoins, la fréquence n'est pas systématiquement maintenue. L'actualité récente du transfert de Hop! vers Transavia est assez claire à ce sujet. Une grande partie des lignes ouvertes sont des destinations héliotropiques également parce que, dans un marché totalement libéralisé, c'est là que la demande peut être suffisamment forte pour remplir un 320 au moins deux fois par semaine. Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de la demande ailleurs, simplement, les conditions actuelles ne permettent pas d'atteindre la rentabilité sans aide.
4. Ce n'est pas parce que le marché, dans les villes moyennes, est uniquement capable de faire suffisamment de volume pour remplir 150 sièges vers des destinations loisirs ou ethniques que toute la demande réside là-dedans. Caen a beaucoup de vols vers la Corse parce c'est le seul marché qui permet de remplir des avions de 150 sièges sans perdre d'argent. Pour autant beaucoup de personnes veulent aller ailleurs et ne disposent pas dans un rayon de moins de 90 min, de la connectivité directe ou indirecte. Par exemple, une grande partie de la demande interrégionale court-courrier est passée sur la voiture, avec un allongement des temps de parcours et de la fatigue supplémentaire, voire même des renoncements au voyage pour les personnes qui ne peuvent pas ou plus conduire. J'ai fait l'effort de faire des enquêtes, des sondages, de discuter avec des élus et des collectivités. On ne signe aucun contrat grâce à une ligne estivale vers Ajaccio ou deux vols vers Porto, Venise... On ne va pas voir sa grand-mère à Nice ou Cahors en passant par Tenerife.
5. Si tu connaissais un minimum le sujet tu saurais que les OSP sont un outil très insuffisant pour palier aux défaillances du marché.
Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
Le sujet est "low-cost et tourisme de masse" : il faut le voir à l'échelle européenne (au minimum) et non pas le nez sur le cas particulier d'un seul des vingt-sept pays de l'UE. D'autant plus qu'il s'agit d'un pays, la France, très en retard sur l'évolution générale de l'aviation européenne, particulièrement dans le domaine du low-cost.
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Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
Clm a écrit : ↑sam. 20 nov. 2021, 15:08
Caen a beaucoup de vols vers la Corse parce c'est le seul marché qui permet de remplir des avions de 150 sièges sans perdre d'argent. Pour autant beaucoup de personnes veulent aller ailleurs et ne disposent pas dans un rayon de moins de 90 min, de la connectivité directe ou indirecte. Par exemple, une grande partie de la demande interrégionale court-courrier est passée sur la voiture, avec un allongement des temps de parcours et de la fatigue supplémentaire, voire même des renoncements au voyage pour les personnes qui ne peuvent pas ou plus conduire. J'ai fait l'effort de faire des enquêtes, des sondages, de discuter avec des élus et des collectivités. On ne signe aucun contrat grâce à une ligne estivale vers Ajaccio ou deux vols vers Porto, Venise... On ne va pas voir sa grand-mère à Nice ou Cahors en passant par Tenerife.
Je crois que vous vous perdez tout seul dans votre raisonnement.
En prenant votre exemple de Caen, si je comprends bien ce que vous dites, vous déplorez le fait que beaucoup de personnes ne peuvent pas prendre l’avion de façon accessible sur des lignes non rentables nécessitant de petits modules au tarif moyen de 500€ l’aller retour pour aller par exemple à Cahors...
C’est bien ça ?
Et vous croyez que ça va désengorger le trafic routier et révolutionner les déplacements des Caennais?
Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
Et tu reviens sempiternellement sur le même sujet. Ta marotte en n'exagérant même pas c'est : "Le problème ce sont les compagnies à bas coûts qui permettent à des ploucs d'aller passer des vacances à Majorque ou des WE à Milan alors que l'enjeu c'est que les riches puissent quotidiennement relier Angoulême à Francfort".
Alors arrête de tout focaliser sur l'accessibilité aérienne d'Angoulême ou de Limoges en nous disant que c'était vachement mieux avant ! Si ces territoires ont besoin d'une meilleure accessibilité, que les pouvoirs publics s'en occupent, c'est parfaitement possible. Ne demande pas la fin des vols à bas coûts ou la réduction du réseau des aéroports des métropoles.
Non. Il n'y a jamais eu autant de fréquences et de sièges offerts entre ces aéroports et les grandes plateformes de correspondances européennes et extra-européennes.Clm a écrit : ↑sam. 20 nov. 2021, 15:083. Les grandes villes régionales ont gagné du trafic et de la connectivité ; Bordeaux, Lyon, Nantes, Marseille, Toulouse. C'est vrai avec toutefois un effet de baisse de fréquence en changeant des modules de moins de 100 sièges à des modules de plus 150-180 sièges.
