Aéroport de Rennes
Re: Aéroport de Rennes
Twinjet ajoute une 1 fréquence supplémentaire entre Rennes et Toulouse à partir du 27 février.
https://rennesbusinessmag.fr/saint-jacq ... -toulouse/
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Re: Aéroport de Rennes
Aer Lingus rouvre Rennes - Dublin à compter du 1er mai (opérée par Emerald Airlines pour le compte d'Aer Lingus Regional)
Elle sera opérée 2 fois par semaine chaque mercredi et samedi en ATR du 1er mai au 23 octobre.
Cette ligne était opérée jusqu'en 2020 par feu Stobart Air.
Elle sera opérée 2 fois par semaine chaque mercredi et samedi en ATR du 1er mai au 23 octobre.
Cette ligne était opérée jusqu'en 2020 par feu Stobart Air.
Re: Aéroport de Rennes
"l'État et Vinci se vengent en bloquant RNS"Ricky EI a écrit : ↑mer. 14 févr. 2024, 00:41 https://rennesbusinessmag.fr/aeroport-d ... e-reprise/
Il ne fait aucun doute que l'Etat et Vinci semblent se venger de l'abandon de Notre-Dame des Landes en faisant le forcing sur NTE et en bloquant RNS, c'est réellement absurde... sachant que RNS à un domaine aéroportuaire plus étendu que NTE. Ça devient vraiment idiot...
Il faut vraiment que RNS trouve un autre exploitant d'urgence pour se développer à l'égal de son potentiel.


Re: Aéroport de Rennes
Dans ce cas, c'est encore plus étonnant que vous pensiez que l'Etat se venge d'une décision qu'il a lui même prise.
L'État n'empêche pas les compagnies de faire du business à RNS. Par contre, d'autres facteurs, oui, certainement. On en a cité quelques uns dans cette discussion, d'ailleurs : piste courte, kero cher, etc...
Re: Aéroport de Rennes
Il ne faut rien chercher de rationnel. Cette personne est de Bordeaux, donc Bordeaux est la meilleure ville du monde et se doit d'être en haut dans tous les classements, y compris celui des aéroports. Donc les méchants sont Nantes et Toulouse. Tout ce qui peut leur causer du tort est bon à prendre,. Pour Nantes c'est de ce fait une concurrence des aéroports voisins comme Rennes. Voilà, c'est tout simple. On a des cas similaires sur ce forum à Montpellier, Bâle ou Marseille. C'est fin, c'est très fin, ça se mange sans faim.
Re: Aéroport de Rennes
Rennes ne sera jamais Nantes… si Rennes n’a pas le trafic de Nantes c’est qu’elle n’a pas le potentiel et n’aura certainement jamais le potentiel de Nantes.
L’état ne peut pas être contre NDDL et pour Nantes…
L’état ne peut pas être contre NDDL et pour Nantes…
Re: Aéroport de Rennes
NTE cumule pourtant bcp de handicaps: aérogare lamentable, ILS "bien mais pas top" (référence à un célèbre film) causant de fréquents déroutements, couvre feu.
Malgré cela, ils arrivent à se développer. C'est donc qu'il y a un marché. Que les autres autour n'ont pas, malgré le fait que Rennes soit une ville d'importance majeure.
Le marché est le nerf de la guerre.
C'est comme cela, en économie non administrée (PS: je ne suis ni Nantais ni Rennais)
Malgré cela, ils arrivent à se développer. C'est donc qu'il y a un marché. Que les autres autour n'ont pas, malgré le fait que Rennes soit une ville d'importance majeure.
Le marché est le nerf de la guerre.
C'est comme cela, en économie non administrée (PS: je ne suis ni Nantais ni Rennais)
Re: Aéroport de Rennes
Rennes c’est un petit peut le Grenoble de Lyon, le Carcassonne de Toulouse ou le Toulon de Marseille. De aéroports avec du potentiel qui n’arriveront jamais à égaler le “gros” aéroport de la région.
