Toutes les compagnies aériennes ou presque demandent des aides marketing. Ce n'est pas une nouvelle. Même une compagnie telle que BA Cityflyer peut demander beaucoup d'argent pour desservir certaines destinations. D'autres compagnies aériennes comme Air Dolomiti vont jusqu'à appliquer un modèle de "risk sharing" ; si la ligne perd de l'argent c'est l'aéroport (ou la collectivité) qui paie le déficit. Ce modèle n'a de "sharing" que le nom puisque l'aéroport prend 100% de la perte en cas de problème (mais aussi 100% du gain, en théorie du moins, le risk sharing étant généralement proposé pour les lignes structurellement déficitaires...).Rwandair Express a écrit : ↑mer. 23 déc. 2020, 13:56Effectivement et là dessus l'aéroport de Montpellier ne s'en ait jamais caché. Ils ont des accords de ce style avec Air Arabia, KLM et Aer Lingus notamment. Ryanair avait tenté d'ailleurs d'attaquer AF KLM sur ce point là à MPL.Flyzen a écrit : ↑mer. 23 déc. 2020, 10:19 Il faudrait commencer a se souvenir qu'il existe des aides réglementées a la création de lignes et ou bases, elles sont définies dans les documents officiels de tarification des prestations aéroportuaires
... alors avant de parler de 6 chiffres ... quels sont ceux des aides les "réglementés"
La seule donnée chiffrée que l'on a:
Quel est le financement ?
Il n’y a pas un centime d’argent public, mais une prise de risque de Transavia et de MPL Airport avec des engagements financiers de dizaines de millions d’euros. Après, on aura besoin des collectivités dans leur domaine de compétence : l’accessibilité pour ces 500 000 passagers ainsi que les transports en commun mais aussi le plus important : travailler l’attractivité du territoire, parce qu’il faut que les avions soient remplis dans les deux sens.
https://www.midilibre.fr/2019/11/05/mon ... 524266.php
En 2019 le directeur de l'aéroport de Montpellier parlait d'un accord avec un gros client. On peut donc penser qu'il s'agissait de Transavia. L'aéroport investit sur ses fonds propres donc c'est un pari risqué pour lui. Si TVF se plante à Montpellier, ça fera très mal au finance de l'aéroport
Rwandair Express a écrit : ↑mer. 30 oct. 2019, 14:50Surement un lien avec qu'il disait, il y a 2 mois et demie. On verra bien, en tout cas ça sent le truc inédit à Montpellier. Enfin inédit, pendant 30 ans, MPL avait une compagnie basée, si on parle d'une future base.Re: Air Arabia à Montpellier
Message par Rwandair Express » mar. 17 sept. 2019, 18:28
L'article parle d'une possible diversification des destinations d'Air Arabia à Montpellier. L'Algérie est visée. Le directeur parle de projets d'augmentation de l'offre sur le Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie), mais pas de compagnies évoquées. Par contre petit coquille du directeur de l'aéroport MPL, Oran est bien annualisée^^
On parle aussi du partenariat Air Arabia Maroc - Aéroport de Montpellier. Le directeur de l'aéroport parle d'accords similaire avec Air France (La navette), KLM et Aer Lingus. L'aéroport a investi sur ses fonds propres, pour mettre en place ces partenariats, donc aucun euro des collectivités*. il est fait mention d'un possible accord avec une société "importante" (compagnie aérienne "importante ?). Mais pas de nom, donc impossible de savoir si c'est une compagnie qui dessert l'aéroport ou qui va desservir l'aéroport.
http://ecomnewsmed.com/article/4799/air ... -en-france
*:Au passage c'est sur ça que Ryanair répliquait quand on l'accusait de "piller" les collectivités.
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MPL a fait un choix compréhensible sur le papier de laisser tomber FR au profit d'une base TO. C'est plutôt louable pour le groupe Air France-KLM, l'emploi en France et une partie des impôts et taxes. La typologie des destinations supportée financière par l'aéroport interroge en revanche, puisqu'il s'agit majoritairement de lignes loisirs et export.
En d'autres termes, l'aéroport paie en partie le budget des vacances au soleil des habitants de la région. Quant à la supposée absence de financement public, elle l'est pour ce qui des OPEX, l'aéroport disposant d'un trafic suffisant pour lui permettre d'atteindre l'équilibre de gestion. Elle ne l'est pas totalement pour les CAPEX (investissements) qui sont supportés par des aides d'Etat à hauteur de 50% du montant total.
Il est probable que MPL ne pourrait s'autoriser à financer une compagnie aérienne pour envoyer ses passagers en vacances si l'aéroport se retrouvait à payer un peu plus pour ses investissements. Donc d'une certaine manière, il s'agit d'un financement public.