Sauf qu'il est beaucoup plus facile de réformer les OSP ou leurs équivalents (afin de corriger les insuffisances du marché) que de vouloir revenir 25 ans en arrière comme tu le fais (en fustigeant les compagnies à bas coûts et les ploucs qui vont en vacances à Majorque et en WE en Milan).
Tu ne fais que ça, fustiger ce qui existe en regardant avec nostalgie dans le rétroviseur. Quant à l'environnement, pourquoi est-ce qu'on ne t'entend pas brocarder les vols longs courriers et le tourisme d'affaire ; bien plus émetteurs de gaz à effet de serre ? Parce que ta marotte c'est "le problème des compagnies à bas coûts qui permettent à des ploucs d'aller passer des vacances à Majorque et des WE à Milan alors que l'enjeu c'est que les riches puissent quotidiennement relier Angoulême à Francfort".
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Re: Low-Cost & Tourisme de Masse
Je réagit par rapport au titre.
Si vous voulez voir un sabordage de "l'image" que donne l'aviation, c'est sur l'île de la Réunion que ça se passe, où l'on pratique ici le plus insultant du tourisme "de masse", pourrir tous les lieux quasiment toute la matinée avec même pas 100.000 personnes par an pourtant sur environ 1000 kilomètres carré = la surface impactée de la Réunion: son Parc National en grande partie, plus des zones habitées en montagne et les lagons.
Le tourisme aérien est responsable de la quasi totalité des nuisances touristiques, en raison de l'entretien en ces lieux d'une pollution sonore généralisée, et intensive des rotations d'hélicoptères de "vol panoramique" (fréquence 10 à 15 par heure pendant plus de 4 heure d'affilée, sinon entre 3 et 7 par heure, tranche horaire, 6H à 12H voir 5H à 17H sur les lagons).
Mais pire encore. Le choix technique de l'aéronef associé à ce tourisme: je pense qu'on s'est fait refourguer des aéronefs "de merde" dont personne ne voudrait au dessus de sa tête: ils font plus de nuisances: des H130 que AIRBUS est bien content d'écouler en masse. On fait de plus en plus ces prestations avec des hélicoptères monoturbine Airbus H130T2 (ou très similaire, H120 ou H130), qui semblent à bas prix (ce sont des monoturbine, pour pourtant survoler les zones hostiles de montagne et les agglomérations). Ces aéronefs sont d'une conception particulièrement nocive: ces aéronefs font plus de nuisances à cause des multiples pales dans un rotor arrière caréné: un bruit de stuka en piqué avec certes beaucoup moins d'effet Doopler, mais plus prolongé et très similaire sur le plan spectral. Cette pollution sonore n'a pas été prise en compte dans les tests, car l’atmosphère est loin d'être standard, le pilotage est plutôt "de guerre" et la zone impactée n'est pas sous la trajectoire ou dans l'axe d'approche, mais sur les cotés. Cette sirène de rotor arrière ajoute beaucoup à la toxicité de la pollution sonore, par rapport aux hélicoptères classiques, s'entend de plus loin, bien plus longtemps.
À cela s'ajoute des lourdes vibrations qui font chuter des objets dans les armoires ou jouer de la serrure les portes, et pour lesquelles l'aiguille d'un sonomètre "pondéré" A ne daignera pas bouger, du 20Hz + harmoniques... impossible d'y échapper même en mettant 2 fois le prix d'une maison en isolation phonique car le sol , le sous sol transmet ces vibrations.
Pour les écouter, remplacez à la fin d'une adresse YOUTUBE la vidéo en cours par le nom de cette vidéo, non répertoriée, ce site n'accepte pas que je copie-colle le lien.
iDJTtJJDNAI
L'ambiance des lieux, où une catégorie de touristes déversent des nuisances que doivent subir tous les autres ("qui n'ont qu'à déménager ou aller ailleurs si on n'est pas content car "nous on travaille" nous répond le secteur aérien") est devenue toxique, agressive. En ces lieux, sous le bruit constant des hélicos (+ des avions et des ULM, mais essentiellement des hélicos de type H130) n'est plus possible que le tourisme de foire, les festivités bruyantes, ou la randonnée en groupes jacassant comme des oies en "se faisant une raison" de supporter cette pollution sonore comme si c'était normal.