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Re: Aéroport de Rennes
Ricky, quand vous dites que la Région Bretagne n'a pas bien bossé, je suis d'accord. D'ailleurs, c'est ce qu'il y d'écrit dans le papier de "rennes businessmag" .
Donc, laissez tomber NTE. Comme il est écrit plus haut, NTE cumule assez de difficultés et ses résultats en terme de trafic ne risquent pas de dépasser ceux de BOD si c'est cela qui vous inquiète.
Donc, laissez tomber NTE. Comme il est écrit plus haut, NTE cumule assez de difficultés et ses résultats en terme de trafic ne risquent pas de dépasser ceux de BOD si c'est cela qui vous inquiète.
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Re: Aéroport de Rennes
Re: Aéroport de Rennes
Bonne nouvelle, Transavia reconduit la ligne vers Marrakech depuis Rennes pour cet hiver.
On se satisfait de pas grand chose, mais c'est déjà ça !
En espérant que ça leur donne des idées pour la suite
On se satisfait de pas grand chose, mais c'est déjà ça !
En espérant que ça leur donne des idées pour la suite

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Re: Aéroport de Rennes
Réouverture hier de la ligne Rennes-Francfort avec Lufthansa (CityLIne)
5 vols par semaine les Mardi, Jeudi, Vendredi, Samedi et Dimanche, en Bombardier CRJ 900 de 90 sièges.
Cette ligne est très importante pour le réseau Rennais car permet de rejoindre le hub Star Alliance de Lufthansa.
En concurrence donc avec RNS-AMS et RNS-CDG pour les hubs Skyteam!
5 vols par semaine les Mardi, Jeudi, Vendredi, Samedi et Dimanche, en Bombardier CRJ 900 de 90 sièges.
Cette ligne est très importante pour le réseau Rennais car permet de rejoindre le hub Star Alliance de Lufthansa.
En concurrence donc avec RNS-AMS et RNS-CDG pour les hubs Skyteam!
Re: Aéroport de Rennes
La liaison saisonnière sur Jersey, opérée depuis 2022 par Blue Islands, ne semble pas reconduite ; RNS n'apparaît plus sur le site de la compagnie.
Peu surpris, le module (AT72) était un peu gros pour cette ligne de niche à mon sens ou alors il aurait fallu envisager un double-toucher avec une autre plateforme bretonne ou normande...
Peu surpris, le module (AT72) était un peu gros pour cette ligne de niche à mon sens ou alors il aurait fallu envisager un double-toucher avec une autre plateforme bretonne ou normande...
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Re: Aéroport de Rennes
L'ATR est le bon type d'appareil. Allez en dessous ne serait surement pas intéréssant (en dessous de 40 pl) pour la compagnie qui a d'ailleurs retiré ses Jetstream, Dornier 228 classique et autres BN2. Faible capacité, avions vieillissants (pas cool pour la consommation) et plus produits donc entretien plus cher car les pièces de rechanges sont plus compliquées à obtenir. Pour le Do 228, il y a bien la version NG qui est produite, mais pas sur malgré tout que ce type d'appareil correspond aux besoins de Blue Islands.
La compagnie a fait 2 saisons, donc ils ont eu le temps d'évaluer la ligne. Il se peut que les remplissages étaient correct mais que la ligne dégageait peu ou pas de profits. Ils n'ont pas un réseau du feu de dieu. Hors UK, ils desservent des villes secondaires aux Pays Bas, Zurich et Dublin.
Ils vont ouvrir une ligne sur Luxembourg, qui représente un marché surement plus intéréssant. Ne serait ce au niveau du revenu des Luxembourgeois qui est bien plus élevé que celui des Bretons (et peut être un marché plus important notamment affaires). Donc surement la garantie de vendre des sièges à un prix plus élevé (un meilleur yield) et donc dégager des profits.
La compagnie a fait 2 saisons, donc ils ont eu le temps d'évaluer la ligne. Il se peut que les remplissages étaient correct mais que la ligne dégageait peu ou pas de profits. Ils n'ont pas un réseau du feu de dieu. Hors UK, ils desservent des villes secondaires aux Pays Bas, Zurich et Dublin.
