Aéroport de Montpellier - Divers

[Sachavion34]

Bonjour. Assez étrange, les vols normalement opérés par Air Algérie sont sur Flight Radar 24 affichés comme opérés par Nouvelair…

[Clément]

Bonjour. Assez étrange, les vols normalement opérés par Air Algérie sont sur Flight Radar 24 affichés comme opérés par Nouvelair…

Sont opérés par un avion de Nouvelair

[Sachavion34]

Bonjour, quelqu’un aurait accès à l’article svp ?

https://www.lamarseillaise.fr/economie/ ... JK18030449

[rennais]

Quelques informations intéressantes dans cet article sur le développement de Montpellier.
Il parle des perspectives et donne des infos sur le développement de l'aéroport sur les prochaines années.

Transavia : Lors de l'ouverture de la base en 2019, il était prévu de baser 2 avions et il n'y en a toujours qu'un seul actuellement. Le 2ème avion arriverait fin 2026- début 2027 (il emploie le conditionnel), ce qui entrainera l'ouverture d'une quinzaine de nouvelles destinations.

Ryanair : L'aéroport a des relations "non cordiales" avec les aéroports de Béziers et de Nîmes, à cause des "soutiens" qu'ils offrent à Ryanair, et que Montpellier n'est pas en capacité d'offrir. Montpellier ne peut pas se permettre de se passer de Ryanair mais il n'y a aucune négociation actuellement avec eux. Si Ryanair est intéressé, Montpellier sera "ravi" de les accueillir.

Sur les autres compagnies, des négociations sont en cours avec d'autres compagnies pour l'ouverture d'une base. Mais il y a actuellement un manque d'avion, ce qui complexifie et paralyse la croissance. L'objectif de l'aéroport est de 2.5 millions de passagers en 2030 (il a l'air même un peu plus ambitieux en disant que la métropole a besoin d'un trafic de 2.5 à 3 millions).


En terme d'ouverture, il rappelle que Bruxelles, Zurich & Rennes ont ouvert cette année et qu'ils travaillent pour l'an prochain des destinations vers l'Allemagne ou l'Angleterre (des destinations "import"), mais aussi plus de destinations vers l'Italie, l’Espagne et le Portugal.

Il parle aussi du remplacement de Hop par Transavia vers Orly. L'aéroport a quasiment "fait une croix" sur la clientèle business à cause du télétravail et de la politique RSE des entreprises qui privilégient maintenant le train. Ils vont essayer de développer une clientèle loisirs vers Paris (loisirs, famille et jeunes).

Le reste de l'article parle des efforts effectué par l'aéroport pour réduire son impact environnemental et de questions politiques sur le nombre de l'aéroport dans la région (sur lequel il ne veut pas répondre mais affirme que cette situation les met en risque et est un frein à la croissance).

[Sachavion34]

Bonjour, intéressant en effet.

Développer des lignes vers l’Allemagne, l’Angleterre, le Portugal, l’Espagne et l’Italie n’est pas vraiment une nouveauté… il en parlait déjà il y a quelque temps. C’est plutôt une bonne idée car ce sont des marchés à fort potentiel et pas très bien exploités par l’aéroport.
Pour ma part, je verrais bien Venise ou Naples pour l’Italie, Madrid pour l’Espagne, Munich ou Düsseldorf pourquoi pas pour l’Allemagne ( il parlait d’import ), Porto pour le Portugal et Manchester pour l’Angleterre ou Bristol ?

En ce qui concerne les 2,5 voire 3 millions de Pax, faudra faire beaucoup d’efforts. Je trouve que le directeur a parfois un peu trop d’ambition et manque parfois peut être de réalisme. Je reconnais que l’ambition est essentielle mais il prévoyait quand même 2,3 millions de Pax pour 2026, on sera je pense très très loin du compte.

[Rwandair Express]

La projection de trafic était basée sur l’arrivée d'un second appareil basé à Montpellier pour Transavia. Une seconde Low cost qui ouvre une base. Rien que ça, ça fait au bas mot entre 15 et 20 lignes en plus et plusieurs centaines de milliers de pax en plus. A cela s'ajoute des ouvertures de lignes d'autres compagnies

La baisse sur Orly avait été prévu mais surement pas à cette échelle. De plus les autres lignes devaient compenser la baisse de trafic sur Orly.
Transavia a du réorganiser son réseau en privilégiant d'abord Paris et on se concentrant sur des lignes plutôt communautaires, en reprenant certaines lignes AF au départ de Orly et en fermant la plupart de ses lignes transversales. Elle a commencé par la suite à s'implanter à Marseille. Elle a mis moins de billes à MPL et la période 2022-2023 a été compliqué pour Transavia à Montpellier. Le marché loisir export et import ne fonctionne pas des masses à Montpellier (Ibiza, Faro, Palerme, Mykonos, Djerba, Palerme, Split ont fermé) à l’exception de quelques marchés (Athènes, Crète, Pays Nordiques). En soit rien de surprenant car si on revient 20 à 30 ans en arrière c'était des lignes loisirs déjà proposées.

Son développement (à Transavia) était surtout sur ce segment. Mais en basculant sur un marché plus communautaire ou mix communautaire / loisir la compagnie semble avoir trouvé son rythme de croisière. Je ne serais pas surpris que l'on voit plus des lignes sur des grandes villes Européennes ouvrir que de voir des revival de lignes loisirs sur La Grèce, La Croatie ou Le Portugal.

Il ne faut pas oublier Air Arabia, EasyJet et Volotea assez dynamique avant le covid malgré les critiques de certains (on est sur un socle de au moins 500 000 pax par an avec ces 3 cies ça n'est pas rien), se sont faites plus discrète pendant quelques temps, avant de repartir sur une dynamique plus positive, depuis un ou deux ans.

Mais il ne faut pas oublier une chose. Les compagnies sont encore en souffrance. Manque de personnel, pas assez d'avions. Il est donc compliqué pour les compagnies d’opérer de manière optimale. Maintenant au delà des stats, ça sera surtout le type de destinations. Et j'ose éspérer que la plupart des destinations concerneront des grandes villes Européennes et bien sur l'Afrique.

Ce qui est important pour un aéroport c'est d'avoir un réseau équilibré. Si Lyon malgré la chute du trafic d'AF et Marseille malgré la forte chute du trafic sur Paris Orly arrivent à s'en sortir ça n'est pas une question de chance. C'est que ces 2 aéroports avaient avant le covid un réseau équilibré. Oui il y avait du loisir, mais il y avait aussi un très bon réseau vers les hubs mais aussi sur le marché communautaire. C'est ce qu'il fait défaut aujourd'hui pour un aéroport comme Toulouse, certes avec un bon réseau sur les hubs, mais un aéroport qui était très centrée sur des destinations affaires et loisirs (2 secteurs de l'aérien qui souffrent) et peu sur des destinations communautaires / familiales.