Au final, une petite minorité d'exploitants touristiques a rendu notre ciel toxique, chassé des lieux tous ceux qui venaient pour écouter la nature, détruit dans l'oeuf les projets de villages de méditation, entreprises de permaculture, de gîte associés à un tourisme contemplatif et au calme et contact de la nature, en zone limitrophe ou dans le Parc National. Cet aspect négatif, sur le plan social et économique n'est pas vu comme une perte puisque les touristes affluent toujours à envahir les lieux et que les politiques veulent pratiquer pour eux aussi l'hélico. Le tourisme se vend alors sur le mode bruyant, canyonning-hurleur, groupes festifs et grandes manifestations sportives avec forte sono qui n'ont que faire du passage à la suite de 60 à 100 hélicoptères de tourisme: du tourisme "hurleur" et tapageur qui prend la nature comme un parc d'attraction et zone de tapage, cacadrome car on ne prend pas le temps de démouler à l'hôtel, et qui provoque beaucoup de dégâts au sol, même sans hélicos au dessus...
L'aviation devenue moyen de loisir "juste pour la vue" plutôt que moyen de transport, au service du tourisme de masse, c'est à La Réunion... et le lieu le plus impacté, le plus bruyant, le PARC NATIONAL DE LA RÉUNION où il y a encore bien plus de trafic que dans n'importe quel abord d'aéroport de l'île, car cette zone "de préservation du ressenti de quiétude, dans les cirques, pitons et rempart" concentre à elle seule quasiment toutes les trajectoires cumulant plus de 65.000 mouvements par an (probablement 100.000 ou plus car 65.000 c'est seulement sur 2 aéroports, pas les hélistations qui font encore plus de trafic... comparez avec le nombre de mouvements de l'aéroport de Toulouse.. c'est pas rien, et concentré sur 1000km carré)
La RÉUNION est l'endroit rêvé pour dégrader aux yeux de tous "l'image" des activités aéronautiques... On "chie" sur les gens, on ne respecte rien, et on adopte les pires choix techniques possible...
- Prestations courtes et ultra-courtes (15mn voire 8 minutes) multipliant les mouvements et manoeuvres répétitives
- Survol intensif des zones peuplées, et de sites où l'émergence acoustique est maximale (cirques de montagne habités)
- pratiques de course au volume pour casser les prix, à croire même que certaines prestations "phare" sont vendues à perte pour couler le voisin (dumping)
- choix techniques, le recours aux H130..
- Mépris des populations (BGTA dépourvue de moyens et de volonté, même pas informé des lois en vigueur ou avertis des opérations aéronautiques en cours, on "nous mène en bateau")
En fait, si on prenait le bateau à la place de l'avion, la planète s'en porterait mieux: mener les gens en bateau devrait être envisagé, sérieusement..
quoique qu'on le fait déjà, mais avec des bateaux bien trop gros, quand l'un deux débarque, c'est la cata.. à Marseille on n'en voit plus la mer.
Si vous voulez voir un sabordage de "l'image" que donne l'aviation, c'est sur l'île de la Réunion que ça se passe, où l'on pratique ici le plus insultant du tourisme "de masse", pourrir tous les lieux quasiment toute la matinée avec même pas 100.000 personnes par an pourtant sur environ 1000 kilomètres carré = la surface impactée de la Réunion: son Parc National en grande partie, plus des zones habitées en montagne et les lagons.
Le tourisme aérien est responsable de la quasi totalité des nuisances touristiques, en raison de l'entretien en ces lieux d'une pollution sonore généralisée, et intensive des rotations d'hélicoptères de "vol panoramique" (fréquence 10 à 15 par heure pendant plus de 4 heure d'affilée, sinon entre 3 et 7 par heure, tranche horaire, 6H à 12H voir 5H à 17H sur les lagons).
Mais pire encore. Le choix technique de l'aéronef associé à ce tourisme: je pense qu'on s'est fait refourguer des aéronefs "de merde" dont personne ne voudrait au dessus de sa tête: ils font plus de nuisances: des H130 que AIRBUS est bien content d'écouler en masse. On fait de plus en plus ces prestations avec des hélicoptères monoturbine Airbus H130T2 (ou très similaire, H120 ou H130), qui semblent à bas prix (ce sont des monoturbine, pour pourtant survoler les zones hostiles de montagne et les agglomérations). Ces aéronefs sont d'une conception particulièrement nocive: ces aéronefs font plus de nuisances à cause des multiples pales dans un rotor arrière caréné: un bruit de stuka en piqué avec certes beaucoup moins d'effet Doopler, mais plus prolongé et très similaire sur le plan spectral. Cette pollution sonore n'a pas été prise en compte dans les tests, car l’atmosphère est loin d'être standard, le pilotage est plutôt "de guerre" et la zone impactée n'est pas sous la trajectoire ou dans l'axe d'approche, mais sur les cotés. Cette sirène de rotor arrière ajoute beaucoup à la toxicité de la pollution sonore, par rapport aux hélicoptères classiques, s'entend de plus loin, bien plus longtemps.