Ils vont ouvrir une ligne sur Luxembourg, qui représente un marché surement plus intéréssant. Ne serait ce au niveau du revenu des Luxembourgeois qui est bien plus élevé que celui des Bretons (et peut être un marché plus important notamment affaires). Donc surement la garantie de vendre des sièges à un prix plus élevé (un meilleur yield) et donc dégager des profits.
Rwanda Aviation News (Drones, Air Force, Civil Aviation, Space, Air Balloon): https://www.facebook.com/RwandAn-Flyer-153177931456873
Re: Aéroport de Rennes
En navigant sur le site de Transavia, sur la page de l'aéroport de Rennes, je suis tombé sur un paragraphe qui m'a interpellé :
Une coquille ou un site un peu en avance sur de bonnes nouvelles à venir pour l'aéroport de Rennes ?
https://www.transavia.com/aeroports/fr- ... t-jacquesLe saviez-vous ?
A. Transavia est l'une des premières compagnies aériennes low-cost à choisir Rennes-Bretagne comme point de départ.
B. Les membres du programme de fidélité Flying Blue peuvent échanger leurs Miles contre des billets Transavia au départ de Rennes-Bretagne.
C. Transavia élargit son offre avec de nouvelles liaisons directes entre Rennes et des destinations telles qu'Athènes, Venise, Séville, Vienne et Prague, rendant le monde plus accessible aux Bretons.
Une coquille ou un site un peu en avance sur de bonnes nouvelles à venir pour l'aéroport de Rennes ?
Re: Aéroport de Rennes
Oui, il semble que quelque chose était prévu, l'en-tête de l'article était on ne peut plus clair et parlait d'une base à Rennes :
Croisons les doigts pour que ce ne soit que partie remise... Car il ne faut pas trop compter là-dessus pour la saison hivernale, la plupart d'entre elles sont des destinations purement estivalesTransavia renforce son réseau en Bretagne en 2023, en faisant de Rennes une nouvelle base stratégique. Dès aujourd'hui, profitez de la qualité de service de Transavia, alliée à des tarifs compétitifs, depuis l'aéroport de Rennes-Bretagne
Re: Aéroport de Rennes
Voilà l'article :
Trop peu de destinations, pas de vols vers les pays chauds… L’aéroport de Rennes cristallise les critiques de nombreux usagers. Pourra-t-il redresser la barre ? La direction veut les rassurer.
Avec seulement 10 destinations en vol direct au programme cet été, l’aéroport de Rennes est en perte de vitesse. Faut-il s’inquiéter ? (Le Télégramme)
C’est devenu une habitude. Depuis quelques mois, le moindre article sur l’aéroport de Rennes entraîne, sur les réseaux sociaux du Télégramme, un flot de commentaires d’internautes désabusés, agacés voire, parfois même, franchement en colère.
« Un aéroport sans destination, c’est un aéroport fantôme », écrit notamment Dominique sur Facebook. « Je suis très déçue de cet aéroport », complète Irène. « À quoi sert-il ? », se demande Fred. « À rien, même Brest est beaucoup plus intéressant ». « Il faudrait le fermer », assène carrément Michele.
Baisse de la fréquentation
Ce désamour flagrant ne se retranscrit pas seulement sur les réseaux sociaux. Avec un peu moins de 600 000 passagers en 2023, l’aéroport de Rennes a enregistré une baisse du trafic de 7,5 % par rapport à l’année précédente. C’est le seul aéroport du Grand Ouest qui affiche une telle dégringolade sur la période : Nantes (+13 %), Caen (+9 %) et Brest (+1,1 %).
On ne peut pas compter sur Rennes pour voler vers l’Espagne
Il faut dire que le nombre de destinations proposées au départ de Rennes ne cesse de diminuer. Pour l’été 2024, seules 10 liaisons sont proposées en vol direct, soit cinq de moins que lors des deux années précédentes. Le signe du retrait progressif d’Air France, mais également la conséquence de l’arrêt de plusieurs vols opérés par EasyJet (Genève, Porto ou encore Lisbonne).
