intheair a écrit : ↑sam. 31 mai 2025, 08:34
Ou alors la raison est autre : oh mon dieu, les pauvres gueux ont trouvé un moyen pas cher de voyager, d'aller à des endroits où il faut de l'argent.
Déjà lire la réaction de certains politiques (de gauche faut il le préciser) à l'abandon des ZFE et leur crainte de voir des pauvres de la campagne envahir leurs villes.
Sous l'emballage ecologique, auquel ils y connaissent rien, une idéologie moins reluisante, un totalitarisme effrayant.
On se demande qui a le plus de clichés de classe en tête entre vous et moi en lisant pareille ineptie. Votre phrase est un fantasme très éloigné de la réalité. Il réduit encore les choses à un clivage de classe simpliste.
A votre décharge il a été nourri par un solide matraquage dans des médias détenus par des groupes qui n'ont aucun intérêt à ce que l'on régule trop les industries les plus polluantes. Voir Pascal Praud, riche au possible, se faire le défenseur du petit face au méchant gauchiste m'a toujours fasciné.
Savez-vous que les populations les plus modestes sont les plus touchées par les conséquences du réchauffement climatique et de la pollution ? A votre, avis, qui vit juste à côté des zones où le trafic automobile émet le plus de particules ?
En regardant votre propos de plus près, il a un côté Orwellien dans 1984 :
La guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force... L'écologie c'est le totalitarisme.
Je vous invite sérieusement à consulter la définition du totalitarisme avant de l'employer dans un propos empreint de post-vérité.
C'est dramatique de voir à quel point la richesse de nos sociétés de consommation nous vautre dans une fainéantise de pensée et l'acceptation des pires atteintes à notre vie démocratique. Le mensonge et la post-vérité sont acceptés sans que l'on bronche.
Il faut dire qu'on a moins le temps de penser si on passe ses journées à chercher son prochain extreme day trip en scrollant sur intagram.