À cela s'ajoute des lourdes vibrations qui font chuter des objets dans les armoires ou jouer de la serrure les portes, et pour lesquelles l'aiguille d'un sonomètre "pondéré" A ne daignera pas bouger, du 20Hz + harmoniques... impossible d'y échapper même en mettant 2 fois le prix d'une maison en isolation phonique car le sol , le sous sol transmet ces vibrations.
Pour les écouter, remplacez à la fin d'une adresse YOUTUBE la vidéo en cours par le nom de cette vidéo, non répertoriée, ce site n'accepte pas que je copie-colle le lien.
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L'ambiance des lieux, où une catégorie de touristes déversent des nuisances que doivent subir tous les autres ("qui n'ont qu'à déménager ou aller ailleurs si on n'est pas content car "nous on travaille" nous répond le secteur aérien") est devenue toxique, agressive. En ces lieux, sous le bruit constant des hélicos (+ des avions et des ULM, mais essentiellement des hélicos de type H130) n'est plus possible que le tourisme de foire, les festivités bruyantes, ou la randonnée en groupes jacassant comme des oies en "se faisant une raison" de supporter cette pollution sonore comme si c'était normal.
Au final, une petite minorité d'exploitants touristiques a rendu notre ciel toxique, chassé des lieux tous ceux qui venaient pour écouter la nature, détruit dans l'oeuf les projets de villages de méditation, entreprises de permaculture, de gîte associés à un tourisme contemplatif et au calme et contact de la nature, en zone limitrophe ou dans le Parc National. Cet aspect négatif, sur le plan social et économique n'est pas vu comme une perte puisque les touristes affluent toujours à envahir les lieux et que les politiques veulent pratiquer pour eux aussi l'hélico. Le tourisme se vend alors sur le mode bruyant, canyonning-hurleur, groupes festifs et grandes manifestations sportives avec forte sono qui n'ont que faire du passage à la suite de 60 à 100 hélicoptères de tourisme: du tourisme "hurleur" et tapageur qui prend la nature comme un parc d'attraction et zone de tapage, cacadrome car on ne prend pas le temps de démouler à l'hôtel, et qui provoque beaucoup de dégâts au sol, même sans hélicos au dessus...
L'aviation devenue moyen de loisir "juste pour la vue" plutôt que moyen de transport, au service du tourisme de masse, c'est à La Réunion... et le lieu le plus impacté, le plus bruyant, le PARC NATIONAL DE LA RÉUNION où il y a encore bien plus de trafic que dans n'importe quel abord d'aéroport de l'île, car cette zone "de préservation du ressenti de quiétude, dans les cirques, pitons et rempart" concentre à elle seule quasiment toutes les trajectoires cumulant plus de 65.000 mouvements par an (probablement 100.000 ou plus car 65.000 c'est seulement sur 2 aéroports, pas les hélistations qui font encore plus de trafic... comparez avec le nombre de mouvements de l'aéroport de Toulouse.. c'est pas rien, et concentré sur 1000km carré)
La RÉUNION est l'endroit rêvé pour dégrader aux yeux de tous "l'image" des activités aéronautiques... On "chie" sur les gens, on ne respecte rien, et on adopte les pires choix techniques possible...
- Prestations courtes et ultra-courtes (15mn voire 8 minutes) multipliant les mouvements et manoeuvres répétitives
- Survol intensif des zones peuplées, et de sites où l'émergence acoustique est maximale (cirques de montagne habités)
- pratiques de course au volume pour casser les prix, à croire même que certaines prestations "phare" sont vendues à perte pour couler le voisin (dumping)
- choix techniques, le recours aux H130..
- Mépris des populations (BGTA dépourvue de moyens et de volonté, même pas informé des lois en vigueur ou avertis des opérations aéronautiques en cours, on "nous mène en bateau")
En fait, si on prenait le bateau à la place de l'avion, la planète s'en porterait mieux: mener les gens en bateau devrait être envisagé, sérieusement..
quoique qu'on le fait déjà, mais avec des bateaux bien trop gros, quand l'un deux débarque, c'est la cata.. à Marseille on n'en voit plus la mer.