Distancé par Brest
Largement distancé depuis des années par son rival nantais, l’aéroport de Rennes souffre désormais de la comparaison avec son voisin brestois. Depuis l’implantation d’une base Volotea, ce dernier affiche une sélection d’une vingtaine de destinations en vol direct dans toute l‘Europe. « C’est super, car on ne peut pas compter sur Rennes pour voler vers l’Espagne », réagissait Annie sur la page Facebook du Télégramme en novembre dernier.
L’absence de vols vers les pays dit « chauds » : c’est une autre critique qui revient fréquemment au sujet de l‘aéroport de Rennes. Sur les 10 liaisons directes proposées cet été, quatre desservent pourtant des villes à l’étranger. Mais la liste (Dublin, Londres, Francfort et Amsterdam) ne permet pas vraiment de s’imaginer en train de siroter une piña colada au bord de l’eau. « On veut des vols pour l’Espagne et le Portugal », poursuit Irène. « À chaque fois qu’on doit partir, il faut aller à Nantes ».
« Risque de déclassement »
Créée en 2016, l’association pour le développement de l’aéroport de Rennes Bretagne (Adarb) s’inquiète pour l’avenir de la plateforme. « Malgré l’urgence, la concurrence et le risque de déclassement, les responsables actuels de l’aéroport rennais semblent immobiles, incapables d’initiatives », écrit l’association dans un communiqué. « Pour la capitale de Bretagne, pour son économie, pour son tourisme et l’emploi, l’ADARB comme des centaines de milliers de Bretilliens, Costarmoricains, Mayennais et Normands demandent une plus grande offre de vols euro-méditerranéens au départ de l’aéroport de Rennes ».
Contactée par Le Télégramme, la direction de l’aéroport concède que la carte des destinations de l’été s’avère « exceptionnellement modulée ». La faute selon elle aux Jeux Olympiques « qui contraignent la compagnie Air France à concentrer son activité de l’été autour de son hub de Paris-CDG ». « L’aéroport de Rennes propose tout au long de l’été une offre de destinations quotidiennes vers Nice, Marseille, Toulouse, Lyon qui permettra aux Rennais et Bretilliens de partir en vacances vers le sud de la France », précise tout de même la direction.
Le retour de Rennes-Marrakech
En ce qui concerne l’absence de vols vers le bassin méditerranéen, l’aéroport indique que « le développement de liaisons directes vers l’Espagne, l’Italie ou encore le Portugal sont au cœur des objectifs » et « font l’objet d’échanges avec l’ensemble des compagnies aériennes ». Patience donc. En attendant, la liaison Rennes-Marrakech, sera de retour en octobre 2024, avec deux vols par semaine, opérés par la compagnie Transavia.
Malgré les critiques, les dirigeants ne laissent pointer aucune inquiétude en coulisses. La nouvelle stratégie avec des vols plus orientés vers l’international se met en place progressivement en s’appuyant sur le succès des lignes vers Londres et Francfort. « Il faut souligner que l’accès aux trois hubs majeurs que sont Amsterdam, Paris CDG et Francfort connecte l’aéroport de Rennes à près de 200 destinations chaque jour dans le monde, ce qui est unique dans le paysage des aéroports de proximité », ajoute la plateforme.
Du changement à l’horizon ?
Autre motif d’espoir pour l’aéroport de Rennes : son trafic très diversifié avec la présence de la majorité des compagnies du marché (Air France, KLM, Lufthansa, Volotea, Transavia, Easyjet, Twinjet et Aer Lingus). Le socle est donc bien là… encore faut-il réussir à construire quelque chose de solide autour pour continuer à se développer.
source : https://www.letelegramme.fr/ille-et-vil ... 593579.php
Trop peu de destinations, pas de vols vers les pays chauds… L’aéroport de Rennes cristallise les critiques de nombreux usagers. Pourra-t-il redresser la barre ? La direction veut les rassurer.
Avec seulement 10 destinations en vol direct au programme cet été, l’aéroport de Rennes est en perte de vitesse. Faut-il s’inquiéter ? (Le Télégramme)
C’est devenu une habitude. Depuis quelques mois, le moindre article sur l’aéroport de Rennes entraîne, sur les réseaux sociaux du Télégramme, un flot de commentaires d’internautes désabusés, agacés voire, parfois même, franchement en colère.
