Que une ville accompagne l’arrivée d’une compagnie, avec du trafic import, qui plus est en ouvrant une nouvelle provenance non desservie, l’Europe, le temps que la ligne prenne son rythme de croisière, c’est justifié.
Cela ne semble pas être le cas de Ryanair à Bordeaux
D’accord sur beaucoup de points.Rwandair Express a écrit : ↑dim. 19 mai 2024, 19:24 Nantes a mis la charrue avant les bœufs (…) Nantes a ouvert les vannes sans avoir modernisé et agrandi son aéroport. Résultat l'aéroport est complétement saturé. (…) Petite circonstance atténuante le projet de NDL qui a trainé en longueur. Néanmoins aucun plan B n'avait été mis en place en cas d’échec du projet. (…) Mais l’urgence est là car la concession prendra fin 2026 au plus tard (elle a été étendu)
Je dirais que vôtre circonstance atténuante est en fait la raison de la situation.
Nantes a préféré prendre le virage des compagnies à bas tarif et a réussi à attirer 3 basées.
La situation pouvait tenir “le temps de” construire NDDL.
Plan B… mouais mais tous les signaux étaient au vert donc il ne faut pas trop leur reprocher.
Possiblement aurait il fallu des que le projet de NDDL abandonné dénoncer la concession pour en refaire une autre actant que NTE subsisterait.
Désolé je ne veux pas trop faire de hors sujet débordant sur Nantes.
Easyjet et Volotea ont aussi des avions basés à Bordeaux.Ricky EI a écrit : ↑dim. 19 mai 2024, 18:08 Certes, ce qui est malheureux dans la situation présente, c'est que l'on retourne en arrière avec la destruction d'un travail de 20 ans d'une direction précédente qui a tout fait pour propulser BOD et proposer un maximum de choix aux passagers et à faible coût. L'investissement est cassé et tout le monde y perd pour favoriser une prise d'intérêts d'un groupe d'Etat souhaitant re-monopoliser un marché qu'il avait lui-même abandonné et sous-considéré au détriment du consommateur.
A mon sens les conditions doivent être les mêmes entre ces compagnies.
Je comprends votre déception mais le marché fera son travail.
Les autres compagnies basées peuvent augmenter leur présence, de nouvelles peuvent venir.
Les lignes si elles sont rentables pourront être reprises.
Et au final, la baisse du trafic correspondra possiblement aux dessertes non rentables que Ryanair opérait depuis Bordeaux grâce à ses réductions tarifaire.
Ce n’est pas la fin du monde, BOD a une grande zone de chalandise tant en import qu’en export, une région pas totalement sinistrée économiquement avec des atouts touristiques divers,
Des compagnies réseau non AF sont présentes, elles pourront augmenter leurs capacités / fréquences.
Je comprends votre ressentiment sur AF qui peut être partagé hors Paris,
Je trouve dommage que Transavia n’ait pas plus investi la province.
Mais c’est excessif de dire que cette décision est pro AF.
Certes les terminaux simplifiés ne sont pas très complexes à construire.Mickaël O'Limite a écrit : ↑lun. 20 mai 2024, 12:18Les terminaux à services simplifiés ont été une courte mode qui n'a pas duré (…) Même pour l'embarquement, le meilleur système s'est révélé être la combinaison d'une passerelle à l'avant et d'escaliers à l'arrière pour pouvoir accueillir convenablement les passagers à mobilité réduite dans le même flux que les autres passagers
Mais les aéroports sont peut-être revenus aussi sur la spécialisation de leurs installations pour plus de polyvalence.
Nantes avait un hall regional qui accueillait les vols régionaux avec constitution sur Brest, accès à pieds par la poste. Ces vols n’existent plus.
Je ne parle pas de CFE et son terminal superflu
Lyon a fermé la jetée régionale et son hub Air France semble être à l’agonie, donc peu d’utilité.
Idem Bordeaux avec sa Porte Ibérique.
Je pense beaucoup à Mulhouse avec un terminal conçu pour le hub de Crossair.
J’ai connu ce terminal quand les vols Easyjet étaient dans la partie simplifiée, très adaptée.
Depuis ils font avec l’actuel terminal mais qui n’est vraiment pas très idéal.
Je ne sais pas si l’embarquement que vous citez est l’idéal je dirais plutôt que les compagnies font avec les installations existantes.
L’idéal est plus des escaliers avant et arrière et pour les PMR des minibus élévateurs en “faux contact” (c’est à dire accès à pieds du terminal à l’avion)
D’ailleurs régulièrement les aéroports utilisent les escaliers avant même en présence d’une passerelle.
Par contre je note la révolution culturelle et le succès du “la force de conviction” des compagnies à bas tarif qui ont imposé ce système à la France, pays très chatouilleux sur la sûreté.