« Un aéroport sans destination, c’est un aéroport fantôme », écrit notamment Dominique sur Facebook. « Je suis très déçue de cet aéroport », complète Irène. « À quoi sert-il ? », se demande Fred. « À rien, même Brest est beaucoup plus intéressant ». « Il faudrait le fermer », assène carrément Michele.
Baisse de la fréquentation
Ce désamour flagrant ne se retranscrit pas seulement sur les réseaux sociaux. Avec un peu moins de 600 000 passagers en 2023, l’aéroport de Rennes a enregistré une baisse du trafic de 7,5 % par rapport à l’année précédente. C’est le seul aéroport du Grand Ouest qui affiche une telle dégringolade sur la période : Nantes (+13 %), Caen (+9 %) et Brest (+1,1 %).
On ne peut pas compter sur Rennes pour voler vers l’Espagne
Il faut dire que le nombre de destinations proposées au départ de Rennes ne cesse de diminuer. Pour l’été 2024, seules 10 liaisons sont proposées en vol direct, soit cinq de moins que lors des deux années précédentes. Le signe du retrait progressif d’Air France, mais également la conséquence de l’arrêt de plusieurs vols opérés par EasyJet (Genève, Porto ou encore Lisbonne).
Distancé par Brest
Largement distancé depuis des années par son rival nantais, l’aéroport de Rennes souffre désormais de la comparaison avec son voisin brestois. Depuis l’implantation d’une base Volotea, ce dernier affiche une sélection d’une vingtaine de destinations en vol direct dans toute l‘Europe. « C’est super, car on ne peut pas compter sur Rennes pour voler vers l’Espagne », réagissait Annie sur la page Facebook du Télégramme en novembre dernier.
L’absence de vols vers les pays dit « chauds » : c’est une autre critique qui revient fréquemment au sujet de l‘aéroport de Rennes. Sur les 10 liaisons directes proposées cet été, quatre desservent pourtant des villes à l’étranger. Mais la liste (Dublin, Londres, Francfort et Amsterdam) ne permet pas vraiment de s’imaginer en train de siroter une piña colada au bord de l’eau. « On veut des vols pour l’Espagne et le Portugal », poursuit Irène. « À chaque fois qu’on doit partir, il faut aller à Nantes ».
« Risque de déclassement »
Créée en 2016, l’association pour le développement de l’aéroport de Rennes Bretagne (Adarb) s’inquiète pour l’avenir de la plateforme. « Malgré l’urgence, la concurrence et le risque de déclassement, les responsables actuels de l’aéroport rennais semblent immobiles, incapables d’initiatives », écrit l’association dans un communiqué. « Pour la capitale de Bretagne, pour son économie, pour son tourisme et l’emploi, l’ADARB comme des centaines de milliers de Bretilliens, Costarmoricains, Mayennais et Normands demandent une plus grande offre de vols euro-méditerranéens au départ de l’aéroport de Rennes ».
Contactée par Le Télégramme, la direction de l’aéroport concède que la carte des destinations de l’été s’avère « exceptionnellement modulée ». La faute selon elle aux Jeux Olympiques « qui contraignent la compagnie Air France à concentrer son activité de l’été autour de son hub de Paris-CDG ». « L’aéroport de Rennes propose tout au long de l’été une offre de destinations quotidiennes vers Nice, Marseille, Toulouse, Lyon qui permettra aux Rennais et Bretilliens de partir en vacances vers le sud de la France », précise tout de même la direction.
Le retour de Rennes-Marrakech
En ce qui concerne l’absence de vols vers le bassin méditerranéen, l’aéroport indique que « le développement de liaisons directes vers l’Espagne, l’Italie ou encore le Portugal sont au cœur des objectifs » et « font l’objet d’échanges avec l’ensemble des compagnies aériennes ». Patience donc. En attendant, la liaison Rennes-Marrakech, sera de retour en octobre 2024, avec deux vols par semaine, opérés par la compagnie Transavia.
Malgré les critiques, les dirigeants ne laissent pointer aucune inquiétude en coulisses. La nouvelle stratégie avec des vols plus orientés vers l’international se met en place progressivement en s’appuyant sur le succès des lignes vers Londres et Francfort. « Il faut souligner que l’accès aux trois hubs majeurs que sont Amsterdam, Paris CDG et Francfort connecte l’aéroport de Rennes à près de 200 destinations chaque jour dans le monde, ce qui est unique dans le paysage des aéroports de proximité », ajoute la plateforme.
Du changement à l’horizon ?
Autre motif d’espoir pour l’aéroport de Rennes : son trafic très diversifié avec la présence de la majorité des compagnies du marché (Air France, KLM, Lufthansa, Volotea, Transavia, Easyjet, Twinjet et Aer Lingus). Le socle est donc bien là… encore faut-il réussir à construire quelque chose de solide autour pour continuer à se développer.
source : https://www.letelegramme.fr/ille-et-vil ... 593579.php
Modifié en dernier par martinc le ven. 31 mai 2024, 19:50, modifié 1 fois.
Re: Aéroport de Rennes
Voilà l'article :
Trop peu de destinations, pas de vols vers les pays chauds… L’aéroport de Rennes cristallise les critiques de nombreux usagers. Pourra-t-il redresser la barre ? La direction veut les rassurer.
Avec seulement 10 destinations en vol direct au programme cet été, l’aéroport de Rennes est en perte de vitesse. Faut-il s’inquiéter ? (Le Télégramme)
C’est devenu une habitude. Depuis quelques mois, le moindre article sur l’aéroport de Rennes entraîne, sur les réseaux sociaux du Télégramme, un flot de commentaires d’internautes désabusés, agacés voire, parfois même, franchement en colère.
« Un aéroport sans destination, c’est un aéroport fantôme », écrit notamment Dominique sur Facebook. « Je suis très déçue de cet aéroport », complète Irène. « À quoi sert-il ? », se demande Fred. « À rien, même Brest est beaucoup plus intéressant ». « Il faudrait le fermer », assène carrément Michele.
Baisse de la fréquentation
Ce désamour flagrant ne se retranscrit pas seulement sur les réseaux sociaux. Avec un peu moins de 600 000 passagers en 2023, l’aéroport de Rennes a enregistré une baisse du trafic de 7,5 % par rapport à l’année précédente. C’est le seul aéroport du Grand Ouest qui affiche une telle dégringolade sur la période : Nantes (+13 %), Caen (+9 %) et Brest (+1,1 %).
On ne peut pas compter sur Rennes pour voler vers l’Espagne
Il faut dire que le nombre de destinations proposées au départ de Rennes ne cesse de diminuer. Pour l’été 2024, seules 10 liaisons sont proposées en vol direct, soit cinq de moins que lors des deux années précédentes. Le signe du retrait progressif d’Air France, mais également la conséquence de l’arrêt de plusieurs vols opérés par EasyJet (Genève, Porto ou encore Lisbonne).
Distancé par Brest
Largement distancé depuis des années par son rival nantais, l’aéroport de Rennes souffre désormais de la comparaison avec son voisin brestois. Depuis l’implantation d’une base Volotea, ce dernier affiche une sélection d’une vingtaine de destinations en vol direct dans toute l‘Europe. « C’est super, car on ne peut pas compter sur Rennes pour voler vers l’Espagne », réagissait Annie sur la page Facebook du Télégramme en novembre dernier.
L’absence de vols vers les pays dit « chauds » : c’est une autre critique qui revient fréquemment au sujet de l‘aéroport de Rennes. Sur les 10 liaisons directes proposées cet été, quatre desservent pourtant des villes à l’étranger. Mais la liste (Dublin, Londres, Francfort et Amsterdam) ne permet pas vraiment de s’imaginer en train de siroter une piña colada au bord de l’eau. « On veut des vols pour l’Espagne et le Portugal », poursuit Irène. « À chaque fois qu’on doit partir, il faut aller à Nantes ».
« Risque de déclassement »
Créée en 2016, l’association pour le développement de l’aéroport de Rennes Bretagne (Adarb) s’inquiète pour l’avenir de la plateforme. « Malgré l’urgence, la concurrence et le risque de déclassement, les responsables actuels de l’aéroport rennais semblent immobiles, incapables d’initiatives », écrit l’association dans un communiqué. « Pour la capitale de Bretagne, pour son économie, pour son tourisme et l’emploi, l’ADARB comme des centaines de milliers de Bretilliens, Costarmoricains, Mayennais et Normands demandent une plus grande offre de vols euro-méditerranéens au départ de l’aéroport de Rennes ».
Contactée par Le Télégramme, la direction de l’aéroport concède que la carte des destinations de l’été s’avère « exceptionnellement modulée ». La faute selon elle aux Jeux Olympiques « qui contraignent la compagnie Air France à concentrer son activité de l’été autour de son hub de Paris-CDG ». « L’aéroport de Rennes propose tout au long de l’été une offre de destinations quotidiennes vers Nice, Marseille, Toulouse, Lyon qui permettra aux Rennais et Bretilliens de partir en vacances vers le sud de la France », précise tout de même la direction.
Le retour de Rennes-Marrakech
En ce qui concerne l’absence de vols vers le bassin méditerranéen, l’aéroport indique que « le développement de liaisons directes vers l’Espagne, l’Italie ou encore le Portugal sont au cœur des objectifs » et « font l’objet d’échanges avec l’ensemble des compagnies aériennes ». Patience donc. En attendant, la liaison Rennes-Marrakech, sera de retour en octobre 2024, avec deux vols par semaine, opérés par la compagnie Transavia.
Malgré les critiques, les dirigeants ne laissent pointer aucune inquiétude en coulisses. La nouvelle stratégie avec des vols plus orientés vers l’international se met en place progressivement en s’appuyant sur le succès des lignes vers Londres et Francfort. « Il faut souligner que l’accès aux trois hubs majeurs que sont Amsterdam, Paris CDG et Francfort connecte l’aéroport de Rennes à près de 200 destinations chaque jour dans le monde, ce qui est unique dans le paysage des aéroports de proximité », ajoute la plateforme.
Du changement à l’horizon ?
Autre motif d’espoir pour l’aéroport de Rennes : son trafic très diversifié avec la présence de la majorité des compagnies du marché (Air France, KLM, Lufthansa, Volotea, Transavia, Easyjet, Twinjet et Aer Lingus). Le socle est donc bien là… encore faut-il réussir à construire quelque chose de solide autour pour continuer à se développer.
Trop peu de destinations, pas de vols vers les pays chauds… L’aéroport de Rennes cristallise les critiques de nombreux usagers. Pourra-t-il redresser la barre ? La direction veut les rassurer.
Avec seulement 10 destinations en vol direct au programme cet été, l’aéroport de Rennes est en perte de vitesse. Faut-il s’inquiéter ? (Le Télégramme)
C’est devenu une habitude. Depuis quelques mois, le moindre article sur l’aéroport de Rennes entraîne, sur les réseaux sociaux du Télégramme, un flot de commentaires d’internautes désabusés, agacés voire, parfois même, franchement en colère.
« Un aéroport sans destination, c’est un aéroport fantôme », écrit notamment Dominique sur Facebook. « Je suis très déçue de cet aéroport », complète Irène. « À quoi sert-il ? », se demande Fred. « À rien, même Brest est beaucoup plus intéressant ». « Il faudrait le fermer », assène carrément Michele.
Baisse de la fréquentation
Ce désamour flagrant ne se retranscrit pas seulement sur les réseaux sociaux. Avec un peu moins de 600 000 passagers en 2023, l’aéroport de Rennes a enregistré une baisse du trafic de 7,5 % par rapport à l’année précédente. C’est le seul aéroport du Grand Ouest qui affiche une telle dégringolade sur la période : Nantes (+13 %), Caen (+9 %) et Brest (+1,1 %).
On ne peut pas compter sur Rennes pour voler vers l’Espagne
Il faut dire que le nombre de destinations proposées au départ de Rennes ne cesse de diminuer. Pour l’été 2024, seules 10 liaisons sont proposées en vol direct, soit cinq de moins que lors des deux années précédentes. Le signe du retrait progressif d’Air France, mais également la conséquence de l’arrêt de plusieurs vols opérés par EasyJet (Genève, Porto ou encore Lisbonne).
Distancé par Brest
Largement distancé depuis des années par son rival nantais, l’aéroport de Rennes souffre désormais de la comparaison avec son voisin brestois. Depuis l’implantation d’une base Volotea, ce dernier affiche une sélection d’une vingtaine de destinations en vol direct dans toute l‘Europe. « C’est super, car on ne peut pas compter sur Rennes pour voler vers l’Espagne », réagissait Annie sur la page Facebook du Télégramme en novembre dernier.
L’absence de vols vers les pays dit « chauds » : c’est une autre critique qui revient fréquemment au sujet de l‘aéroport de Rennes. Sur les 10 liaisons directes proposées cet été, quatre desservent pourtant des villes à l’étranger. Mais la liste (Dublin, Londres, Francfort et Amsterdam) ne permet pas vraiment de s’imaginer en train de siroter une piña colada au bord de l’eau. « On veut des vols pour l’Espagne et le Portugal », poursuit Irène. « À chaque fois qu’on doit partir, il faut aller à Nantes ».
« Risque de déclassement »
Créée en 2016, l’association pour le développement de l’aéroport de Rennes Bretagne (Adarb) s’inquiète pour l’avenir de la plateforme. « Malgré l’urgence, la concurrence et le risque de déclassement, les responsables actuels de l’aéroport rennais semblent immobiles, incapables d’initiatives », écrit l’association dans un communiqué. « Pour la capitale de Bretagne, pour son économie, pour son tourisme et l’emploi, l’ADARB comme des centaines de milliers de Bretilliens, Costarmoricains, Mayennais et Normands demandent une plus grande offre de vols euro-méditerranéens au départ de l’aéroport de Rennes ».
Contactée par Le Télégramme, la direction de l’aéroport concède que la carte des destinations de l’été s’avère « exceptionnellement modulée ». La faute selon elle aux Jeux Olympiques « qui contraignent la compagnie Air France à concentrer son activité de l’été autour de son hub de Paris-CDG ». « L’aéroport de Rennes propose tout au long de l’été une offre de destinations quotidiennes vers Nice, Marseille, Toulouse, Lyon qui permettra aux Rennais et Bretilliens de partir en vacances vers le sud de la France », précise tout de même la direction.
Le retour de Rennes-Marrakech
En ce qui concerne l’absence de vols vers le bassin méditerranéen, l’aéroport indique que « le développement de liaisons directes vers l’Espagne, l’Italie ou encore le Portugal sont au cœur des objectifs » et « font l’objet d’échanges avec l’ensemble des compagnies aériennes ». Patience donc. En attendant, la liaison Rennes-Marrakech, sera de retour en octobre 2024, avec deux vols par semaine, opérés par la compagnie Transavia.
Malgré les critiques, les dirigeants ne laissent pointer aucune inquiétude en coulisses. La nouvelle stratégie avec des vols plus orientés vers l’international se met en place progressivement en s’appuyant sur le succès des lignes vers Londres et Francfort. « Il faut souligner que l’accès aux trois hubs majeurs que sont Amsterdam, Paris CDG et Francfort connecte l’aéroport de Rennes à près de 200 destinations chaque jour dans le monde, ce qui est unique dans le paysage des aéroports de proximité », ajoute la plateforme.
Du changement à l’horizon ?
Autre motif d’espoir pour l’aéroport de Rennes : son trafic très diversifié avec la présence de la majorité des compagnies du marché (Air France, KLM, Lufthansa, Volotea, Transavia, Easyjet, Twinjet et Aer Lingus). Le socle est donc bien là… encore faut-il réussir à construire quelque chose de solide autour pour continuer à se développer.